Nombre de messages : 59 Âge : 38 Localisation : On returning to the house Pensée du jour : "N'essaie pas! Fais le ou ne le fais pas" Maître Yoda Date d'inscription : 08/02/2013 | Vidali / Clochard céleste Mar 9 Juil 2013 - 15:09 | |
| Salut à tous.
Petite question pour éviter que le texte devienne trop rasoir. Quel est selon vous la taille à partir de laquelle un dialogue (entre deux personnages seulement) deviens trop long? J'ai un dialogue et il tire en longueur. C'est un enchaînement de phrases assez courtes.
Merci d'avance |
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Nombre de messages : 138 Âge : 40 Date d'inscription : 05/03/2012 | lyly ford / Barge de Radetzky Mar 9 Juil 2013 - 15:18 | |
| alors là bonne q, perso moi je peux écrire un dialogue court comme long. Après tu peux faire des introductions dans les dialogues genre une action ou un sentiment, cela peut casser le côté "longuet" du dialogue et aussi en faire plus qu'un échange de paroles car on a des émotions ou actions. Enfin c'est qu'un avis |
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Nombre de messages : 1068 Âge : 73 Pensée du jour : Si tu révèles ton secret au vent,Tu ne dois pas lui reprocher de le révéler à l’arbre (Khalil Gibran) Date d'inscription : 13/06/2012 | Wahya / Effleure du mal Mar 9 Juil 2013 - 15:39 | |
| Le conseil d'un ami écrivain : il doit y avoir (environ) autant de lignes de dialogues que de lignes de narration. Qu'ils soient longs ou courts, peu importe, s'ils sont primordiaux, il faut les laisser comme ils sont. |
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Nombre de messages : 5496 Âge : 27 Localisation : ça bouge... Tout le temps... Date d'inscription : 20/02/2010 | Hiendi Mond / Maîtrise en tropes Mar 9 Juil 2013 - 19:13 | |
| Les dialogues ne sont pas mauvais. Après s'ils sont trop morcelés (phrases courtes et parfois pas très constructives), c'est un peu problématique. Essaie de condenser si nécessaire, de fluidifier au maximum et si tu sens qu'un lecteur aurait besoin de faire une "pause", intègre un peu de description par exemple, tu peux dire comment l'un réagit aux propos de l'autre... Etc. |
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Nombre de messages : 474 Âge : 41 Date d'inscription : 11/09/2012 | Pêche Melba / Pour qui sonne Lestat Mar 9 Juil 2013 - 19:40 | |
| Il ne s'agit pas de savoir si ton dialogue est trop long, mais s'il est utile à ce que tu racontes. En tant que lectrice, rien ne m'agace plus que des dialogues qui ne servent à rien, où les personnages parlent de la pluie et du beau temps et ils ne donnent aucune information sur l'intrigue ou sur leur psychologie. La palme du ridicule : faire comme dans les Experts où le chercheur explique au collègue qui fait le même boulot comment il s'y prend pour analyser ses échantillons... En littérature, ça existe aussi. Je me souviens de quelques nanars de SF que j'ai lus en mon jeune temps et dans lesquels les dialogues décrivaient par le menu des postulats scientifiques que les interlocuteurs s'expliquaient l'un l'autre. Mais pas pour eux ! Pour le lecteur, ce débile, sans doute caché dans un placard... Bref, tout un art, le dialogue... Mais on aura compris : ce n'est pas parce que c'est long que c'est rasoir. On peut faire rasoir et court. |
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Nombre de messages : 646 Âge : 43 Localisation : Liège Pensée du jour : L'illogisme lui-même est empreint d'une certaine logique Date d'inscription : 02/07/2013 | Cassis / Hé ! Makarénine Mar 9 Juil 2013 - 20:09 | |
| Les dialogues, c'est bien si c'est utile à l'histoire. Dans le cas contraire, je m'en passe volontiers. Si un dialogue devient trop long, je l'entrecoupe par des descriptions, des ressentis... Parfois, il m'arrive de faire "sauter" une réponse, voire même un court dialogue, en employant la forme narrative à la place.
Et puis, j'ai du mal à écrire des dialogues corrects, alors quand c'est possible, je m'abstiens de le faire. |
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Nombre de messages : 229 Âge : 40 Date d'inscription : 04/07/2013 | Soulverain / Autostoppeur galactique Mar 9 Juil 2013 - 20:34 | |
| Pour ma part, allez savoir pourquoi, quand j'ai un long échange entre deux personnages, je me sens l'obligation de ponctuer le dialogue par une phrase de narration qui allégera l'ambiance, du genre décrire l'un des deux interlocuteurs. Au bout d'une conversation qui s'éternise, il y a toujours (du moins dans mes écrits) un personnage qui va s'arrêter de parler pour changer de posture, manifester un sentiment (agacement, impatience, suspicion, besoin de réflexion).
Selon mon ressenti, quand un dialogue devient trop long et a fortiori basé sur des répliques courtes, on "monte en pression" assez rapidement =) |
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Nombre de messages : 392 Âge : 28 Date d'inscription : 19/03/2013 | Float / Tapage au bout de la nuit Mar 9 Juil 2013 - 21:12 | |
| Amélie Nothomb me souffle à l'oreille que tu fais ce que tu veux. Elle se porte garant : si ça ne plaît pas à un éditeur, qu'il lui téléphone (et cela même sans exiger de lire ton texte -- sacrée Amélie).
Elle ne viendra pas s'expliquer elle-même, mais je suis plutôt d'accord. L'écrivain est seul maître à bord. La seule règle, c'est de convaincre.
Ah... j'ai son Choixpeau magique qui me souffle que quitte à faire n'importe quoi, l'écrivain doit assumer ses choix avec autorité.
En gros, tu peux faire de la merde, l'important sera toujours d'être persuadé (et de convaincre) que c'en est pas. Si tu veux faire toute une pièce uniquement composée de dialogues courts, libre à toi, c'est ton choix. Assume-le. Mais il faut avoir aussi une raison de le faire. Bonne ou mauvaise, encore une fois, le tout c'est d'être persuadé qu'on a raison.
Sacré Choixpeau ! |
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