Je créé ce nouveau sujet pour avoir votre point de vue sur ce sujet : pour vous, est-il plus facile au travers d'une oeuvre littéraire de provoquer le rire ou d'émouvoir le lecteur ?

Intéressant, intéressant... mais faire rire n'est-ce pas émouvoir ?
Sinon, je dirais que provoquer le rire est plus facile, il suffit d'écrire une bonne blague... mais pour faire rire, il faut parfois faire changer les sentiments, comme faire monter la tension, et parfois, c'est très long, donc émouvoir. Ainsi, je suppose que c'est mitigé avec un penchant pour faire rire est plus facile et j'en reviens à mon point de départ.

je rejoins un peu Rek : pour faire rire une personne il faut l'émouvoir un peu quand même !

Mais après je dirais que ça dépend des auteurs. Certains sont très doués pour faire rire et inventer des bonnes blagues tandis que d'autres ont plus facile à émouvoir les lecteurs au travers de sentiments comme la tristesse, la douleur...

Personnellement je trouve que c'est très dur de faire rire le lecteur. Il est seul quand il lit et le rire n'en est pas facilité. J'ai pleuré bien plus de fois que je n'ai rit en lisant un livre ...

Ca dépend de l'auteur, de son feeling. L'un n'est pas plus facile que l'autre, c'est dans les deux cas un exercice difficile dans lequel on peut facilement se fourvoyer.

Un point commun : dans les deux cas, tout le secret est dans le dosage. En faire trop, et toute l'illusion tombe à l'eau, l'émotion devient du pathos, le comique sombre dans la facilité. Trop peu, et la sauce ne prend pas.

Dans tous les cas, Faust Federel, l'écriture se résume pour toi à de la cuisine ? x)

Pas l'écriture dans sa globalité, non. Mais pour l'humour, oui, la différence entre un gag qui marche et un gag qui tombe à plat tient souvent à une question de dosage : too much ou pas assez, dans les deux cas, ça ne marche pas (ou juste partiellement).

Bon, pour l'émotion, c'est peut-être un peu plus complexe (encore que le pathos, perso, je ne supporte pas).

Parce que ton histoire aussi semble une recette de cuisine ...

Je n'ai pas retrouvé l'article sur son blog, mais M. Werber comparait l'écriture à une recette de cuisine et le livre à un plat qu'il fallait servir au bon moment et qui soit prêt.

Après, on peut comparer l'écriture à beaucoup de choses...

Up

Bonsoir,


Pour ma part, je ris très souvent en lisant mais les émotions fortes ne sont pas toujours facile à faire ressentir : je n'ai pleuré que très rarement mais j'ai tout de même ressenti de la tristesse et ainsi de suite. Je pense que chacun a son expérience face à ses lectures.

Vous ne pouvez pas dire si c'est plus facile de faire rire ou pleurer en vous basant seulement sur votre expérience de lecteur, parce que ça dépend complètement de ce que vous lisez. (Et vous mesurez en fait là votre aptitude à pouvoir rire ou être ému, c'est-à-dire, l'inverse de ce qu'on cherche.)

Essayez plutôt de faire rire ou pleurer vos lecteurs. Dissimulez-vous entre deux paragraphes, ou si vous êtes trop grands, planquez une GO PRO HD HERO 3 dans la rainure de votre tapuscrit, et capturez les émotions de vos lecteurs. (à 170 degrés, wahou!)

Cette méthode est la seule qui puisse marcher.