PortailAccueilRechercherS'enregistrerConnexion
Partagez
Aller à la page : 1, 2  Suivant
 

 [Inspiration] Cinq trucs pour déchirer sa face à la page blanche

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

 
Fat Jésus
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  1738
   Âge  :  48
   Localisation  :  Paris
   Pensée du jour  :  Je s'apelle Prout
   Date d'inscription  :  28/04/2009
    
                         
Fat Jésus  /  Crucifixion en rose


Voici un petit article que j'ai trouvé ici : http://www.cracked.com/blog/5-tips-punching-writers-block-in-face/

J'en ai fait une traduction rapide, sans me relire, donc les tournures de phrase bizarre et les fautes sont légion, mais c'est compréhensible.

En tout cas, quelques petits conseils bien sympa.

Cinq trucs pour déchirer sa face à la page blanche
Traduit de l'article par Robert Brockway

Les gens me demandent fréquemment des conseils d'écriture, parce que le monde de l'écriture professionnelle est aussi compétitif qu'il est désiré, parce qu'ils me confondent avec le grand poète du même nom, peut-être tout simplement parce que le monde est injuste et que le Dieu Des Mots adorerait les voir se planter de la façon la plus extravagante et la plus humiliante possible. Mais ce qui préoccupe vraiment ces personnes, à en juger par le nombre de ces requêtes : peut se résumer en une seule chose : "Comment est-ce que peux passer outre la malédiction de la page blanche ?" Bien que je ne sois probablement pas la personne qui peut vous aider sur la qualité de votre texte, je peux certainement vous aider sur la quantité. Si votre muse est en train de se bronzer les doigts de pied en éventail, essayez ces petites astuces, et dites à cette grosse feignasse de se ramener les fesses et de se remettre au travail.

NUMERO 5 : CONNAISSEZ CE QUE VOUS ECRIVEZ

Un vieux proverbe dit "écrivez ce que vous connaissez", et c'est un bon conseil. Comme mise en garde, j'ai préconisé que vous ne devez "écrire ce que vous connaissez" que si ce que vous connaissez est intéressant, original ou en vaut la peine. Si "ce que vous connaissez" se résume à comment se masturber devant les rediffusions du Cosby Show, pas la peine, je connais par coeur. Bien meilleur conseil est "Connaissez ce que vous écrivez". Entre mon emploi à plein temps et mes livres, je suis constamment à cheval entre fiction et non-fiction. J’interagis aussi avec beaucoup d'écrivains débutants dans ces deux genres, et j'y trouve un étrange sentiment exprimé par ces deux catégories. Les écrivains de non-fiction pensent qu'ils pourraient facilement écrire de la fiction, parce que cela demande beaucoup moins de recherche. Et les écrivains de fiction pensent qu'ils ne pourraient pas écrire de non-fiction, parce qu'ils passeraient trop de temps en recherche, et pas assez à écrire. Ce à quoi je peux seulement répondre : "Vous êtes tous des cons, personnes que je viens juste d'inventer". Est-ce que la scène principale de votre roman d'aventure se passe dans votre salle à manger ? Non ? General Kill McKillian n'affronte pas Bigg Meatchest dans votre jardin, pour décider du sort de l'univers ? Alors vous avez besoin de faire de la recherche. Si vous ne pouvez pas visiter chaque endroit dont vous vous servirez dans votre fiction, cherchez à contacter quelqu'un qui pourrait. Posez leur des questions. Regardez le plus de photos possible - mince, nous avons Google StreetView, maintenant ! Ça ne remplace pas le réel, bien sûr, mais c'est un gros avantage par apport aux auteurs du passé, qui devaient mettre une perruque sur le chat, plisser les yeux dans le jardin, et prétendre qu'ils étaient en Afrique. Ce que je veux dire est, si vous êtes coincé devant la page blanche, la question importante à se poser est la suivante : pourquoi est-ce que cette page est blanche ? Vous devriez avoir des piles de recherches, notes et images qui vous attendent , et ça, même si imaginez un endroit complètement nouveau.
Mon dernier roman se déroule dans une ville dystopienne, située entièrement dans un énorme gratte-ciel -- évidemment, je n'avais pas les moyens de visiter la Tour De Terreur du Docteur Funeste pour pouvoir prendre des notes en personne, donc j'ai du inventer. Mais d'abord, je me suis documenté sur les techniques de construction des mégastructures, j'ai visionné des milliers d'images de tours d'habitation chinoises surpeuplées et de HLM sud-africains immenses. Quand est enfin arrivé le moment d'écrire, je ne contemplais pas la page blanche en paniquant; je contemplais la misère collective de notre espèce et l'exploitait pour mes propres fins.

Et c'est pour ça qu'on écrit !

NUMERO 5 : CONNAISSEZ CE QUE VOUS ECRIVEZ|/b]NUMERO 4 : ACCEPTEZ QUE VOUS ALLEZ ECRIRE DE LA MERDE

Vous êtes un écrivain médiocre.
Mais c'est pas grave, c'est vrai de tout le monde. Les grands écrivains n'existent pas; il n'y a que des écrivains médiocres avec des idées formidables et la patience de les forger. Vonnegut a dit une fois qu'il existait deux types d'écrivains : les fonceurs et les forgeurs. Les fonceurs vomissent tout ce qu'ils peuvent sur la page, puis réécrivent un nombre incalculable de fois, jusqu'à ce qu'ils aboutissent à quelque chose qui semble cohérent. Les forgeurs travaillent phrase par phrase, ne continuant leur route que lorsqu'ils ont atteint la perfection. La plupart des écrivains débuts pensent qu'il existe une troisième catégorie que Vonnegut aurait oublié : la belle princesse Disney du monde littéraire, qui n'aurait qu'à embrasser la page une fois pour faire apparaître un chef d'oeuvre complètement terminé.
Vonnegut n'a pas mentionné la princesse, parce qu'elle n'existe pas.
Les fonceurs et les forgeurs ont une chose en commun : l'agonie. Ils agonisent sur le travail encore et encore et encore, jusqu'à ce qu'ils obtiennent quelque chose qui les satisfasses. Que vous écriviez phrase par phrase ou revisitez la totalité de votre oeuvre à la fin, cela ne fait aucune différence. Vous avez besoin d'avoir quelque chose - même si ce n'est qu'un seul mot - que vous pouvez raffiner. La page blanche vient de la panique des possibilités : vous pouvez faire tellement de choses, que vous ne faites rien. Éjectez cette pensée de votre tête, et couchez sur la feuille de papier quelque chose que vous savez, avec certitude, sera de la merde. Qu'importe qu'il s'agisse d'un paragraphe médiocre rempli de rebondissements éculés et de dialogues clichés, une simple phrase avec six adverbes et aucun non, ou juste le mot ''penisgasme' en majuscule suivi par quatre points d'exclamation et un 1 - donnez vous la permission de merder avec brio. Vous avez tout le temps que vous voulez pour corriger tout ça.  Vous n'envoyez pas chaque lettre à l'Académie Française une fois que vous avez fini; vous pouvez toujours changer les choses. Et si cela craint vraiment, vous pouvez toujours tout supprimer avant que quelqu'un ne le voie, brûler le clavier sur lequel a été tapé cette hérésie, et ensuite vous bourrer la tronche si fort que vous engueulerez votre canapé pour avoir eu l'outrecuidance de vous juger.

NUMERO 3 : DETERMINEZ CE QUE VOUS ECRIVEZ

Ceci est peut être le conseil le plus intuitif et le plus évident que l'on puisse donner, et pourtant, il surprendra toujours un nouvel écrivain : déterminez ce que vous voulez écrire avant de commencer à écrire.
Est-ce que vous voulez écrire le prochain grand roman ? Cette définition est bien trop vague.
Est-ce que vous voulez écrire un livre d'amour travelogue/aventure à propos d'un homme qui tombe amoureux tout en perdant sa foi... en même temps qu'il se bat contre son jumeau perdu qui essaie de résoudre le mystère du Vatican ? C'est beaucoup trop spécifique.
La limite d'un roman se situe à quelques centaines de millier de mots. Il n'y a que quelques oeuvres rares qui dépassent ce nombre et restent lisible. Certains auteurs arrivent même à le faire de façon routinière, comme Neal Stephenson, qui s'est apparemment donné comme mission de noyer le monde dans ses livres pour venger une injure dans son enfance. Je suppose que vous n'êtes pas Neal Stephenson, et si vous l'êtes : Salut, et merci de me lire, j'ai adoré The diamond age. Ça vous dirais de venir dans mon fourgon mystérieux pour raisons non spécifiés ?
La réalité est celle-ci : vous avez entre 100.000 et 200.000 mots pour raconter une histoire. Je sais, quand vous êtes assis là à lutter avec la première ligne, c'est comme dire à un poisson qui se débat dans le fond de la barque qu'il n'y a juste qu'un peu d'océan dans le monde. Mais si vous avez du mal à démarrer, c'est peut-être parce que vous n'avez pas encore défini votre point de départ. Si vous voulez écrire un roman littéraire émouvant, pourquoi ne pas étoffer cette description de quelques mots avant de démarrer ? Si vous voulez écrire un thriller paranormal légal romantique de science-fiction, essayez d'enlever un ou deux mots avant de commencer.
Parce que croyez moi, vous n'avez pas la place d'inclure toutes les nuances de l'air du temps avec votre histoire classique d'un homme qui jouis des feux d'artifice. Et vous n'avez pas la place d'écrire un livre traversant les genres et qui inclue les meilleurs éléments de Jane Eye, Catch-22, World War Z, Cinquante nuange de greys et Démineurs dans le  premier roman de rom-com-zom-dom-bomb.

NUMERO 2 : NE METTEZ PAS LA CHARRUE AVANT LES BOEUFS

Est-ce que vous vous posez des questions sur le marketing, la promotion, ou sur les avantages et inconvénients du compte d'éditeur par rapport au compte d'auteur ? Vous avez peut-être oublié un problème un peu plus urgent : avez vous fini votre putain de livre ?
Vous seriez étonné par le nombre de personnes dont la première question qu'ils me posent est : ''Je vais écrire un livre, est-ce que je dois passer par le compte d'auteur ? Comment je fais pour trouver un agent ?''
Publier quoi ? Vos bonnes intentions ? Un agent pour quoi ? Vous aspirations nébuleuses ? Vous n'avez rien pour le moment !
Vous avez une idée vague et une impulsion. Vous pourriez tout aussi bien me dire que vous pensez aller vous acheter un panini, et que vous aimeriez d'avoir savoir dans quelle toilette vous allez l'évacuer. Vous vous préoccupez d'un future hypothétique, et cette préoccupation empêche ce futur d'arriver. Même si vous étiez juste là à contempler votre page blanche, vous seriez déjà plus productif que l'écrivain qui n'a même pas ouvert son traitement de texte. En tant qu'êtres humains, nous partageons tous la même façon d'être stupide : on remet toujours tout au lendemain, mais nous savons que ce n'est pas bien, alors nous nous rassurons en essayant de changer cet acte en pensant être productifs sur d'autres aspects qui ne sont pas l'écriture même.
''Ce n'est pas que je ne suis pas en train de nettoyer le garage; je pratique juste d'abord l'art suédois de planification de l'espace de rangement''
''Ce n'est pas que je ne suis pas en train d'écrire ma thèse; je suis juste en train de chercher quelle police de caractère serait la plus efficace pour transmettre des données numériques sous lumière tamisée''
''Ce n'est pas que je ne suis pas en train d'écrire mon livre: je suis juste en train de chercher quelle partie de la population serait intéressées par un eBook sur Kindle dans le genre horreur-érotisme sur île déserte''
Oui, ce que vous faites semble à première vu un peu plus productif que de jouer à World Of Warcraft jusqu'à ce que vous saigniez des yeux, mais vous n'êtes toujours pas en train de travailler sur ce qui est vraiment la tâche à accomplir.

NUMERO 1 : ARRETEZ DE VOUS PREOCCUPEZ D'ORIGINALITE

Vous savez ce que personne n'a jamais écrit ici ? Une histoire sur des sirènes hermaphrodites se déroulant entièrement dans le cyber-espace.
Vous avez raison. Personne n'a jamais fait ça pour le moment. Et pour une bonne raison : Transplash : ports ouverts sera probablement un livre pourri dès que j'aurai fini de l'écrire.
La plupart des nouveaux écrivains sont obsédés par la nouveauté. Ils ne veulent pas écrire quoi que ce soit qui a déjà était écrit avant, ou encore pire, être accusé de pomper sur un autre livre. Mais même si cela semble aller contre votre intuition, l'originalité devrait être la dernière de vos préoccupations. Pratiquement toutes les histoires ont déjà été racontées. Toutes les principales intrigues et structures de récit sont vieilles de plusieurs millénaires, et si vous regardez avec suffisamment d'attention, même Die Hard 4 n'est qu'une resucée de Beowulf. A moins qu'il ne s'agissent de L'épique de Gilgamesh, votre livre n'est certainement pas le premier à avoir coucher ses concepts principaux sur la page. Les bons livres ne sont pas jugés par leurs nouveautés, ou sinon les livres modernes avec le plus de succès ne seraient que des pictogrammes aléatoires avec de la matière fécale barbouillée artistiquement. Hey, personne n'a encore écrit d’anthologie de panneaux piétons avec de la crotte, jusqu'ici - je tiens un best-seller !
Le problème, ce n'est pas la singularité. C'est la capacité à aller de l'avant. Si vous avez peur que votre rythme est trop semblable à celui de Harry Potter, ne l'écrivez pas à l'envers dans un miroir, essayez juste d'être honnête et respectueux de votre audience. Si vous avez peur que votre personnage principal ressemble trop aux protagonistes d'Italo Calvino, vous n'avez pas besoin en plus de changer votre molécule d'eau omnisciente en nain. Faites juste parler votre bonhomme avec votre voix, et dites à ceux qui vous critiquent que c'était un hommage. Personne n'a rien à dire contre les hommages.
Ce truc est pratiquement un champ de force littéraire.


Dernière édition par Fat_Jesus le Sam 13 Avr 2013 - 13:15, édité 1 fois
http://www.geocities/epeides
 
avatar
   
    
                         
Invité  /  Invité


Citation :
Ejectez cette pensée de votre tête, et ouchez sur la feuille de papier quelque chose que vous savez, avec certitude, sera de la merde. Qu'importe qu'il s'agisse d'un paragraphe médiore rempli de rebondissements éculés et de dialogues clicés, une simple phrase avec six adverbes et aucun non, ou juste le mot ''penisgasme' en majuscule suivi par quatre points d'exclamation et un 1 - donnez vous la permission de merder avec brio. Vous avez tout le temps que vous voulez pour corriger tout ça. Vous n'envoyez pas chaque lettre à l'Académie Française une fois que vous avez fini; vous pouvez toujours changer les choses. Et si cela craint vraiment, vous pouvez toujours tout supprimer avant que quelqu'un ne le voie, bruler le clavier sur lequel a été tapé cette hérésie, et ensuite vous bourrer la tronche si fort que vous engueulerez votre canapé pour avoir eu l'outrecuidance de vous juger.

Sérieusement, et sans aucun sarcasme, c'est le meilleur conseil que j'ai lue jusqu'à présent ! Là, on vient de m'ouvrir les yeux ! Merci d'avoir traduit ce texte Fat_Jesus, ça m'aidera pour la suite !
 
Fat Jésus
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  1738
   Âge  :  48
   Localisation  :  Paris
   Pensée du jour  :  Je s'apelle Prout
   Date d'inscription  :  28/04/2009
    
                         
Fat Jésus  /  Crucifixion en rose


Dunklayth a écrit:
Sérieusement, et sans aucun sarcasme, c'est le meilleur conseil que j'ai lue jusqu'à présent ! Là, on vient de m'ouvrir les yeux ! Merci d'avoir traduit ce texte Fat_Jesus, ça m'aidera pour la suite !

Ceci était aussi plus ou moins le principal conseil de Stephen King dans son livre "On writing", où il argumentait que le plus important était d'abord d'arriver au premier jet.

Et sinon, j'ai quand même relu vite fait pour corriger les fautes les plus graves.
J'ai honte.
http://www.geocities/epeides
 
Molly
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  3829
   Âge  :  112
   Localisation  :  Haute-Garonne
   Pensée du jour  :  "Toute personne qui aime la musique ne sera jamais vraiment malheureuse"- F. Schubert
   Date d'inscription  :  29/08/2011
    
                         
Molly  /  Sang-Chaud Panza


Très bien, les conseils (et l'humour n'est pas mal non plus) ! Merci Very Happy
 
Elouan
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  993
   Âge  :  17
   Date d'inscription  :  20/12/2011
    
                         
Elouan  /  JE Lambda. (Cuvée 2012.)


Comme d'habitude Fathy, les choses que tu poste sont une tartine de bon sens.

J'ajouterai à cela qu'il ne faut pas non plus épiloguer pendant dix mille ans sur sa propre médiocrité (comme de son génie, au risque d'agacer son entourage) et qu'il faut se décomplexer pour pouvoir enfin passer à l'acte. L'extrême lucidité ou son auto-déification ne sont pas productrices en soit, et ces façon de se regarder le nombril ont rarement de la pertinence.
 
Fat Jésus
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  1738
   Âge  :  48
   Localisation  :  Paris
   Pensée du jour  :  Je s'apelle Prout
   Date d'inscription  :  28/04/2009
    
                         
Fat Jésus  /  Crucifixion en rose


De toute façon, la fausse modestie est la plaie des gens qui souhaitent se faire féliciter deux fois.
http://www.geocities/epeides
 
Manduleen
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  344
   Âge  :  43
   Localisation  :  Entre la chaise et mon écran
   Pensée du jour  :  Ϸú ert dóttirin af ljósinu, ljósit fylg !
   Date d'inscription  :  10/11/2012
    
                         
Manduleen  /  Tapage au bout de la nuit


Merci pour ce petit concentré de bonne humeur et de bons conseils :mrgreen:

PS : on ne pourrait pas épingler ça en haut du forum ?

PS 2 : c'est pas épingler, c'est faire un post-it ou un truc dans le genre... le coller en haut quoi :mrgreen:
 
Nemesia
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  389
   Âge  :  38
   Localisation  :  Paris
   Date d'inscription  :  15/03/2013
    
                         
Nemesia  /  Tapage au bout de la nuit


Merci Fat_Jesus pour ces excellents conseils ! En plus d'être drôles, ils sont pleins de bon sens... Et je suis sûre qu'ils aideront une multitude de jeunes auteurs à aller au bout de leur potentiel.
http://web-lire.joueb.com/
 
Jézaël
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  85
   Âge  :  37
   Localisation  :  Cambrai
   Date d'inscription  :  10/04/2013
    
                         
Jézaël  /  Pippin le Bref


Oh oui merci ! Ce texte est simplement génial, j'adore l'humour et en même temps je me suis pris une claque mince alors ! Smile Oui je suis perfectionniste et oui je me suis un peu renseigné quant au compte d'éditeur. Je suis au chapitre 3 de mon roman lol!
 
Jasy-Santo
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  307
   Âge  :  38
   Localisation  :  Londres ou Avignon
   Pensée du jour  :  "Vox Clamabat in Deserto" V.H
   Date d'inscription  :  15/10/2014
    
                         
Jasy-Santo  /  Tapage au bout de la nuit


j'avoue être coupable/victime des numéros 4, 2 et 1! mais je me soigne
 
Sethi
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  874
   Âge  :  25
   Localisation  :  Proche d'Edelweiss
   Pensée du jour  :  La chair n'est pas vraie, c'est l'âme qui est vraie. La chair est cendre, l'âme est flamme. VH
   Date d'inscription  :  22/12/2013
    
                         
Sethi  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Supers conseils, j'approuve et j'adore !
http://lecrins.wix.com/l-ecrins
 
Rulae
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  2537
   Âge  :  36
   Pensée du jour  :  Accueille
   Date d'inscription  :  12/01/2014
    
                         
Rulae  /  Le bruit et la pudeur


Merci beaucoup Fat_Jesus ! Very Happy
Ça m'a redonné la pêche et l'inspiration ! En plus, c'est super drôle ! ^^

Je pense que je vais imprimer cet article et l'afficher au-dessus de mon bureau :head:
 
avatar
   
    
                         
Invité  /  Invité


Merci beaucoup d'avoir partager cet article.

Conseils et humour font vraiment bon ménage Very Happy

D'ailleurs, le conseil n°1 "ARRETEZ DE VOUS PREOCCUPEZ D'ORIGINALITE" va grandement me servir.
J'hésite toujours à écrire une histoire si quelqu'un a déjà eu l'idée ; chose stupide quand on sait que toutes les histoires ont déjà été écrites.
 
Fender
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  37
   Âge  :  44
   Date d'inscription  :  03/04/2014
    
                         
Fender  /  Petit chose


Dunklayth a écrit:
Citation :
Ejectez cette pensée de votre tête, et ouchez sur la feuille de papier quelque chose que vous savez, avec certitude, sera de la merde. Qu'importe qu'il s'agisse d'un paragraphe médiore rempli de rebondissements éculés et de dialogues clicés, une simple phrase avec six adverbes et aucun non, ou juste le mot ''penisgasme' en majuscule suivi par quatre points d'exclamation et un 1 - donnez vous la permission de merder avec brio. Vous avez tout le temps que vous voulez pour corriger tout ça. Vous n'envoyez pas chaque lettre à l'Académie Française une fois que vous avez fini; vous pouvez toujours changer les choses. Et si cela craint vraiment, vous pouvez toujours tout supprimer avant que quelqu'un ne le voie, bruler le clavier sur lequel a été tapé cette hérésie, et ensuite vous bourrer la tronche si fort que vous engueulerez votre canapé pour avoir eu l'outrecuidance de vous juger.

Sérieusement, et sans aucun sarcasme, c'est le meilleur conseil que j'ai lue jusqu'à présent ! Là, on vient de m'ouvrir les yeux ! Merci d'avoir traduit ce texte Fat_Jesus, ça m'aidera pour la suite !
Idem, un des meilleurs conseils que j'ai lu jusqu'à présent.
(bon j'en ai pas lu beaucoup non plus)
 
Tit'Plume
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  88
   Âge  :  24
   Localisation  :  Senlis, Picardie
   Pensée du jour  :  Des étoiles nous venons, aux étoiles nous retournons. La vie n'est qu'un périple dans l'inconnu.
   Date d'inscription  :  30/09/2014
    
                         
Tit'Plume  /  Pippin le Bref


l'article est vraiment super ! (et la traduction aussi !)
Il va vraiment m'être utile. Mais toutes les histoires ont vraiment déjà été écrites ?
 

 [Inspiration] Cinq trucs pour déchirer sa face à la page blanche

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum des Jeunes Écrivains :: Ressources :: Écritoire-