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| Aucune chance d'obtenir une édition papier quand on est débutant ? | |
| | Nombre de messages : 34 Âge : 53 Localisation : Latitude : 45.133333 | Longitude : 1.833333 Pensée du jour : c'est effarant, mais je dois avouer que je suis incapable de penser... Date d'inscription : 05/03/2013 | Chasa / Petit chose Jeu 13 Juin 2013 - 16:08 | |
| ... bien le bonjour à tous!
Des états d'âme! C'est fou ce qu'une petit phrase peut vous démoraliser, alors que chaque jour qui passe, vous tentez de tenir la tête bien haute.
Tenez-vous bien, aujourd'hui, une personne bien intentionnée m'a fait cette annonce: " les maisons d'éditions, quelles qu'elles soient, n'investissent pas sur des auteurs inconnus et préfèrent de loin les valeurs sûres de leur carnet ou alors fonctionnent au piston. T'as un nom connu? Blablabla? Ok, on tente l'affaire!
Le mieux pour un petit auteur sans envergure est d'avoir son site perso, ou alors de se choisir une maison d'édition numérique, et là, le p'tit auteur, tout débutant qu'il est, pourra éventuellement se faire repérer par un éditeur papier."
Voilà! Prend ça dans les dents!
J'ai lu pratiquement tout le forum et épluché tous les sujets (entre autres les messages d' e-bou et de Kylie Ravera).
Et aujourd'hui, gros...méga doute! Qu'en pensez-vous? Sommes-nous tous voués à entasser nos écrits dans un carton que l'on dissimulera dans notre grenier? Ou persévérer comme Kylie et e-bou (que j'admire pour leur parcours atypique)?
En ce qui me concerne, je suis dans l'attente de réponse d'éditeurs papier ( Ben oui! Quoi? C'est tout de même le must du must, non?). Plus d'une vingtaine d'envois et pour le moment, deux propositions de contrat avec souscriptions (pour l'un 20 souscriptions, pour l'autre 50.) Vu que je ne suis pas pressée et que je poursuis dans l'écriture de ma saga, j'attends avec patience, sans trop me démoraliser, sans trop espérer. Euh? Mais si! J'espère que mon p'tit facteur va être porteur d'un truc super génial ou que ma boîte mail va déborder de propositions positives...
Mais n'ai-je pas oublié les éditeurs numériques? Aurais-je dû? Ou pas? Que faites-vous, vous? Les deux en même temps? Le papier d'abord, le numérique ensuite?
Snif! C'est horrible, ce doute qui s'installe... Est-ce dû à l'attente? Dû au fait que mon bébé s'est envolé et qu'il attend, soit de tomber de très haut, soit d'atteindre les plus hautes sphères? |
| | Nombre de messages : 63 Âge : 49 Date d'inscription : 10/06/2013 | TheSFReader / Clochard céleste Jeu 13 Juin 2013 - 16:23 | |
| Déjà, si tu comptes dessus comme tremplin pour une version papier, et que c'est le papier qui est ta cible, il y a encore très peu d'auteurs "numériques" qui ont obtenus des contrats d'éditions Papier... De plus, ils ne verront pas forcément d'un bon oeil que tu sois passé sans eux.
Mais ça va sans doute évoluer.
Sinon, si ton but c'est d'être lu, qu'en penses tu ? Le marché des ebooks est encore faible, mais pareil, l'offre est encore faible. De plus, les prix pratiqués sont en général plus abordables (à revenu identique pour l'auteur). Et un livre dispo en numérique (même en auto-publication) sera nécessairement plus lu qu'un livre encore en attente d'éditeur papier.
Mais c'est un choix personnel de toute façon. Tout dépend de ce que TU attends de ton écriture, de ce que TU recherches dans la publication. |
| | Nombre de messages : 34 Âge : 53 Localisation : Latitude : 45.133333 | Longitude : 1.833333 Pensée du jour : c'est effarant, mais je dois avouer que je suis incapable de penser... Date d'inscription : 05/03/2013 | Chasa / Petit chose Jeu 13 Juin 2013 - 17:35 | |
| Fervente lectrice "papier", je ne conçois pas être éditée en numérique. Et je ne souhaite pas me servir du numérique comme tremplin... Cependant, doit-on obligatoirement rejeter cette formule?
J'ai trois ados à la maison qui haïssent les livres tout autant que je les aime. Du coup, je leur ai demandé, en imaginant que je sois un jour éditée, s'ils liraient ma prose. Leur réponse a été sans appel, hors de question pour eux de s'encombrer d'un bouquin, même s'il est de moi. Ils préfèrent, et de loin, lire sur leurs fichues tablettes!
Alors? Se faire éditer "papier" pour "les anciens" et/ou se faire éditer numérique pour "la nouvelle génération"? |
| | Nombre de messages : 5496 Âge : 27 Localisation : ça bouge... Tout le temps... Date d'inscription : 20/02/2010 | Hiendi Mond / Maîtrise en tropes Jeu 13 Juin 2013 - 19:45 | |
| http://jeunesecrivains.superforum.fr/t31063-alternative-numerique
Un peu doublon ? |
| | Nombre de messages : 63 Âge : 40 Localisation : Lille Date d'inscription : 06/04/2011 | Philippe Devos / Clochard céleste Ven 14 Juin 2013 - 11:27 | |
| Bonjour,
Je me permets de m’immiscer dans cette conversation car j’ai été édité au format papier et j’ai signé pour faire éditer mon prochain livre au format numérique.
Tout d’abord je ne pense pas qu’il faille opposer les deux types d’édition. Ce n’est pas parce qu’on est dans un premier temps édité au format numérique que l’édition papier est irréalisable, et vice versa.
En ce qui concerne l’édition papier, compte-tenu de la réalité du marché du livre actuellement, il faut bien comprendre que sans un éditeur avec les moyens d’assurer une bonne promo aux livres, cela va te demander énormément de boulot pour vendre tes bouquins.
J’ai un ami écrivain qui est régulièrement édité, il a passé l’année dernière presque un week-end sur deux pour défendre et vendre ses bouquins en salon. Dans une certaine mesure, ça a payé, car il a réussi à en vendre pas mal. Mais qu’il arrête les salons, et les ventes chutent drastiquement, quand bien même son livre est présent dans toutes les grandes librairies (fnac, cultura, etc. …).
Pour ma part j’ai décidé pour mon deuxième ouvrage d’être édité au format numérique. C’est un véritable choix de ma part, car j’aurai pu être à nouveau édité au format papier. Le format numérique permet des prix beaucoup plus doux et élimine le problème de la distribution pour l’éditeur comme pour l’auteur.
Pour les petites maisons d’édition, je pense sincèrement que pour s’en sortir elles devront de plus en plus passer par l’impression à la demande. Or cela demeure possible pour une maison d’édition numérique, à partir du moment où elle s’en donne les moyens.
J’ajoute que je ne vendrai pas moins de livres je pense au format numérique qu’au format papier, surtout vu les efforts que ça demande pour défendre son bouquin. Je suis auteur, je ne suis pas commercial, c’est un autre boulot qui ne m’intéresse pas. J’ai apprécié les expériences en salon, en café littéraire, chez des libraires, j’ai rencontré des gens forts sympathiques, mais le temps passé me semble beaucoup trop important au final par rapport à l’impact réel sur les ventes. Je me suis fait une raison, nous sommes nombreux à écrire, dans une librairie l’immense majorité des lecteurs ira soit vers les têtes de gondole, soit vers les auteurs qu’ils connaissent déjà. N’oubliez pas que la plupart des lecteurs qui vont en librairie savent déjà ce qu’ils vont acheter, votre bouquin perdu au milieu de 3000 autres n’a pas beaucoup plus de chance de retenir leur attention qu’un ebook au milieu de tant d’autres sur la toile. La différence est que la promo sur le net est plus simple et plus rapide.
J’ai conscience que je peux paraître assez sévère dans mon constat, pourtant il n’y a vraiment aucun défaitisme là-dedans, cela ne me dérange pas, ça fonctionne ainsi, c’est tout.
Si j’avais les moyens d’écrire un nouveau Dune, je me donnerais à fond pour trouver un gros éditeur.
J’ai lu il y a pas longtemps Jarowski. Il n’y a pas de secret, le gars a bossé énormément sur ses bouquins, à un style pointu, ça se ressent tout de suite, il a les moyens d’être premier prix du jury et édité directement chez folio. Mais il n’y a pas de la place pour tout le monde à ce niveau-là. J’ajoute que si tu fais de la littérature pour enfant ou du polar régional, tu auras beaucoup moins de problème pour trouver un éditeur moyen que si tu fais de la poésie ou de la SF.
Alors pour la majorité des petits auteurs qui ne vendront que quelques centaines d’exemplaires, essentiellement à des proches ou à des gens qu’on rencontre, le format papier ne me semble pas plus adapté que le format numérique.
Je comprends bien que pour un premier bouquin, beaucoup voient le format papier comme une petite consécration, mais ma modeste expérience m’incline à croire que pour un petit éditeur, le format numérique est une alternative intéressante.
Cordialement,
Philippe D |
| | Nombre de messages : 34 Âge : 53 Localisation : Latitude : 45.133333 | Longitude : 1.833333 Pensée du jour : c'est effarant, mais je dois avouer que je suis incapable de penser... Date d'inscription : 05/03/2013 | Chasa / Petit chose Ven 14 Juin 2013 - 15:24 | |
| Hiendi Mond: peut-être est-ce un doublon, je n'en sais rien...
Philippe Devos: sympa ta réponse, elle a le mérite d'être très claire. Malgré mes neurones de blonde, j'ai capté le principal. Je vais donc continuer de suivre la ligne de conduite que j'avais élaborée, après je verrai... |
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