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ethyt a écrit:

là il tourne à 10000 mots j'aimerai partir sur un texte à 50000

Bon, je vais essayer de te donner des conseils pour rallonger une histoire. Je suis moi-même en train de transformer une vieille nouvelle en roman. Elle était bouclée en moins de 3000 mots, ici, j'en suis déjà à plus de 6000 mots... je suis seulement au chapitre  deux :mrgreen:Mais après, je ne suis pas une spécialiste non plus.

Bref, agrandir une histoire, ce n'est pas une mince à faire et demande tout de même un grand sens du sacrifice par rapport à des passages déjà écrit. Comme l'a dit Bernard Werber, je le cite:

Citation :

Ne pas avoir peur de tout recommencer. En général le premier jet est imparfait. On a donc deux choix, soit le rafistoler comme une barque dont on répare les trous dans la coque avec des bouts de bois, soit en fabriquer une autre. Ne pas hésiter à choisir la deuxième solution. Même si l'informatique et le traitement de texte autorisent toujours des rafistolages. C'est un peu comme le "master mind". C'est parfois lorsqu'on a tout faux qu'on déduit le mieux comment faire juste. J'ai refait 120 fois "les fourmis" et franchement les premières versions n'étaient pas terribles.

Donc, ne te décourage pas devant le travail qu'il y aura a fournir pour ton histoire. Ecrire demande du temps, mais si c'est ton envie d'écrire cette histoire, tu dois pouvoir y arriver   Mais je te le dis tout de suite, au vu de ce que j'ai lu, tu auras beaucoup de boulot! Ton texte est vraiment rempli de fautes facilement évitable et il y aussi des incohérences et il manque beaucoup d'information pour que le lecteur puisse se sentir emporté par ton histoire. Il manque du relief, que ce soient tes personnages ou tes décors, on ne les visualise pas du tout et donc, au final, on n'a pas de repère, pas d'intérêt et pas de curiosité pour attendre ce qui va suivre. Cela manque de mystère et ce même si c'est un roman fait pour de jeunes ados. Ils ont besoin de s’identifier, s'attacher ou de détester un personnage. Or, dans ton début, on ne sait pas s'y attacher car finalement, ce ne sont que des noms

Le point positif, c'est que j'aime le thème. J'adorais Charlie et la chocolaterie et le principe de découvrir les secrets d'un cube pour être élu est bien pensé, c'est plus élitisme que de trouver un ticket d'or dans du chocolat (j'ai un sudokube chez moi, mais j'ai pas encore su le terminer   ). Après, battle royal, c'est pas trop mon truc, mais les livres où il y a des morts ne m'effraie pas. Le mélange des deux thèmes est étonnant, mais semble logique. Dans Charlie et la chocolaterie, il n'en restait plus qu'un aussi  

Sinon, pour en revenir à la longueur, il faut décortiquer le fil rouge ou le fil conducteur de l'histoire.
Un récit possède le schéma suivant:

1. La situation initiale (qui peut parfois être expliqué dans un prologue): plante le décor de l'histoire;
   
2. L'élément perturbateur: altère la situation initiale et provoque les péripéties;
   
3. Les péripéties: les aventures vécues par le(s) personnage(s);
   
4. L'élément de résolution: ce qui va mettre fin aux péripéties;
   
5. La situation finale (qui peut parfois être expliqué dans un épilogue): une fois les péripéties finies, comment le(s) personnage(s) se sent(ent), quel est leur avenir...
   

A toi de les compléter, en sachant que plus tu les décrira, plus ton roman alignera les mots. Après, je ne peux pas garantir que tu atteindras les 50000 mots, mais tu auras une base pour savoir les points à travailler pour étoffer ton histoire. Sans oublier, qu'à cela, s'ajoute une possible description des personnages et des lieux

Bernard Werber conseillait, je cite:

Citation :

Soigner les caractères des personnages principaux en faisant une fiche avec leur description physique, leur tics, leurs vêtements, leur passé, leur blessures, leurs ambitions. Prenez pour fabriquer un personnage des caractéristiques à vous ou a des amis proches. Bref, des êtres que vous connaissez un peu en profondeur. Il faut les rendre attachants et crédibles. Il faut que les gens puissent se dire "Ah oui, ce genre de personne cela me rappelle un tel". Qu'ils se reconnaissent en eux, c'est encore mieux.

Et Henri Loevenbruck conseillait, je cite:

Citation :

- Les personnages. Pour moi, ce qui fait la force d'un livre, ce n'est ni son genre, ni son contexte. Ce sont les personnages. Plus ils sont profonds, crédibles, vivants, plus votre roman - à mon avis encore une fois - sera fort. Il ne faut pas hésiter à fouiller le passé de vos personnages. A savoir ce qui va motiver leurs choix. N'hésitez pas à vous inspirer de gens que vous connaissez…
- Ne négligez pas les descriptions ! C'est souvent ce qu'il y a de plus ennuyeux à faire, les descriptions. Et pourtant, décrire l'univers dans lequel évoluent vos personnages est essentiel. Il ne faut pas hésiter à situer chaque scène dans l'espace. Donner des couleurs, des sons, des lumières, des odeurs, donner de la vie !
De même, n'hésitez pas à couper vos dialogues de quelques petites descriptions, mettez vos personnages en mouvement, faites-leur faire quelque chose même quand ils parlent. Allumer une cigarette, boire un verre. Bref, faites-en de véritables êtres humains…

Bien sûr, pour un roman qui cible les jeunes ados, les descriptions seront moins complexes, mais seront tout de même utile. Dans Charlie et la chocolaterie, le début commençait par une description de sa famille. Chaque personnage était décrit pour que l'on comprenne bien leur défaut qui était volontairement mis en avant avec exagération.