Bonsoir ^^ Voilà j'ai eu une idée de texte fantastiqu, et j'ai essayer de la mettre sur papier. J'ai toute l'histoire en tête, mes personnages secondaires sont près à faire leurs apparition (je ne sais pas si on écrit "apparition" comme ça) mais je n'arrive pas à faire mon personnage principal. J'ai le nom, les origines, je pourrai faire sa carte d'identité si je le voulais, mais je n'arrive pas à aller plus loin. Je voudrais le faire avec un fort caractère, un peu hypocrite, super sociable, bref le contraire de la timide trop franche que je suis, et faire en srte de forger son caractère (en mieux) au fur et à mesure. Mais je n'arrive pas à m'y attacher, comme c'est tout le contraire de moi, j'ai peur de ne pas la rendre crédible. D'où ma question:
-Comment "incarner" le contraire de nous-même? (je viens de me rendre compte que ma question est super philosophyque)

La première nécessité est de comprendre ce personnage, ce genre de personnes en fait. Tu veux que ton personnage soit forcément hypocrite ou c'est un défaut que tu rattaches nécessairement à la sociabilité ?

Oui je comprends, enfin je sais qu'il est comme ça, don c'est normal qui fasses ça... Mon personnage ne peut pas être parfait, et je voudrais mettre un défaut dominant, et je voulais etre celui là... L'hypocrisie est le défaut dominant en fait.

Ce que je te propose, c'est d'écrire des extraits, comme des courtes nouvelles, qui mettent ce personnage en scène. Tu vas devoir imaginer ses réactions dans certaines situations où son caractère sera obligé de se révéler (exemple, il doit se faire pardonner d'un ami, se créer de nouvelles relations...).

PS : oui, apparition s'écrit bien comme ça.

Pourquoi ne pas le poser sur le papier, avec ce que tu es capable d'y mettre à présent et voir comme il évolue ?

Il ne dévoilera pas tout de lui-même dès sa première apparition, de toute façon.

S'ils sont bien amenés dans l'histoire, les personnages font ensuite leur vie, et c'est à toi de les suivre.

Si ton personnage principal se révèle hypocrite, ça viendra naturellement sous ta plume. S'il révèle d'autres défauts ou qualités, également.

Pour autant, le problème peut aussi venir de la matière, c'est-à-dire des connaissances et des expériences dont tu disposes et qui te permettent de créer un personnage crédible, à partir de traits de caractère réalistes. Si c'est là que le bât blesse, il va te falloir enrichir ton propre catalogue, en lisant, regardant des films, des séries... et surtout en vivant ta vie !

Décrire et faire vivre des personnages nécessitent d'être en empathie avec eux, c'est-à-dire d'avoir la capacité à se mettre à leur place.

C'est fort utile pour écrire, mais c'est de toute façon une qualité appréciable pour bien vivre en société. C'est quelque chose que tu peux travailler assez facilement. Il te suffit d'observer les gens qui t'entourent, et de t'interroger sur ce qui les pousse à agir ainsi. Essaie de voir avec leurs yeux, de t'identifier à eux.
Et si tu dois décrire un hypocrite, alors trouve-toi un hypocrite comme sujet d'étude.

mon personnage a moi est aussi mon contraire, met je l'ai mit sur papier, je l'ai dessiner, mit dans diverse situation et je l'ai même jouer. Sa tisse de faux lien et permet de plus connaitre son personnage.

Je suis surprise qu'il faille dresser une fiche de personnage...
N'est-il pas plus simple de laisser ton personnage évoluer au fil du roman ? Si tu présentes intégralement les personnages dès le début, où se trouve le mystère, le plaisir de lire et de découvrir les réactions ? Et pour ta part, l'écriture sera un calvaire, elle ne contiendra pas de surprises. Et puis, le genre fantastique exige une partie cachée...

Si tu éprouves des difficultés à traduire un caractère hypocrite, référence-toi à toutes les oeuvres fantastiques... Tom Jedusor, Boromir, pour ne citer qu'eux. Ils agissent toujours dans un but intéressé en feignant le contraire...

donc, en gros:
1/ Je me documente sur les personnages comme le mien (genre Tom Jedusor), j'essaye de voir pourquoi ils agissent ainsi et de me mettre dans leurs peau.
2/ Dès que je suis arrivé à comprendre Tom, j'essaye maintenant de comprendre mon personnage
3/ Je le dessine (enfin j'essaye!), je le joue bref je devient lui
4/ J'écris les scènes importantes de son point de vue
5/ Et après, je commence le premier chapitre, le deuxième... Bref de fil en aiguille

Je ne suis pas sûr si c'est exactement cela que vous avez voulu dire, mais en gros c'est ça non ?

Laisse-le évoluer dans ton crayon.
Et peut-être même que tu auras la surprise qu'il devienne totalement différent de ce que tu croyais qu'il serait
Parfois, il faut laisser les personnages prendre les commandes

Minili; je ne vois pas vraiment l'intérêt de dessiner ton personnage à part le rendre plus banal, et, en quelque sorte, plus "humain"... Il vaut mieux qu'il reste une idée.
Je crois qu'il ne faut pas se limiter à un schéma de personnage, mais à l'intringue elle-même et se laisser porter par l'histoire que tu veux raconter. Et puis, pourquoi vouloir les présenter dès le début et pas laisser la liberté au lecteur de se les imaginer et de découvrir leur caractère au fil du récit. Aux poubelles scolaires les longues descriptions physiques et morales !
Certains personnages sont acteurs, d'autres spectateurs, d'autres porte-paroles. Ils couleront naturellement dans le récit sans que tu doives en faire un moule que je vois comme un frein à l'écriture et une course vers la page blanche... Sauf si tu es du type écrivaine hyper organisée qui ne se passe pas de plan précis et de fiches. C'est à toi de voir, en fait.

Sinon étrange question que tu poses, pour ma part, lorsque j'écris, je vis au travers de mes personnages jusqu'à devenir "eux" -même qu'ils hantent mon quotidien -. Leurs réactions me viennent naturellement sans que je doive y réfléchir...

Séléné.C a écrit:

Laisse-le évoluer dans ton crayon.
Et peut-être même que tu auras la surprise qu'il devienne totalement différent de ce que tu croyais qu'il serait
Parfois, il faut laisser les personnages prendre les commandes

Tu sais, tu as complètement raison. J'ai commencé à écrire, et je me rends compte qu'en fait, je la fais un peu voir comme la bonne poire naïve (la preuve, elle héberge un inconnu qui volait dans son frigo parce qu'il était à la rue et son ancienne mailleure amie qui à fugué de chez elle)