Salut les dudes...

Aujourd'hui j'ai attrapé un AVC et un infarctus en ouvrant ma boite mail.

Un OUI pour mon manuscrit jeunesse !!!

Tant que rien n'est signé je ne préfère pas nommer la maison d'édition. Je ne sais pas bien pourquoi d'ailleurs. Pour ne pas me porter la poisse peut-être. Bref je digresse. C'est une maison moyenne et reconnue en jeunesse.

Je dois avoir un entretien téléphonique avec la directrice éditoriale. Ça devient trop sérieux, c'est la panique!!

Ne connaissant rien au monde de l'édition, pouvez-vous me conseiller sur les questions à poser et... à ne pas poser ?

Merci d'avance

Je peux pas conseiller mais je peux applaudir des deux mains. Bravo, dude !

Merci dude...

Tout ce qui te vient en tête. 😉
Travail éditorial
Droits d'auteur
A valoir
Date de publication
Tu peux demander un contrat type pour l'étudier à tête reposée.

Merci Florence, je prends note.

A valoir ? Du genre, "je ne signerai pas chez vous en dessous de 1 million de dollars !"

Plus sérieusement, toutes les maisons d'éditions proposent-elles l'a valoir?
Difficile d'aborder les questions d'argent pour un premier roman. Les droits d'auteurs sont-ils négociable ?

Proposition de publication pour 1er semestre 2018...

Je demanderai un contrat type

Super nouvelle !

Assure-toi de la nature du contrat (contrat à compte d'éditeur ou contrat à compte d'auteur : ça change tout !)

Regarde sur le Net, il y a plein d'articles qui traitent du sujet...

15 jours après mes premiers envois, mon mari m'a téléphoné au bureau, tout excité : j'avais un contrat, au courrier !.. (j'étais sur un petit nuage ! Et je lui ai même mis dans les "dents" : "Eh !!! Tu vois que je suis "bonne" !)... Ouais ! il voulait déboucher le champagne et tout et tout... Mais, c'était un contrat à compte d'auteur... un pavé... (signez-là, ici aussi)... Il faut lire les contrats avant de descendre à la cave trouver la meilleure bouteille !!! Contre une "participation aux frais" de 1500 eur, j'aurais pu être éditée, il y a un an et demi... (réseau de distribution, sur le papier... Amazon, fnac etc.... pas la librairie du coin...)



Gaffe !... Après, ça dépend des souhaits de chacun ! Se poser les bonnes questions : être édité, parce que je le vaut bien, ou pour satisfaire mon ego ?

Perso, si mon ouvrage ne convainc pas les éditeurs "classiques", tant pis... C'est que soit je n'ai pas eu la chance de tomber au bon moment (mais je ne remet jamais mon talent en cause !!! J'en ai -paf ! une cheville vient d'éclater... aïe !), soit le comité de lecture n'a pas cerné ma personnalité.... Mais, si ça ne doit pas se faire, ça ne se fera pas, et les "nouveaux" éditeurs n'auront pas un kopek ! (si Marie-Jo (mon héroïne) doit passer le reste de sa vie dans le fond d'un tiroir, c'est que tel était son destin.... J'irais lui faire un bizou, la caresser avec ma sweefette, de temps à autres...)

Bon, tout ça pour dire : ne te laisse pas aveugler par le miroir aux alouettes....

Donc : première question lors de ton rdv téléphonique : le type de contrat proposé....

L'a-valoir n'est pas du tout obligatoire. Certaines maisons le proposent, d'autres non. C'est très courant pour les grosses maisons ou les auteurs connus, moins pour les petites maisons et les inconnus. Mais rien n'est impossible !
A savoir que l'à valoir n'est pas une somme en plus de tes droits d'auteurs ! C'est une somme que l'on te donne mais du coup, tu ne recevras pas de droits d'auteurs jusqu'à ce que tu aies atteint la somme de l'à valoir grâce à tes droits d'auteurs. Je sais pas si je suis claire... haha.
Mettons, on te propose un à-valoir de 1 000 euros, et tu touches un pourcentage de 10% sur un livre à 20euros, donc tu touches 2 euros sur chaque livre. Du coup, pour les 500 premiers exemplaires tu ne toucheras rien de plus. Et à partir du 501 exemplaire, tu auras tes droits d'auteur classique.

Sinon, oui, les droits d'auteurs se négocient. La moyenne, c'est entre 8 et 12%. Donc si t'es sous 8... oui, il faut mieux négocier. Pour le numérique, normalement c'est plus haut, autour de 20% (ça peut monter beaucoup plus chez certains éditeurs mais bon).

Du coup, il faut aussi que tu poses la question de la publication numérique si tu cèdes les droits papier et numérique (en général, c'est oui).

Demande leur aussi le nom de leur diffuseur-distributeur. C'est ça qui te dira si tu seras présent en librairie (Plus le diffuseur est gros, genre Interforum, plus tu seras présent).

Citation :

Sinon, oui, les droits d'auteurs se négocient. La moyenne, c'est entre 8 et 12%. Donc si t'es sous 8... oui, il faut mieux négocier.

Il faut savoir qu'en jeunesse, les droits d'auteur sont souvent inférieurs à 8%... (j'ai entendu parler de maisons qui sont à 6%... Eh oui, c'est l'horreur ).

Coucou The Big Lebowski,

Avant toute chose : félicitations à toi pour ce OUI, c'est vraiment super !

Je n'ai pas une grosse expérience mais j'ai tout récemment été amenée à poser moi-même quelques questions à un éditeur au sujet d'une nouvelle alors je partage, ça peut toujours donner des idées.

Je précise que certaines de ces questions peuvent sembler un peu bêbêtes mais je préfère toujours demander, ne serait-ce que pour m'enlever les bêtises que j'ai dans la tête.

Comme disait Grenouille (coucou, toi !), la chose la plus importante est à mon avis de t'assurer que tu seras édité à compte d'éditeur et non pas à compte d'auteur, parce que ça change vraiment tout, effectivement.

Ensuite, j'ai demandé si j'aurais un droit de regard et de veto (au moins mon mot à dire) sur les modifications apportées au texte. Je sais que la maison d'édition n'est pas le diable, et qu'on travaille a priori dans le même but, mais il me semblait vraiment important d'avoir la possibilité, à un moment donné (le cas échéant, hein, qu'on se comprenne bien), de dire NON, si vraiment les modifs ne me convenaient pas.

Même question au sujet du titre : en l'occurrence, pour la nouvelle concernée je m'en fiche un peu, j'avais mis un titre sans réelle importance uniquement parce qu'il en fallait un, mais si je devais me retrouver dans la même situation avec le roman que je publie ici, je n'en démordrais pas puisque ce titre-là a une vraie importance dans l'histoire.

Peut-être un peu naïvement, j'ai demandé aussi si je serais soumise à une obligation de "production" (à savoir, est-ce qu'on me demanderait forcément de présenter autre chose tôt ou tard). Evidemment, ce n'est pas le cas mais tu peux par exemple être tenu de présenter tes futures œuvres à cette maison d'édition en priorité (et seulement en cas de refus de sa part, pouvoir les proposer à d'autres ME), c'est ce qu'on appelle une clause de préférence.

En ce qui concerne l'à-valoir, c'est une sorte d'avance qu'on te fait sur les droits d'auteur qui pourraient être perçus.

Voilà voilà, j'ignore si ça t'aide mais je voulais mettre mon grain de sel.

Encore félicitations et tiens-nous au courant

VelvetRope a écrit:

Même question au sujet du titrer :  le roman que je publie ici, je n'en démordrais pas puisque ce titre-là a une vraie importance dans l'histoire.

Peut-être un peu naïvement, j'ai demandé aussi si je serais soumise à une obligation de "production" (à savoir, est-ce qu'on me demanderait forcément de présenter autre chose tôt ou tard). Evidemment, ce n'est pas le cas mais tu peux par exemple être tenu de présenter tes futures œuvres à cette maison d'édition en priorité (et seulement en cas de refus de sa part, pouvoir les proposer à d'autres ME), c'est ce qu'on appelle une clause de préférence

Encore félicitations et tiens-nous au courant

Ah ! mon titre non-plus ils ne me l'ôteront pas !!! ça a été mon ??? pendant des mois, et il m'est venu, un beau soir, tout naturellement (mais ! C'est bon sang ! Mais c'est bien sur !!!)

L'obligation de production... Moi, ça me fait rêver (peut-être à tort !)... Vu le parcours du combattant pour trouver (enfin !) une ME qui vous prenne au sérieux..... S'ils pouvaient publier les autres, à suivre, dans la foulée, sans repartir de zéro à chaque fois...

Merci à tous pour vos précieux conseils,

Je vais essayer de me faire une liste.
Par contre je trouve difficile de négocier tout ce qui touche à l'argent quand il s'agit d'un premier roman et qu'on a pas d'autres propositions...

Si ça vous intéresse, je ferai un retour d'expérience. Mais uniquement sur l'échange avec un éditeur. Je ne parlerai pas de mon roman pour éviter le parcours éditorial déguisé.

Merci les dudes

Hi, ...


C'est clair que pour une première édition, on n'est pas franchement en position de force !!!... Prends tout de même quelques précautions (citées plus haut)...

On croise les doigts pour toi, et tiens nous au courant !!!

Velvetrope a écrit:

j'ai demandé si j'aurais un droit de regard et de veto (au moins mon mot à dire) sur les modifications apportées au texte

Juste pour répondre à ça : oui, tu possèdes et posséderas toujours un droit de regard, car tu cèdes les droits de reproductions (et souvent de représentations) mais tu gardes toujours, toujours, les droits moraux.

Pour la négociation : l'une de mes amies signait son premier contrat. Comme elle est aussi illustratrice, elle a demandé à faire la couverture, ce qui a été accepté. Elle a donc reçu son contrat : 10%, ce qui est très bien, mais rien de plus alors que le couverture était bien citée dans le contrat... Elle n'osait pas, je l'ai poussée à demander (de manière très naïve pour ne pas se mettre en opposition), un truc du genre "oh je pensais qu'il y aurait deux contrats différents, un pour la couverture et un pour le roman". Eh bien, la maison lui a renvoyé deux contrats bien distincts. Toujours les 10% pour le romance, mais aussi une belle somme pour la couverture. Si elle n'avait rien demandé... donc pour moi, il faut tenter. Demander. Mais ne pas se braquer quoi. Cette fille n'a pas hurlé à l'arnaque, ne s'est pas mise en colère, elle a simplement demandé ce qu'il en était. Et les éditeurs n'ont fait aucune difficulté pour ça. (Elle avait aussi demandé une augmentation de ses droits numériques, ça a été refusé. Elle a accepté leurs conditions vu qu'ils avaient accepté le contrat pour l'illu).


Haha, sinon c'est vrai qu'en jeunesse c'est plus tendu... comme les illustrateurs ont aussi souvent un pourcentage (contrairement aux romans où ils sont payés en une somme), les éditeurs, au lieu d'augmenter les droits d'auteurs, eh ben... ils les diminuent xD

Salut tout le monde.

Bon, depuis le oui et 4 semaines, je n’ai toujours pas eu mon entretien téléphonique. Silence radio.
Malgré la théorie de la relativité (voir mon topic dans le bac à sable), je commence à trouver le temps long.
J’ai donc deux questions à vous poser :

Consulter sa boîte mail 20 fois par jour constitue-t-il un trouble psychiatrique grave ?

Pensez vous possible qu’un éditeur puisse balancer un oui par mail (« nous nous engageons à vous publier pour le premier semestre 2018 »), puis changer d’avis et se rétracter ?

Sachant que c’est une maison connue et reconnue en jeunesse avec de très très bons échos.
Sachant que nous étions déjà en contact avant le oui avec notamment la réception de fiches de lectures très enthousiastes de jeunes lecteurs.

Je ne le pense pas, je ne l’espère pas mais l’attente fait douter.

Bienvenue dans la relativité du temps de l'éditeur...

Tout est (malheureusement) possible, mais a priori, c'est une période chargée pour les ME. D'où, sans doute, cette absence de contact.

Si j'étais toi, je patienterais encore une petite semaine et enverrais un courriel pour relancer gentiment.

Couraaaaaaage.