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| Problème de liaisons entre scènes. | |
| | Nombre de messages : 309 Âge : 36 Localisation : In my world Date d'inscription : 04/12/2012 | Spirit / Tapage au bout de la nuit Mer 15 Mai 2013 - 20:57 | |
| Bonjour à tous ! Alors comme dit dans le titre, je voulais vous demander des conseils au niveau des liaisons entre scènes. Je vous explique : étant une personne maladive de mon roman qui ne cesse de rajouter des scènes en plus, je me retrouve très vite confronter à un problème : Mon histoire se déroule environ sur une petite décennie. Du coup, étant à court souvent, je me sens envahie de : " un jour, il se passe ceci " ou " un matin, il arriva cela " " un soir... " Etc. Je viens alors vous demander si vous n'avez pas des astuces ? Bon bien sûr, j'ai essayé d'inclure la plupart de mes scènes à la suite d'une autre : Par exemple un perso tombe malade au cours d'un repas que je décris, plutôt que de mettre " un jour, il tomba malade " Ca rends plus fluide au niveau des enchainements des scènes. Mais je ne peux pas TOUJOURS faire ça. Car il y a moult flash back, moult saut en avant de plusieurs mois... voir années. (sur 10 ans forcément...) Donc voilà, tout les conseils sont bon !! Merci d'avance ! |
| | | Invité / Invité Mer 15 Mai 2013 - 21:10 | |
| Aïe aïe aïe j'avoue avoir les mêmes problèmes que toi (surtout que certaines de mes scènes se passent en parallèle... L'horreur...) alors je ne pense pas pouvoir t'être d'une grande aide. Perso, j'essaie de passer par des descriptions pour montrer qu'il y a une ellipse temporelle. Ou je change de chapitre pour montrer au lecteur qu'on change de lieu et qu'une scène se finit. J'espère pouvoir grappiller les conseils que d'autres te donneront et qui seront surement plus utiles. |
| | | Invité / Invité Mer 15 Mai 2013 - 21:11 | |
| Les flashbacks c'est bien, quand c'est bien mené.Quand c'est systématique c'est un peu moins agréable. Personnellement, il m'arrive d'écrire des scènes qui s'avèrent floue, quoi font même limite tâche dans le déroulement du Roman, MAIS, si a la fin de la scène le lecteur se dit : Ah mais c'est donc pour ça ! ", Gagné ! Ton lecteur se sentira " gratifié " et comprendra dans la dernière phrase le pourquoi du comment. Tout prendra son sens. ( Ex: les 30 dernières secondes d'Usual suspects, blablabla PAF ) En gros, tu balance un paragraphe qui s'éclaire au fur et a mesure pour que la lumière dirige l'oeil la ou tu veux. De la mise en scène quoi, à utiliser avec parcimonie pour conserver la surprise.
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| | Nombre de messages : 309 Âge : 36 Localisation : In my world Date d'inscription : 04/12/2012 | Spirit / Tapage au bout de la nuit Mer 15 Mai 2013 - 21:21 | |
| Merci de vos conseils Pour les flash back, effectivement, j'ai aussi quelques soucis au niveau du retour à la réalité. Du coup les nombreux " ceci me tira de ma rêverie " ou encore " je cessai de rêvasser " ou encore même ! " je quittai mes souvenirs pour ..." Ca devient usant à force ! du coup je manque de transitions... Enferz, mes flash back en plus ne sont pas si " important " pour la compréhension de l'histoire, mais ils permettent petit à petit de connaitre un peu mieux le personnage principal. (Et de tomber en sympathie pour lui, lui qui, à la base, se révèlerais plutôt être une belle tête de c*n ! ) Bref, tout ça pour dire que c'est assez compliqué, de trouver une bonne fluidité d'écriture PS : Enferz, je vois que tu es fan de Roger ! J'adore American dad moi aussi mais je n'ai pas suivie les dernières saisons snif.... |
| | | Invité / Invité Mer 15 Mai 2013 - 21:39 | |
| Les fameux rêves et autres divagations de l'esprit sont pratiques pour un roman, mais je pense, souvent sur-éxploitées. En tant que lecteur je trouve ca un peu facile quand l'auteur en use et abuse sans que cela fasse vraiment avancer le bidule. Si elles cassent le rythme, ça peut être une bonne chose. PS: Un jour, Roger dominera le monde et je serai son bras droit. |
| | Nombre de messages : 309 Âge : 36 Localisation : In my world Date d'inscription : 04/12/2012 | Spirit / Tapage au bout de la nuit Jeu 16 Mai 2013 - 0:42 | |
| Ah ben oui, les rêves et autres divagations, avec mon perso psychotique, y'en a pas mal aussi.... mdr ! PS : Le jour où tu seras le bras droit de Roger, moi, je serai celui de Stan pour lui barrer la route |
| | Nombre de messages : 293 Âge : 28 Localisation : En vadrouille entre la Bretagne et la capitale... Date d'inscription : 20/09/2012 | Zahra / Autostoppeur galactique Jeu 16 Mai 2013 - 7:16 | |
| Je me souviens aussi m'être posée la question, et j'avoue que pour ma part, je cherchais trop à lier toutes mes parties. Lis d'autres livres : sont ils enchaînés comme cela ? Non. Donc tu peux te permettre de ne pas systématiquement tout lier, ce qui pourrait paraître lourd. |
| | Nombre de messages : 309 Âge : 36 Localisation : In my world Date d'inscription : 04/12/2012 | Spirit / Tapage au bout de la nuit Ven 17 Mai 2013 - 4:23 | |
| Ben mon soucis c'est que la chronologie se passe sur 10 ans... donc forcément j'ai des saut dans le temps, des flash black etc. je peux pas toujours tout lier quoi lol
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| | Nombre de messages : 1687 Âge : 13 Date d'inscription : 21/11/2011 | Lohengrin / Chevalier au Pancréas Ven 17 Mai 2013 - 4:33 | |
| Sinon il y a bêtement l'astuce de la typographie - les flash backs en italique, par exemple, au lieu de "Dix jours plus tôt/Cela me tira de ma rêverie" qui peuvent être lourds à la longue.
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| | Nombre de messages : 36 Âge : 32 Localisation : (ct,x,y,z) dans notre espace-temps. Pensée du jour : Un esprit sain dans un corps sain. Date d'inscription : 17/01/2013 | Mélisande / Petit chose Ven 17 Mai 2013 - 4:36 | |
| Bonsoir, Une méthode consiste à dater, tout simplement, tes événements. Certains auteurs notent la date et le lieu de chacun de leurs chapitres. C'est très pratique lorsqu'on rédige du roman historique, par exemple. Sinon, tu peux aussi utiliser des moyens détournés pour donner une indication de la date. Par exemple, te référer à des datations relatives aux personnages, comme par exemple "J'ai rencontré Dean quelques semaines avant la mort de mon père", ou bien "il est venu deux ans après que nous ayons quitté Denver". Tu peux également utiliser le narrateur pour dater (à condition, bien sûr, que tu acceptes de le faire parler...). S'il nous dit qu'il avait 20 ans lors de tel événement et que le reste se passe lorsqu'il en a 30, on comprendra Bonne continuation. |
| | Nombre de messages : 309 Âge : 36 Localisation : In my world Date d'inscription : 04/12/2012 | Spirit / Tapage au bout de la nuit Ven 17 Mai 2013 - 4:40 | |
| Merci pour ces astuces ! Lohengrin, pour l'italique je l'ai déjà utilisé pour un flash back (un qui a perturbé le personnage et qui est un minimum important pour moi) Quant aux dates je ne sais pas, c'est compliqué d'inclure ça en plein milieu d'une scène, mais ouais c'est pas mal, mais je ne sais pas du tout ce que ça pourrait donner. En tout cas cette idée de dater me parait intéressante !! Je vais étudier la question, merci encore Mélisande |
| | Nombre de messages : 392 Âge : 28 Date d'inscription : 19/03/2013 | Float / Tapage au bout de la nuit Ven 17 Mai 2013 - 8:20 | |
| Ce que tu appelles des flash-backs, c'est des scènes entières ? Il y a une différence entre les scènes racontées qui se sont passées dans un passé antérieur au récit et ce qu'on peut appeler les évocations. Les premières, il faut vraiment les limiter, sinon tu vas donner la nausée au lecteur : les secondes tant que ça n'explique pas une situation mais que ça semble toujours apporter quelque chose au personnage et à la situation, c'est même plutôt intéressant de les utiliser (il y a même un temps qui est dédié à ça^^ : le plus que parfait). Ici, tu n'auras pas besoin d'utiliser des termes de liaison, jongler avec les temps (le futur antérieur, l'imparfait et le pqf, liés au passé simple, ça fait une sauce vraiment appétissante qui permet d'avoir une vision d'ensemble d'une situation -- ce que permet pas le cinéma par exemple).
S'il s'agit de "scènes" là encore attention à ce que tu définis par scènes. L'intérêt de la narration, c'est de porter plus d'attention, mettre en relief, les scènes importantes. C'est toujours une question de choix. Si ce n'était qu'une question d'événements à situer les uns les autres ce serait un simple travail d'imagination ou d'information. Or il faut adopter un point de vue cohérent qui doit se traduire par l'importance donnée à certaines scènes. C'est pas si simple à faire. Tu te retrouves avec tout un tas d'événements étalés dans une période donnée et ton rôle n'est pas dans les retranscrire, mais de les lier les uns aux autres. Et là effectivement tu vas peut être être amené à n'évoquer que certains de ces éléments plus tard. Ce qui dans "la vie imaginée" peut représenter une scène (par exemple une rencontre) ne va pas forcément donner une scène narrée dans le récit : ça ne peut être qu'une phrase. Tout dépend de l'importance des faits et c'est pas quelque chose qu'on improvise. Certains ont les situations en tête, savent "ce qu'il s'est passé" et ils pensent qu'ils vont pouvoir s'en sortir en évoquant et narrant simplement au fil de la plume. C'est l'impro la plus totale et tu peux être sûr de te retrouver avec une construction incohérente. Donc le tout n'est pas de savoir comment lier les scènes mais comment les imbriquer dans une cohérence générale.
Parce que si ce ne sont que les expressions de liaison... prends un livre au hasard et note-les. Repère les types de locutions utiles et intègre en les adaptant à ton récit celles qui te semblent les plus appropriées. Ce sont souvent des groupes de mots assez simples mais la manière de les utiliser elle ne l'est pas : il faut que le raccourci corresponde à la cohérence (toujours) du récit. Parce qu'un de ces raccourcis c'est un peu comme le signe d'un tournant décidé par l'auteur ; et s'il n'y a aucune raison de s'arrêter sur une situation, un événement, une évocation, une scène non signifiants, l'effet grisant d'accélération temporel qu'apporte ces mots de liaison est totalement foutu en l'air. Ce sont les Delorean du récit : sans elles pas de voyages temporels, mais c'est bien compliqué de savoir les conduire.
"Les derniers jours de Mars..." "alors qu'il avait passé ces jours à" "lorsque son temps était partagé entre" "ce n'était qu'à une époque bien antérieure..." "en arrivant dans la ville il s'était" "quand il avait..." etc.
Regarde sur Internet à "subordonnées circonstancielles de temps" ou à "proposition subordonnée conjonctive de temps", t'auras une tonne d'exemples. |
| | Nombre de messages : 116 Âge : 41 Date d'inscription : 24/04/2013 | Miguel V. / Barge de Radetzky Ven 17 Mai 2013 - 21:44 | |
| Sinon, tu peux commencer chaque chapitre par la date précise, comme un titre... |
| | Nombre de messages : 309 Âge : 36 Localisation : In my world Date d'inscription : 04/12/2012 | Spirit / Tapage au bout de la nuit Ven 17 Mai 2013 - 21:45 | |
| Coucou Float, non ce n'est pas des expressions de liaisons que je cherche, mais bien de nouvelles méthodes En fait pour être plus précise, mon histoire est déjà à l'imparfait/passé simple pour le récit de base. Mais en fonction de ces flash back, ça passe au plus que parfait et passé composé (je crois) Le personnage raconte les 10 dernières années de sa vie, plus ou moins. Mais c'est dans ce récit, qu'en fait, il coupe pour raconter un évènement antérieure, du style : " Le mois dernier, je suis sortie de chez moi, et je suis tombé sur une affiche publicitaire qui m'a interpellée. Aussitôt, le souvenir de ce produit m'était revenu... C'était il y a 5 ans, lorsque je sortais du coiffeur... "Bon c'est n'importe quoi ce passage hein, juste pour montrer mon mode de fonctionnement complètement foireux EDIT : Non Miguel.v , parce que il peut y avoir des flash back en plein chapitre |
| | Nombre de messages : 141 Âge : 31 Localisation : Dans les embouteillages Pensée du jour : I'm a poor lonesome cowboy drowned in linear algebra and diagonalization... Date d'inscription : 26/11/2012 | Plin / Barge de Radetzky Mer 12 Juin 2013 - 6:22 | |
| Coucou Spirit ! Je suis une grande fana des dialogues, alors ce que je fais c'est que j'écris :
"- Oh, tu es allé chercher du pain aujourd'hui ? Il n'y avait pas pensé, il faisait. (ceci, cela). C'était comme la fois où (machin). A cette époque, gnagnagna... - Oh, jte parle !!" J'entrecoupe.
Evidemment, si ton histoire se passe sur une période aussi longue, c'est difficile. Mais tes problèmes de transition peuvent passer inaperçu avec une petite action dans le présent bien intercalée.
Autre technique : mon héros pense à son histoire et puis... "Il pensait à son histoire... gnagnagna Machin lui avait dit qu'il aurait mieux fait de ne pas placer son argent chez Dexia. Il entendit brutalement le troisième étage de son immeuble s'écrouler mais n'y prit pas garde et se resservit une tasse de thé. Ah, le scandale de Dexia. Ca avait fait les choux gras de la presse à cette époque. Heureusement qu'il n'y avait mis qu'une petite partie de sa fortune"
et puis comme ça tu peux embrayer, embrayer, perdre un peu le lecteur dans les flashbacks, sans avoir à justifier un éloignement par rapport au récit. Et quand tu veux revenir à la narration, tu sautes une ligne, et pouf ! ni vu ni connu.
Voilà !
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