Plutôt à compte de lecteurs...

"à souscription" comme ils disent. J'en ai également fui un qui voulait publier "Souvenirs d'une Rose". Quand j'ai vu l'arrière-cour... j'ai refusé.

Comme tu dis, ce serait un peu faire la pu**

Pourtant, niveau réseau, je suis bien placée moi, je bosse déjà avec des gens de la littérature. C'est pas le souci. Une fois ce réseau épuisé, qui vend ? Si tu fais le boulot tout seul, ça va pas. Si tu fais les mêmes salons et ne vois tes livres déposés que chez les dix mêmes libraires, ça va pas non plus.
Même mon petit éditeur qui a coulé pour mon premeir roman avait envoyé le communiqué de presse dès la parution du bouquin !

Faut pas charrier... On ne peut pas se fier à quelqu'un qui ne croit pas en l'auteur. Comment pourrait-il alors le mettre en valeur ? Insensé.

QuiliQueen > Je suis entièrement d'accord avec toi, même si cela me fait mal de refuser un premier éditeur potentiel (à compte d'éditeur tout de même). Apparemment, il ne croit pas en mon bouquin, il veut juste essayer de gagner un peu d'argent sur mon dos, c'est une technique qui existe dans beaucoup de boite qui disent rechercher des commerciaux. Ils pressent le citron au maximum et n'engagent jamais la personne qui a utilisé tout son potentiel clients. Je ne pensais pas que les mêmes requins existaient dans le monde de l'édition, du moins pas sous cette forme.

Surtout que la mise de départ pour la maquette, la mise en page, etc... ne coûte pratiquement rien, contrairement à ce que les maisons d'édition à compte d'auteur essaient de nous faire croire. Je l'ai fait pour envoyer mon premier roman à un format plus agréable à lire (grave erreur, les éditeurs ont horreur d'un bouquin qui n'a pas l'air d'un projet...), j'ai fait relire mon bouquin pour l'orthographe, fait la mise en page sous word avec la table des chapitres, fabriqué la première et la quatrième de couverture avec photoshop et donné le tout à un imprimeur qui a tout "maquettisé" pour 50 euros, chaque bouquin me revenait à 13 euros. On est donc loin des 2 à 3000 euros demandés...

Lou Nichols a écrit:

- Non, car vous n'avez pas la diffusion... Mon rôle est de vous permettre de faire des salons (il me montre son emplacement, il est vrai, royal !), de vous placer dans toutes les librairies de France, à la Fnac...

,
WTF! Même en auto-édition, c'est possible d'y participer (à moins que je me trompe)... mais là, bien sûr que tous les frais seront à la charge de l'auteur.
Bref, l'éditeur est censé être là pour des corrections (t'as des bêtas-lectures par ici), de la mise en page/typo (tu dois sans doute avoir un logiciel de traitement de texte!), l'impression (okay, ça va te coûter cher en auto-édition, mais pas impossible) ainsi que de la DIFFUSION et PUBLICITÉ (normalement, il est censé s'être trouvé ses propres réseaux, ne pas compter que sur les tiens!) Et oui, l'auteur doit y mettre son effort en participant à des salons (mais il dit TOUS et je ne crois pas avoir compris que c'était ton métier principal, alors, pas vraiment le temps pour tous les faire, non?)
Bref, avoir une conversation de ce genre avec un éditeur potentiel ne m'intéresserait qu'en DERNIER recours, car ce n'est pas l'idée du travail de collaboration que je me fais avec un éditeur.

Ce n'est pas un éditeur à 100% à compte d'éditeur dans la mesure où on doit acheter des exemplaires impérativement à la sortie.

Monilet > Je ne crois pas qu'il faut que j'achète des exemplaires, je dois les vendre à mon réseau mais je ne dois pas les acheter à l'avance, c'est lui qui les distribue au fur et à mesure des commandes.

De toute façon, je ne suis pas sûre de le rappeler.

J'attends toujours les réponses de vrais éditeurs (même si j'ai une chance sur 6000 ! c'est toujours mieux qu'au loto !), et je me suis inscrite sur nouvelles plumes. On verra bien.

Citation :

Si vous n'avez-pas de réseaux alors vous n'intéresserez pas un éditeur, ce que l'on veut savoir c'est combien de livre vous serez capable de vendre.

Cet éditeur devrait savoir qu'il existe des éditeurs qui éditent à compte d'éditeur et qui mouillent leur chemise pour qu'un auteur se vende. Ils ont, du reste, tout intérêt à le faire. Pour ce qui me concerne, il n'existe nulle part, dans mon contrat, de clause m'obligeant à vendre ou à m'impliquer dans une quelconque opération de vente. Bien sûr, j'ai tout intérêt à créer des réseaux si je veux que mon bouquin touche un maximum de lecteurs, mais je ne suis pas un marchand, à la base. Sinon, j'aurais signé à compte d'auteur, car si je suis sûr (par ex.) de vendre 300 bouquins à 20€/volume et que ça me coûte (investissement) 3000 euros chez un éditeur, je fais un bénef de 3000 €.

Cet éditeur n'est qu'un marchand. Il n'y a qu'à visiter son site pour s'en rendre compte : c'est un super marché du livre, sans ligne éditoriale précise, sinon qu'on y trouve de tout. Bien sûr, un éditeur est un marchand, et vendre est sans doute sa raison d'être, mais il est aussi (souvent) un auteur ou quelqu'un qui aime la littérature. Il éditera un bouquin – et donc un auteur – qu'il aime et auquel il croit. Même si, comme c'est le cas pour la SF francophone (par ex.), le marché est peu porteur.

Voilà : tout est dit.

Giratempu > En ce qui concerne son site, tu as entièrement raison, il n'y a aucune ligne éditoriale, on y trouve de tout et n'importe quoi...

J'ai eu un contact avec un auteur de chez eux  : il m'a dit, pour la diffusion, tu te dém...des.