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| Cesser de remettre l'ouvrage sur le métier | |
| | Nombre de messages : 7665 Âge : 36 Date d'inscription : 10/04/2008 | Flora / Serial Constance killer Ven 26 Juil 2013 - 18:24 | |
| Vingt fois sur le métier, remettez votre ouvrage, c’est bien connu... et même plutôt cent fois que vingt fois... A quel moment savez-vous qu’il est temps d’arrêter, et de passer à autre chose ?
Concrètement, je travaille sur le même chapitre depuis des mois, sans jamais être satisfaite à cent pour cent. Je ne reste pas bloquée dessus, je rédige/corrige d’autres chapitres à côté, mais dès que je reviens sur le chapitre en question, je change une phrase, un mot... bref, j’ai l’impression que je ne réussirai jamais à le lire sans avoir envie de corriger quelque chose !
Je commence à avoir peur de gâcher le chapitre, à force de le tordre dans tous les sens. Il est bien connu que le mieux est l’ennemi du bien, donc je vous pose la question : quel déclic vous permet de décider qu’un chapitre ou un roman est terminé ? Vous vous fixez un nombre donné de corrections (au bout de vingt, je n’y touche plus), vous avez besoin de l’avis d’un tiers ou bien vous avez une autre méthode ? |
| | Nombre de messages : 1398 Âge : 33 Localisation : Belgique Date d'inscription : 13/08/2012 | Mahili / Tentatrice chauve Ven 26 Juil 2013 - 18:53 | |
| Perso c'est surtout quand j'en ai marre xD
Je pense qu'on n'arrivera de toute manière jamais à la perfection. D'une part parce que ça n'existe pas (et quand bien même ça existerait, je ne suis pas sûre que parfait soit synonyme de génial), et d'autre part parce que notre style d'écriture est en constante évolution. C'est pour ça que tu trouveras toujours à redire. Si tu relis les textes de ta jeunesse, que tu trouvais bons avant, tu t'arracheras sans doute les cheveux. C'est surtout parce que le style évolue, je pense. Enfin, pour moi ça fonctionne comme ça.
Du coup, je corrige les fautes, les grosses erreurs, et je remanie quelques phrases vraiment bancales, mais si ça ne me choque pas, je laisse, et tant pis si c'est "dépassé" pour moi, ou imparfait. J'aime bien aussi le coté spontané du texte, que j'ai peur de tuer en corrigeant trop. (bon, après, ça dépend du texte, hein, les plus anciens je les ai vraiment corrigés énormément parce que très maladroits).
Je dirais que... au bout d'un moment faut juste savoir dire stop. C'est difficile mais en fin de compte, nécessaire. Laisse reposer un peu tes corrections, comme après un premier jet, et tu verras après si c'est vraiment nécessaire de continuer ou pas. Sinon effectivement, tu risques de devenir dingue. |
| | Nombre de messages : 392 Âge : 28 Date d'inscription : 19/03/2013 | Float / Tapage au bout de la nuit Ven 26 Juil 2013 - 19:12 | |
| Eh bien Ajoutez quelquefois, et souvent effacez. [/i]
Il n'est pas question d'arrêter ce qui n'est pas encore écrit^.
Dernière édition par Float le Dim 28 Juil 2013 - 12:13, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 4687 Âge : 34 Pensée du jour : A la recherche du temps à perdre Date d'inscription : 24/04/2008 | Volte / JE's Official GO Ven 26 Juil 2013 - 19:18 | |
| Pour un chapitre ou un roman, je ne sais pas. Mais pour les nouvelles, j'arrête de travailler quand je suis obligée de "chercher" ce qui "pourrait" ne pas aller. Après tout, si tu ne le vois pas en 2 ou 3 lectures, que tu dois te concentrer pour corriger quelque chose, c'est que ça n'en vaut probablement pas le coup. C'est chercher des poux sur la tête d'un chauve.
Quand tu relis ton texte, avec du recul, tu n'as plus forcément en tête la vraie émotion, le vrai déclic que tu as sûrement réussi à y mettre spontanément ou en réfléchissant en même temps que tu écrivais. Donc pour moi, à trop insister, tu vas risquer de t'auto-décevoir, je pense, à décortiquer froidement quelque chose qui n'a pas à être "étudié".
Après, c'est peut-être plus difficile avec les romans, dans le sens où la cohérence est plus dure à tenir, mais si c'est au niveau de la forme, je pense pas que plus de 3 fois ce soit nécessaire (à moins que tu écrives vraiment très mal, mais là, tu n'y arriveras jamais^^).
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| | | Invité / Invité Ven 26 Juil 2013 - 20:29 | |
| Je m'arrête quand ce que j'ai écrit me satisfait.
C'est comme si je recherchais une musique précise, avec un tempo précis, je sais qu'elle est bonne quand je l'ai trouvée, et seulement là. Avant, j'ai une idée de ce que je veux, mais je ne sais pas toujours de façon immédiate comment bien l'exprimer. Parfois ça vient tout de suite, parfois non.
Parfois, je laisse reposer, des jours, des semaines, parfois je m'escrime dessus jusqu'à ce que ça vienne.
Tant que ça ne sonne pas juste, j'efface et je reprends.
Les rares fois où la bonne mélodie ne s'est pas imposée, j'ai réalisé que le paragraphe n'était pas essentiel à l'histoire et que le mieux était sans doute de l'effacer.
Je crois qu'il faut se faire confiance, au fond. |
| | Nombre de messages : 562 Âge : 29 Localisation : Marseille, Luminy Pensée du jour : Pourquoi attendre ? Date d'inscription : 31/07/2012 | C.P.Metzquer / Gloire de son pair Ven 26 Juil 2013 - 20:37 | |
| Tu écris de manière chronologique ? Je dis ça car quand il m'arrive de bloquer sur un chapitre, j'ai tendance à passer à celui d'après. Quand je sais ce qu'il y a après ça permet souvent de me débloquer. |
| | Nombre de messages : 7665 Âge : 36 Date d'inscription : 10/04/2008 | Flora / Serial Constance killer Ven 26 Juil 2013 - 21:14 | |
| Merci pour toutes vos réponses Je ne suis pas "bloquée" : mon chapitre est terminé mais je reviens sans cesse dessus pour changer un mot, une phrase... Pour un chapitre de 1000 mots, on commence à frôler le ridicule. Je vois le moment où le chapitre va être totalement dénaturé... ce qui me forcerait à revenir à la première version ! |
| | Nombre de messages : 3829 Âge : 112 Localisation : Haute-Garonne Pensée du jour : "Toute personne qui aime la musique ne sera jamais vraiment malheureuse"- F. Schubert Date d'inscription : 29/08/2011 | Molly / Sang-Chaud Panza Ven 26 Juil 2013 - 22:44 | |
| Je pense que le mieux est de le faire lire par quelqu'un qui aura un regard neuf sur ce que tu as écrit. Si cette personne ne voit rien à reprendre, c'est que tu tiens le bon bout. Laisse reposer et passe à autre chose.
Je connais le problème, je suis comme toi, très perfectionniste. Je reprends mes textes mille fois en me mettant dans la peau de la personne qui va le lire (le lecteur lambda, ma fille, mon fils, mon frère, un éditeur, etc.) et je ne sais pas pourquoi, je repère plein de trucs qui clochent. Il y a aussi ce moment où j'imprime mon texte et là, le fait de le voir tout à coup sur du papier me fait découvrir toutes sortes de défauts (répétitions, expressions maladroites ou inutiles... pire, incohérences, longueurs...) Pffff... À un moment, il faut savoir dire stop, mais je pense vraiment que l'aide d'une personne extérieure est bénéfique. |
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Sam 27 Juil 2013 - 0:09 | |
| - Flora a écrit:
Je commence à avoir peur de gâcher le chapitre, à force de le tordre dans tous les sens. C'est donc la preuve qu'en réalité, tu ne le sens plus "améliorable". Arrête, attends des retours de la part de différents lecteurs, et ne revient dessus qu'une fois "détachée" du récit. |
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