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 Langage suisse VS langage français

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grandjoe
   
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grandjoe  /  Guère épais


-Ça va bien ou bien? Very Happy

-Un drôle de gullu.

-La ramassoire et la petite brosse.

-Un dix pack.

-Ça joue pas.

Ma mémé plaçait parfois le verbe à la fin, en inversant l'ordre auquel on est habitué. Mais les jeunes générations ne le faisaient plus depuis longtemps. Et Molly a raison, il y a forcément une grande proximité entre la Franche-Comté et la Romandie, qui fait que même lorsque le parler n'est pas le même, on le comprend instinctivement. Jura, Vaud, Neuchâtel, ça joue certainement moins pour le Valais ou G'nève.

Quoi qu'il en soit, il n'y a aucun raison de châtrer sa langue, de la parisianner à outrance. Encore moins d'en avoir honte. Pagnol, Giono, Vincenot, Marcel Aymé, la liste est longue d'écrivains de talent dont la culture, le parler locaux, assumés, faisaient une partie de la force.

Si on parlait un français totalement identique du Finistère au Valais, du Québec à l'Afrique francophone, que le monde serait triste...

Ou bien.
 
Zazoudesbois
   
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Zazoudesbois  /  Homme invisible


j'ai récemment lu un roman d'une jeune auteure belge, et j'ai vraiment été étonnée par certaines tournures de phrases et expressions. Je pense qu'entre chaque pays francophone il existe de petites et grosses différences.
 
Delf
   
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Delf  /  Journal du posteur


'réduire' pour ranger

La maniere d'utiliser 'seulement' , par exemple 'entrez seulement'. Quand jai dit ça à une copine canadienne la premiere fois, elle n'osait pas avancer jusqu'au salon et restait plantée dans l'entrée! Laughing
http://www.delphine-laurent.com/
 
Aëmelle
   
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Aëmelle  /  Blanchisseur de campagnes


November, oui c'est ton commentaire qui m'a inspiré cette question, mais aussi d'autres particules de commentaires =)

Delf a écrit:
'réduire' pour ranger

Quand j'ai lu ça, j'ai tellement pensé à réduire en taille, que je me disais "On dit ça en Suisse ?" :mrgreen:
Mais en fait, tu as tout a fait raison, chez moi aussi on dit ça.
Le "entrez seulement", j'aurais jamais pensé qu'on puisse le comprendre autrement, ça me fait bizarre... Mais faut croire que c'est Suisse alors =)
http://les-virgules-d-aemelle.blog4ever.com
 
Birdy
   
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Birdy  /  Édite Piaf


Il y a déjà tellement d'expressions qui diffèrent d'une région à une autre en France, alors d'un pays francophone à un autre...

Mais je trouve dommage de s'obliger à mettre des expressions "française" pour remplacer des expressions suisses, belges, québécoises, ou de n'importe quel autre pays... Je me demande toujours si des Français feraient l'effort inverse.

Personnellement j'aime bien voir les différences culturelles dans les écrits, même si je dois deviner ou chercher la signification de tel mot ou telle expression.
 
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Float  /  Tapage au bout de la nuit


C'est un peu le problème de toutes les traductions. Favoriser la transparence ou "la couleur locale". Quand certaines expressions n'existent pas, on a tendance à reprendre et s'approprier cette expres​sion(la langue anglaise par exemple est remplie de locutions françaises), et quand ça existe on privilégie l'expression traduite, voire une autre tournure de phrase. Mais oui, j'ai toujours rêvé de pouvoir lire "il pleut des chiens et des chats". La mondialisation quoi : que la meilleure image l'emporte^^. Alors si la lavette doit l'emporter sur le gant de toilette, ou si le char doit l'emporter sur la voiture, qu'il en soit ainsi !
 
Birdy
   
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Birdy  /  Édite Piaf


Float : sauf qu'on parle ici d'une même langue... On ne va pas adapter un livre en anglais britannique pour des Américains par exemple. Si tu lis un livre d'un auteur anglais et que tu trouves le mot "pants", il n'aura pas le même sens que si tu lis le livre d'un auteur américain, et je pense que la plupart des anglophones s'y retrouvent.
La traduction, c'est un domaine différent selon moi. Et un traducteur belge ne fera pas la même traduction qu'un traducteur français (il dira qu'il "drache" plutôt qu'il "pleut des cordes" pour traduire "it's raining cats and dogs" par exemple).
Mais s'ils traduisent tous les deux par "il pleut des chiens et des chats", quel sens est-ce que ça aura puisque ce n'est pas une expression dans leurs formes de la langue française ?
 
Rikomer
   
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Rikomer  /  Hé ! Makarénine


Moi une fois on m'a dit en Suisse "et tu cotes en sortant". Pour les expressions suisses je vous propose le lien suivant:Topiau.ch
J'ai remarqué que les Suisses dans leur ensemble parlaient bien mieux le français que les Français dans leur ensemble, question de moyenne et ce malgré leurs accents (il n'y a pas un accent suisse mais plusieurs) et leurs expressions. Ils s'expriment mieux à l'oral aussi: regardez les émissions de la TSR vous n'entendrez pas de journalistes pousser des "euuuuuuuuuh" ou dire des "au jour d'aujourd'hui", ou prononcer lait "lé" (l'horrible accent parisien) et les débats y sont d'un meilleur niveau.
Souvent en Suisse on m'a repris sur des expressions que j'avais qui se révélaient ne pas être du français correct, c'est d'ailleurs un sport national suisse que de reprendre les autres sur les fautes de français. Il faut dire qu'on n'a pas du tout la même mentalité, en France on prône la moyenne, être moyen à l'école par exemple, se contenter d'avoir 10/20, etc. Pas dans la Suisse que j'ai visité, on y visait plutôt l'excellence, le travail bien fait et donc la langue ça va avec.
Par exemple on m'a repris sur mon usage immodéré de "je crois que" et effectivement "croire" ça devrait être réservé à la Foi pas être utilisé en remplacement de "je pense que".
Pour septante, huitante, nonante, on m'a rétorqué que c'est plus logique que soixante-dix, quatre-vingt... D'ailleurs les Français sont les seuls il me semble à compter comme ça, si on prend la base latine la manière Suisse est plus correcte. Quatre-vingt, il parait que ça a une origine gauloise.
 
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Float  /  Tapage au bout de la nuit


Le sens tu le comprends exactement comme les anglophones quand ils rencontrent une expression d'une autre localité qu'ils ne connaissent pas. C'est juste une question d'usage. On a jamais traduit littéralement parce que les traducteurs se prennent pour des poètes. Alors c'est intéressant d'avoir cinquante version d'Hamlet qui n'ont rien à voir et dont aucune n'est finalement fidèle à l'originale (oui oui traduire-trahir, blabla), mais en dehors de jeux de mots, de tournure, de références totalement intraduisibles, la meilleure traduction, c'est la littérale. C'est que mon avis, et je suis même très extrême parce que je serais pour garder le maximum d'expression originale si le contexte permet d'en comprendre le sens. Les traducteurs nous emmerdent. Quand tu cherches une traduction de la Faim de Knut Hamsun, tu trouves pas, parce que le texte original est libre de droit (et encore, j'ai un doute, il est mort vieux le barge) alors que la traduction non. Un traduction littérale règle le problème et nous offre la possibilité de coller un peu plus à une langue. Bien sûr, ça n'aurait un intérêt que si toute la littérature pouvait être traduite littéralement et qu'on avait l'habitude de lire ces "originalités" linguistiques exactement comme un Australien sait que ces expressions, son vocabulaires diffère de celui d'un Texan ou d'un Écossais, et qu'il est habitué de les retrouver sous certaines formes. C'est sûr que comme ça, lire un bouquin avec "il pleut des chiens et des chats", ça fait plus sourire qu'autre chose. Mais à une époque on traduisait même jusqu'au nom et on a arrêté de le faire, c'est donc qu'une évolution est possible. Don Quijote devenant Don Quichotte ? Oui bah on se casse plus la tête, on garde les formes originales. La langue est infiltrée de toute part par des anglicismes, parfois assez sournois. Perso, ça me dérange pas. C'est le signe d'une bonne évolution, d'échanges. Alors dire avoir des "papillons dans l'estomac", un jour, franchement, ça me dérange pas. Une langue s'enrichit autant des régionalismes (vive la lavette libre) que des langues étrangères. C'est mieux d'avoir le choix entre dire "j'ai le trac" et "j'ai des papillons dans l'estomac", qu'avoir que la première. Après, c'est toujours l'usage qui commande, je suis d'accord. On va pas imposer du jour au lendemain (qui d'ailleurs ?) quelle forme prévaut. Certains froncent les sourcils en voyant débarquer certaines expressions ou tournures étrangères quand on a déjà les nôtres, je pense au contraire que ça donne le choix et que ça enrichie une langue. La langue française est riche justement grâce à ces régionalisme... et ces apports étrangers. Si on en fait une langue fermée et parisienne, on peut lui creuser sa tombe.

— Excellent well; you are a fishmonger.
— Parfaitement, vous êtes un maquereau.

Et alors ? traduction littérale works perfectly. Peut-être parce que l'expression était déjà utilisée en France a cette époque et qu'elle avait traversé la manche comme tant d'autres. Que ce soit en anglais et en français on utilise d'autres termes pour désigner un proxénète mais il me semble qu'on comprend toujours l'expression de la même manière. C'est l'exemple inverse où deux langues utilisaient le même terme (traduit c'est vrai) et à force d'isolationnisme linguistique, deux cultures ont adopté des termes différents. Et la traduction "Parfaitement, vous êtes un marchand de poisson", est juste risible. En voulant éclairer le sens (maquereau, ça doit être trop compliqué, ou subversif^^) on coupe le texte de ses origines. Et pour le coup ça n'a plus aucun sens. Bref...
 
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Float  /  Tapage au bout de la nuit


Rikomer a écrit:
Moi une fois on m'a dit en Suisse "et tu cotes en sortant". Pour les expressions suisses je vous propose le lien suivant:Topiau.ch
J'ai remarqué que les Suisses dans leur ensemble parlaient bien mieux le français que les Français dans leur ensemble, question de moyenne et ce malgré leurs accents (il n'y a pas un accent suisse mais plusieurs) et leurs expressions. Ils s'expriment mieux à l'oral aussi: regardez les émissions de la TSR vous n'entendrez pas de journalistes pousser des "euuuuuuuuuh" ou dire des "au jour d'aujourd'hui", ou prononcer lait "lé" (l'horrible accent parisien) et les débats y sont d'un meilleur niveau.
Souvent en Suisse on m'a repris sur des expressions que j'avais qui se révélaient ne pas être du français correct, c'est d'ailleurs un sport national suisse que de reprendre les autres sur les fautes de français. Il faut dire qu'on n'a pas du tout la même mentalité, en France on prône la moyenne, être moyen à l'école par exemple, se contenter d'avoir 10/20, etc. Pas dans la Suisse que j'ai visité, on y visait plutôt l'excellence, le travail bien fait et donc la langue ça va avec.
Par exemple on m'a repris sur mon usage immodéré de "je crois que" et effectivement "croire" ça devrait être réservé à la Foi pas être utilisé en remplacement de "je pense que".
Pour septante, huitante, nonante, on m'a rétorqué que c'est plus logique que soixante-dix, quatre-vingt... D'ailleurs les Français sont les seuls il me semble à compter comme ça, si on prend la base latine la manière Suisse est plus correcte. Quatre-vingt, il parait que ça a une origine gauloise.
Le "lé", j'ai plutôt l'expérience que ce sont les gens du sud (sud ouest même) qui parle comme ça.

Pour les Suisses, ils diront ce qu'ils veulent, je ne suis pas d'accord. La langue n'est ni logique ni raisonnable. C'est l'usage qui commande, et certaines formes sont le reflet d'une histoire. Qu'ils disent octante, très bien pour eux, ça laisse le choix et ça enrichie la langue. Sauf que quatre vingt aussi. Et surtout, c'est le signe qu'à une époque on (ché pas qui) comptait à base de 20. Ça n'intéresse peut-être pas les Suisses, mais moi j'y tiens. L'histoire et le respect de la richesse des langues, ça aussi c'est de l'excellence. Et elle n'est ni française ni suisse.

C'est comme les mecs sortis de l'école normale ou de je ne sais où qui te reprennent à chaque fois que tu sors un "par contre" ou un "après que + subjonctif". Je les emmerde. L'usage. Eux ont fait des études donc ils voudraient imposer des règles à tous. C'est comme ça que le latin est mort. La langue, c'est l'usage et un point c'est tout. "Après que + subjonctif", ça n'a peut-être aucun sens, c'est pas logique, et après ? On dit aussi "quatre-vingt", c'est pas logique. Ah ça, y a des mecs qui font des études rien que pour emmerder leur monde... Eh ben je leur fais pareil^^. Des "par contre" dans une soirée avec plein de profs de français, c'est jouissif. Il faut compter les levages de sourcil "regardez-moi ce bouseux avec ses "par contre".
 
Lourinki
   
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J'habite à Genève depuis ma naissance (il y a trèèès longtemps ! :mrgreen: ), et je suis française, de parents Pieds-noirs en plus, pour arranger les choses au niveau linguistique... Juste pour dire que ces histoires de différences m'intéressent, et surtout m'amusent beaucoup. Deux petites remarques en plus de ce qui a déjà été dit :

- Il y a beaucoup de différences linguistiques d'un canton à l'autre, donc les expressions suisses n'existent pas vraiment, ce sera plutôt une expression de Genève, de Lausanne, de Neuchâtel, etc. Par exemple, l'équivalent de "sécher un cours", à Genève on disait "gâter un cours", et à Neuchâtel ou Lausanne ils disent "courber un cours" ! C'est le premier exemple qui me vient à l'esprit, mais il y en aurait plein d'autres. Vous avez déjà mentionné "huitante" qui se dit dans le canton de Vaud entre autres, mais pas à Genève où on dit "quatre-vingts". Par contre septante et nonante se disent dans toute la Suisse romande.

- Beaucoup des helvétismes sont des traductions littérales de l'allemand. Par exemple certaines personnes disent "J'attends sur toi", tout simplement parce qu'en allemand on dit "Ich warte auf dich", l'équivalent. "Sans autres" vient sans doute de "ohne weiteres" en allemand, etc. Et "entrez seulement" (qui effectivement provoque bien des confusions pour les non-initiés !) est la traduction littérale de "Kommen Sie nur herein". Nur = seulement, mais comme le mot est beaucoup plus court les allemands l'utilisent un peu à toutes les sauces, pas seulement dans son sens premier.

Je précise que je ne garantis pas la pureté de mes traductions en allemand, j'ai écrit de mémoire et je suis loin d'être bilingue ! Very Happy
 
Delf
   
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Delf  /  Journal du posteur


Dans mon roman, j'ai utilisé l'expression 'de sept en quatorze', pour dire de temps en temps. Mes quatre beta lecteurs ( français) m'ont corrigé cette expression. Est-elle typiquement suisse?
http://www.delphine-laurent.com/
 
Zahra
   
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Zahra  /  Autostoppeur galactique


Jamais entendu ça en France. Mais c'est ce qui fait le charme de ton roman, une petite notice explicative en bas de page et le tour est joué !
http://somethingintherain.wordpress.com/
 
Delf
   
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Delf  /  Journal du posteur


Oui, sauf que cette phrase n'est pas sensée sortir de la bouche d'un suisse! Wink
http://www.delphine-laurent.com/
 
grandjoe
   
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grandjoe  /  Guère épais


Rikomer a écrit:
Il faut dire qu'on n'a pas du tout la même mentalité, en France on prône la moyenne, être moyen à l'école par exemple, se contenter d'avoir 10/20, etc. Pas dans la Suisse que j'ai visité, on y visait plutôt l'excellence, le travail bien fait et donc la langue ça va avec.

Ah bon? Je n'ai pas cette impression. D'ailleurs, le culte du "travail bien fait", c'est certainement très universel, je suppose. J'imagine mal une société ayant le culte du travail salopé. Very Happy

Si certains suisses reprennent les frouzes sur telle ou telle chose, c'est plus le côté défensif des petits pays qui s'exprime. Vu l'image fausse et emplie de supériorité naturelle que beaucoup de français ont des belges, suisses, québecquois, c'est assez compréhensible. Mais tout aussi chiant des deux côtés.

On ne peut pas évacuer une certaine rivalité, voire un certain "racisme", parfois un "racisme" certain, particulièrement chez les plus vieux, dans les relations entre frouzes et suisses (prononcez "suisse" avec un petit sourire amusé).

Rikomer, je pense que les suisses t'ont donné une image de leur pays à la Potemkine. Non, ce n'est pas la terre de la recherche exigeante de l'excellence perpétuelle, du travail, du poutzage incessant, le tout bercé dans une langue au-delà de la beauté pure. Il y a un fossé entre"Astérix chez les helvètes" et la réalité. Very Happy

Mais un basque, un breton, un alsacien, un provençal, te donnerais certainement une image biaisée de son pays. C'est à la fois une bonne et une mauvaise chose.

Ah oui, quant à la TSR, mes ami(e)s suisses en ont une honte terrible. Je les comprends. La TSR, quand même,... Very Happy
 

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