Ah la la ! Je sèche complètement !

Ca fait six mois que je me torture les méninges pour trouver des actions /obstacles réalistes qui pourraient arriver à des gens explorant un système de galeries souterraines, type vieille mine.

J'ai une chute par une trappe, quelqu'un emporté par un torrent, un boyau rempli de toiles d'araignées....

Je ne veux pas tomber dans les clichés Indiana Jones, style serpents ou pièges mortels mais je sens que je n'aurai pas le choix.

Ces tunnels sont en parti artificiels, construits en labyrinthe pour cacher quelque chose, empêcher l'accès à une salle précise.

Comme la majeur partie de l'histoire se passe `a explorer cet endroit, je ne peux pas juste laisser mes héros se promener et se perdre ! Ca me prend des défis !

Si je reprends les éternels pièges : lames fendant le couloir, pierres instables, projectiles,
ça va donner un remake du Temple maudit !


Qu'est-ce qui m'a prit de me lancer dans l'aventure ....

Quelqu'un a des idées ?

Les toiles d'araignées, ça me paraît moyen comme obstacle

Peut-être des effondrements divers, soit par ancienneté des souterrains, soit par piège? Ou alors une inondation des galeries, qui fait que les personnages se retrouveraient bloqués et seraient forcés de plonger pour trouver l'issue (chaud d'avancer à l'aveuglette dans un labyrinthe, sous l'eau) ? L'obscurité peut-être un sacré obstacle, également, si par hasard tes personnages se retrouvent contraints d'avancer un bon moment dans le noir.

Et puis la pire des embûches, ça risque d'être le piège psychologique : la peur qui s'installe (X ne nous suit plus ! Ah si, ouf) !, le désaccord (pourquoi aller à droite alors que je veux aller à gauche ?), le tragique bruit des pas qui résonnent, le "j'ai-entendu-un-bruit" ou le "quelqu'un-nous-suit-j'ai-vu-une-ombre" à la Gollum, etc.

Super tes idées !

Oui, les toiles d'araignées, c'est super intense vu que mon héroïne est hyper phobique, la tension est assez insoutenable, crois-moi !

Passage sous l'eau, très bon, obscurité aussi, trappes et effondrements déjà utilisés et plus loin dans l'histoire, il y aura poursuite et coups de feu.

Tu me donnes de la matière, merci mille fois !

J'écris habituellement des trucs de fantômes ou du romantique, alors l'action, ça ne me vient pas tout seul. Je dois faire attention à ce que mon histoire ne vire pas `a l'ennui total !

D'autres idées ? Je suis preneuse ! (Je vous remercierai dans ma préface, promis ! )

Il faut donner envie au lecteur de poursuivre sa lecture, établir une sorte de suspense. Trouver des obstacles à ton personnage peut être un moyen. Mais il y a également la découverte de ce personnage qui peut être intéressante ; sa personnalité, son passé qui au fil de son périple à travers ce dédale sont dévoilés au lecteur, ou aux autres personnages.
Il peut rencontrer des obstacles physiques. Certaines galeries peuvent avoir une atmosphère irrespirable, manque d'oxygène, forte teneur en certains gaz. Tu peux t'inspirer des incidents célèbres qui existent dans les mines : le fameux coup de grisou de Courrières au début du XXème siècle. Des éboulements, des adversaires physiques, ....
Il peut aussi y avoir des obstacles psychologiques. Une peur, une croyance, des hallucinations, des visions. La tension montant entre les différents membres du groupe.
Il y a matière à traiter !

Pas mal tout ça ! dans mon tome 1, mes deux héroïnes restent également un moment dans des souterrains, toutes vos idées m'ouvrent certains horizons !

Pour le coup des araignées, je me demande si vraiment c'est possible de trouver des araignées dans un milieu obscur et donc sans insectes... à voir.

Tu peux parler de chauves-souris, tout simplement, et pourquoi pas aussi un monstre tapi dans l'obscurité, pour de vrai ou même simplement parler d'une légende. Ca peut être un animal mais aussi un ermite un peu fou et psychopathe sur les bords !

Un mouvement sismique pourrait aussi détruire de vieilles canalisations et inonder de gaz (méthane) les galeries.

Tout ça me donne envie de lire ton bouquin !
J'adore ce genre de lecture !

Comme c'est un truc semi-fantastique, il y a effectivement un "monstre" tapi dans une salle ...je n'en dit pas plus, ce n'est pas nécessaire. C'est vrai que je peux jouer là-dessus pour la tension, mais je me gardais ça pour plus tard. Éventuellement, il y aura des agents gouvernementaux dans le décors, des tirs, poursuite et compagnie, mais je veux quand même induire un suspense avant d'arriver à eux sinon mon roman ne fera que 100 pages !

Faut faire durer le plaisir !

Gaz et éboulements, oui, c'est bon !

Pour les araignées, par expérience, il y en a sous-terre, dans des endroits où il y a des ouvertures (près de la surface). J'y ai longuement réfléchi avant d'inclure ce passage, mais c'est un moment clé dans l'intrigue.

L'aspect psychologique est présent, bien sûr (ainsi qu'une bonne dose de romantisme et d'érotisme à travers tout ça) mais je ne veux pas trop axer là-dessus, étant donné le genre d'ouvrage.

Merci pour vos excellentes idées, ça m'ouvre des perspectives intéressante.

Je serai en mesure bientôt d'en poster des extraits. D'ici là, j'y travaille jour et nuit (dans ma t^te le plus souvent !)

Ils restent combien de temps dans les souterrains tes personnages?

Ce n'est pas vraiment de l'action, plutôt en fond, mais tu peux tenter le manque de nourriture ou d'eau, ou une vilaine blessure...

Quelques réflexions pour améliorer la crédibilité de l'ensemble.

Pas de Indiana Jones : Les pièges d'Indiana Jones sont, pour beaucoup d'entre eux, absolument pas crédibles. Deux exemples :
- Le piège de la herse, au début du premier. Il faut que quelqu'un m'explique comment des indigènes, avec trois bouts de caillasse, ont pu balancer une herse à la tronche de quelqu'un quand celui-ci passe dans un rayon lumineux. Sans capteur électrique, j'ai du mal à voir. D'ailleurs, il faut noter qu'il y a un cadavre sur la herse, ce qui laisse penser qu'en plus, le piège se remet en place automatiquement, ce qui n'est pas une mince affaire (ou alors les indigènes qui ont remis le piège en place manuellement sont des gros cochons à laisser des cadavres pourrir dans leur temple secret)
- Le piège du plafond qui descend, quelque part au milieu du second. Il y a un mécanisme facile à trouver, en dehors du piège, histoire de laisser aux amis des piégés la possibilité de les sauver. En plus, le plafond prend touuuuuut son temps pour descendre, histoire que ces amis ne soient pas trop stressés. Le piège est nul, il remplit très mal son objectif de tuer avec un minimum de chance de survie pour la victime.

C'est un labyrinthe : Les héros ne vont donc certainement pas s'y jeter tête baissée. Ils ont peut-être un plan, et s'il n'en ont pas, ils progresseront avec organisation. S'ils sont nombreux, ils feront certainement plusieurs groupes pour dresser à plusieurs et progressivement un plan des lieux, en revenant régulièrement au campement. S'ils ont les moyens technologiques et financiers, et savent que l'endroit est piégé, ils penseront probablement à des machines télécommandées munies de caméras et de capteurs pour servir d'éclaireur dans des endroits suspects.

Ils ne sont pas les premiers : Les héros ne sont certainement pas les premiers à être entré dans le labyrinthe. S'il contient des trésors, certains peuvent avoir été pillés avant leur passage. Si les pièges ne se remettent pas en place tout seul, ils trouveront certainement des mécanismes déjà enclenchés, et donc inoffensifs, sur leur chemin. Ne pas oublier le possible choc psychologique dû à la découverte du cadavre ou du squelette d'un autre explorateur.

Les pièges antiques : Je désigne ici les pièges à la technologie désuète et/ou à la conception très vieille. Très peu de pièges de ce genre ont existé : je me souviens d'un coffre dont la serrure visible faisait sortir d'un coup des lames en espérant empaler des mains ou trancher des doigts, et dont la vraie serrure était cachée derrière un ornement. Il avait appartenu à un corsaire et est exposé quelque part à Saint-Malo.
Si tu veux faire crédible, ne fait pas aussi extravagant que Indie. Les pièges modestes sont moins impressionnants, mais paraissent bien plus sournois. Installe un escalier très étroit, obligeant les explorateurs à s'appuyer sur les marches avec leur mains, et badigeonne des marches avec du poison : le premier à porter ses doigts à une muqueuse en meurt. Scelle une pièce, et enferme dans cette pièce une atmosphère riche en hydrogène ou en oxygène, ou alors fait en sorte qu'ouvrir la lourde porte renverse un bac empli de feu grégeois sur les pillards. S'ils portent une torche enflammée (ce qui ne sera pas forcément le cas, mais les bâtisseurs ne pouvaient pas penser aux torches électriques), il sont bon pour passer au barbecue.
Du fait de leur caractère vieux et/ou désuet, certains peuvent ne pas marcher (cas de la torche électrique), et d'autre ne plus marcher. Si l'un d'entre eux fonctionne à l'aide de cordes par exemple, s'ils elles ont cassé avec le temps, le piège a pu s'enclencher tout seul et ne plus être une menace, ou alors l'évènement déclencheur enclenche mal, voire pas du tout, le piège en raison des mécanismes cassés ou rouillés.

Les pièges modernes : Je désigne ici les pièges à la technologie moderne ou futuriste. Peut-être que tes bâtisseurs y avaient accès. Dans ce cas, tu peux te donner à loisir : jets d'acides, couloirs métalliques électrifiés, gazs toxiques, explosifs, lasers et mitrailleuses, etc... Les moyens de déclenchement sont aussi plus variés, avec détection de mouvement, de chaleur, de pression, de bruit, etc... Et ils ont l'avantage d'être plus facile à remettre en place automatiquement.
Pour cette version, tu peux t'inspirer de la série de films "Cube", ou lire le livre "L'Homme dans le Labyrinthe", dont une partie consiste en un groupe d'explorateurs du futur usant de technologies futuristes pour passer à travers un labyrinthe futuriste avec un minimum de pertes humaines.

Wow ! Vous êtes hot !

Je me sens nulle (presque!) de ne pas avoir penser à tout ça moi-même !

L'Arbre a écrit:

Quelques réflexions pour améliorer la crédibilité de l'ensemble.

Pas de Indiana Jones : Les pièges d'Indiana Jones sont, pour beaucoup d'entre eux, absolument pas crédibles. Deux exemples :
- Le piège de la herse, au début du premier. Il faut que quelqu'un m'explique comment des indigènes, avec trois bouts de caillasse, ont pu balancer une herse à la tronche de quelqu'un quand celui-ci passe dans un rayon lumineux. Sans capteur électrique, j'ai du mal à voir. D'ailleurs, il faut noter qu'il y a un cadavre sur la herse, ce qui laisse penser qu'en plus, le piège se remet en place automatiquement, ce qui n'est pas une mince affaire (ou alors les indigènes qui ont remis le piège en place manuellement sont des gros cochons à laisser des cadavres pourrir dans leur temple secret)
- Le piège du plafond qui descend, quelque part au milieu du second. Il y a un mécanisme facile à trouver, en dehors du piège, histoire de laisser aux amis des piégés la possibilité de les sauver. En plus, le plafond prend touuuuuut son temps pour descendre, histoire que ces amis ne soient pas trop stressés. Le piège est nul, il remplit très mal son objectif de tuer avec un minimum de chance de survie pour la victime.(Je me suis moi aussi faite toutes ces réflexions, de là mon découragement....)

C'est un labyrinthe : Les héros ne vont donc certainement pas s'y jeter tête baissée. Ils ont peut-être un plan,effectivement, mais des heu, obstacles rendent le plan plus ou moins utile. et s'il n'en ont pas, ils progresseront avec organisation. S'ils sont nombreux, ils feront certainement plusieurs groupes pour dresser à plusieurs et progressivement un plan des lieux, en revenant régulièrement au campement. (Ce qu'ils font, effectivement)S'ils ont les moyens technologiques et financiers, et savent que l'endroit est piégé, ils penseront probablement à des machines télécommandées munies de caméras et de capteurs pour servir d'éclaireur dans des endroits suspects.(Non, mais ils ne savent pas à quoi s'attendre non plus. )

Ils ne sont pas les premiers : Les héros ne sont certainement pas les premiers à être entré dans le labyrinthe. S'il contient des trésors, certains peuvent avoir été pillés avant leur passage. Si les pièges ne se remettent pas en place tout seul, ils trouveront certainement des mécanismes déjà enclenchés, et donc inoffensifs, sur leur chemin. Ne pas oublier le possible choc psychologique dû à la découverte du cadavre ou du squelette d'un autre explorateur.(Ca c'est génial, je n'y avait pas vraiment travaillé, mais je veux faire quelque chose avec ça.)

Les pièges antiques : Je désigne ici les pièges à la technologie désuète et/ou à la conception très vieille. Très peu de pièges de ce genre ont existé : je me souviens d'un coffre dont la serrure visible faisait sortir d'un coup des lames en espérant empaler des mains ou trancher des doigts, et dont la vraie serrure était cachée derrière un ornement. Il avait appartenu à un corsaire et est exposé quelque part à Saint-Malo.
Si tu veux faire crédible, ne fait pas aussi extravagant que Indie. Les pièges modestes sont moins impressionnants, mais paraissent bien plus sournois. Installe un escalier très étroit, obligeant les explorateurs à s'appuyer sur les marches avec leur mains, et badigeonne des marches avec du poison : le premier à porter ses doigts à une muqueuse en meurt. Scelle une pièce, et enferme dans cette pièce une atmosphère riche en hydrogène ou en oxygène, ou alors fait en sorte qu'ouvrir la lourde porte renverse un bac empli de feu grégeois sur les pillards. S'ils portent une torche enflammée (ce qui ne sera pas forcément le cas, mais les bâtisseurs ne pouvaient pas penser aux torches électriques), il sont bon pour passer au barbecue.
Du fait de leur caractère vieux et/ou désuet, certains peuvent ne pas marcher (cas de la torche électrique), et d'autre ne plus marcher. Si l'un d'entre eux fonctionne à l'aide de cordes par exemple, s'ils elles ont cassé avec le temps, le piège a pu s'enclencher tout seul et ne plus être une menace, ou alors l'évènement déclencheur enclenche mal, voire pas du tout, le piège en raison des mécanismes cassés ou rouillés.

Les pièges modernes : Je désigne ici les pièges à la technologie moderne ou futuriste. Peut-être que tes bâtisseurs y avaient accès. Dans ce cas, tu peux te donner à loisir : jets d'acides, couloirs métalliques électrifiés, gazs toxiques, explosifs, lasers et mitrailleuses, etc... Les moyens de déclenchement sont aussi plus variés, avec détection de mouvement, de chaleur, de pression, de bruit, etc... Et ils ont l'avantage d'être plus facile à remettre en place automatiquement. ( très bon, ça peut tout à fait s'insérer dans le genre d'intrigue. )
Pour cette version, tu peux t'inspirer de la série de films "Cube"( Ah ! j'ai adoré ce film ! ), ou lire le livre "L'Homme dans le Labyrinthe", dont une partie consiste en un groupe d'explorateurs du futur usant de technologies futuristes pour passer à travers un labyrinthe futuriste avec un minimum de pertes humaines.

Merci infiniment, je n'ai pas de mot pour vous dire à quel point vous m'enlevez tous une épine du pied.  Plus jamais je ne me lance dans un genre que je ne connais pas bien !  Mais ce récit m'obsède littéralement.  

Vous verrez bientôt le résultat !

- Une pièce très large dont la sortie est au plafond.
- Un tunel débouchant sur un puit vertical sans prises ou la seule façon de descendre consiste à prendre appuis sur les parois. Mais, plus bas, le boyau s'élargit et les paroies s'éloignent...
- Une pente glissante interdisant tout retour en arrière.
- Après un passage aquatique, une poche de gaz inodore avec des effets hallucinogènes.
- Urgence physiologique : crise de diahrée et pas de papier.
- Des cristaux coupants sur les paroies qui mettent en lambeaux les chaussures.
- Une grille scellée dans les murs (apres des kilomètres de marche, sans matériel, ça doit être un obstacle bien frustrant)
- Un tunnel carré qui vrille : les murs deviennent plafond puis sol au fur et à mesure de la progression.
- Un pont de ver : le seul passage pour franchir un gouffre consiste à passer par les boyaux d'un ver gigantesque qui fait office de pont ( peau du ver trop glissante et instable pour être envisagée.)
- écho perpétuel : dans un passage, un système sonore emplifie et renvois en boucle les moindres bruits de tes personnages, au risque de les rendre fous, et les contraignant à un silence absolu.

Tu peux justement t'appliquer à relier ton histoire à ce que tu as l'habitude d'écrire. Si tu écris des trucs romantiques, c'est tout de même basé sur les relations entre les personnages. Bah tu fais la même chose. Etre enfermé dans un espace "clos", c'est tout de même le meilleur moyen de se découvrir, se révéler, créer des conflits, des alliances. Et rien n'oblige à que ce soit rempli d'événements et d'obstacles. Ca peu se passer sur un temps très court, donc multiplier les péripéties n'est pas forcément le plus crédible. Dans Délivrance par exemple, c'est bien orienté sur la psychologie des personnages, avec un climax très tôt dans le récit qui va peser lourd par la suite et qui continue de résonner jusqu'à la fin ; sinon le récit s'applique à montrer des événements très précis, qui peuvent paraître anondins mais qui dans un contexte tendu prennent tout leur importance. Ce qui fait artificiel dans Indiana Jones, c'est pas seulement les obstacles de type parc d'attraction, c'est aussi l'enchainement des péripéties. Donc évite d'avoir trop de matière et vois si tu peux te concentrer sur ce que tu sais ou aimes faire : les relations des personnages. Il y a par exemple dans l'Age de cristal une partie du film qui consiste à passer du monde dystopique du début à un autre monde vierge et perdu (qui correspondrait ici à ta salle secrète) qui est de mémoire assez court mais qui était justement assez soft en péripéties (il y a la même idée dans THX1138), et là le récit est centré sur les rapports des deux personnages principaux, donc sans doute plus proche de ce que tu fais habituellement.

Tu sembles quand même plus du côté d'Alien ou de The Descent que d'Indiana Jones.

Tu peux également lire Voyage au centre de la Terre et Marche ou crève (dont le principe est assez proche de Cube et d'Alien : huis clos -- en road movie -- sur le principe d'élimination un à un des personnages) pour savoir ce que tu veux et ce que tu ne veux pas dans ton roman.

"Celui qui doit combattre des monstres doit prendre garde de ne pas devenir monstre lui-même. Et si tu regardes dans un abîme, l'abîme regarde aussi en toi".
C'est de Nietszche, je trouve que c'est approprié à ton récit.
Si tu fait dans le romantique tu sais bien que environnement et son aspect est souvent utilisé pour donner a voir un trait intérieur d'un personnage. Pourquoi ne pas profiter de ce passage obscure pour laisser tes personnages se faire scruter par l’abîme? La paranoïa et la peur sont deux choses qui se développent dans une atmosphère sombre et confinée... et si le risque du souterrain, le vrai piège, était de prendre la place de la bête?

Mikaroman, je retiens quelques unes de tes idées.  

Float et Taliesin, Je vais un peu dans votre sens, quoique je m'intéresse plus au monde des émotions qu'à celui de la psychologie.  Ca reste léger, le "ressenti" prenant plus de place que le "réfléchi".

Mon problème avec les péripéties, c'est que l'action se déroule sur une longue période de temps, plusieurs entrées et sorties des souterrains au fil de quelques mois. Je ne veux donc pas que cela devienne répétitif ni trop axé sur l'introspection.  

En parallèle la relation entre deux personnes qui se développe, non sans quelques heurts, et celle de la découverte la plus étrange et dérangeante qui soit, qui vient bouleverser des croyances.

C'est délicat tout ça, j'ai tendance à m'enligner sur du romantisme gnagnan, je dois constament corriger le tir (je déteste le rose bonbon).

Vous m'avez en tout cas donné pas mal matière à réflexion !

* J'ai voulu tenter le coup avec la découverte d'ossement, avant de réaliser (ben oui, des fois on se plante...! ) que mes héros étant anthropologues, ça ne les affectait pas tellement ! Fatigue, fatigue....

Moi je pense tout de suite à insérer des éléments poussant à la claustrophobie aiguë !
Par exemple un tunnel si fin et étroit que tes personnages seraient contraints d'avancer un à un en rampant. Je les imagine bien collés à la paroi, s’égratignant et étouffant dans ce tunnel on ne peut plus serré, en proie à la peur et à la claustrophobie. Bien sûr, ce tunnel constituerait leur seule chance d'avancer, tes personnages n'auraient donc pas d'autre choix que de passer par là.

L'idée de Poca est plutôt bonne ! Bien décrite, une scène dans un tunnel trop étroit peut me mettre mal à l'aise...

Sinon, après tu peux toujours utiliser le feu ou les fourmis rouges (je ne sais pas si elles vont sous terre, mais c'est le genre de petites bêtes que je n'aimerai pas croiser.  )