- Jo Ann v. a écrit:
- Je parle surtout d'auto-publication parce qu'un auteur ne peut pas s'éditer (genre corriger) lui-même.
Je me base sûrement sur les termes anglais editor et publisher. Le premier fait le travail éditorial, le second publie/vend, ce sont deux prestations complètement différentes.
Ah ! Je trouve quelqu'un qui fait la même distinction que moi ! et pour les mêmes raisons !
Et c'est rigolo que @Mahili fasse l'interprétation inverse.
Effectivement, le terme "éditeur" français se traduit "publisher" en anglais...
Et le publisher c'est celui qui fait la publication effective, qui prend la responsabilité de mettre le livre sur le marché. C'est lui qui prend en compte les attentes des lecteurs de recevoir un produit fini et commercialisé correctement : texte corrigé, mis en page et formatté correctement, couverture, 4ème de couverture, référencement, politique tarifaire et de diffusion etc.
Et le plus souvent, c'est le publieur qui prends les risques financiers en sous-traitant les travaux qu'il ne peut pas faire lui-même de manière optimale.
Alors qu'en anglais, l'editor c'est celui qui fait les relectures et corrections.
Personnellement, j'utilise le terme auto-éditeur pour ceux qui font les relectures eux-mêmes... (avec toutes les erreurs induites par le manque de distance),
et auto-publieurs pour ceux qui prennent à bras le corps toutes les responsabilité de la publication.
Il y a aussi la troisième catégorie, bien connue sur ce forum, des "comptes d'auteurs". Là, l'éditeur garde tout le pouvoir éditorial (et une bonne part des bénéfices) et laisse les risques financiers à l'auteur. A éviter évidemment absolument...
Je lis en anglais, où l'auto-publication commence à perdre la mauvaise image issue du "compte d'auteur", entre autre grâce au succès de nombre d'auteurs auto-publiés en numérique, et on n'en est clairement pas encore là en France... Mais à mon avis ça viendra.