Multiples questions et réflexions sur mon roman, besoin d'avis !

Voilà, je suis en plein débat avec moi-même, qui veut participer ?

Blague à part, voici le sujet :

J’écris mon roman (jusque-là, tout va bien), mais sur un sujet loin d’être simple (à venir).
Pour commencer, les questions, dîtes, universelles : (auxquelles je réponds moi-même, répondez-y vous aussi !)

- Avez-vous déjà eut l’impression de tenir quelque chose ? LE truc ? L’Idée par excellence ?
> Oui, je l’ai ! Je la tiens ! C’est énorme, du jamais vue ! IL FAUT QUE JE LE FASSE !

- Comment démarrez-vous ? Tout de suite ? Vous avez une phase de préparation ?
> Pour mon projet actuel : déclic ! Je m’écris « inspiration soudaine ! » et hop, 15 jours à écrire 14 pages word par jour… Vive les vacances !

- Faites-vous des fiches de personnages ?
> Non… J’y arrive pas ! Pourquoi ? Parce que je veux découvrir les personnages !

- Avez-vous une rigueur particulière ?
> J’aimerais bien ! Donnez-moi vos astuces ! Parce que sois je passe ma vie à écrire, sois j’arrête !

Ensuite, les questions vis-à-vis de mon roman et de l’intérêt qu’il pourrait éveiller. Parce que je suis en conflit… Lisez, répondez sincèrement…

- Liriez-vous un roman dont le genre est indéterminé ?
J’en suis à le qualifier de Thriller Fantastique (?), mais mettre une étiquette dessus m’impose des barrières. Si je commence à le faire, je n’arrive plus à écrire. Pour me reprendre, je dois me dire « tu écris pour toi pauvre pomme ! ».

- Vous fiez-vous aux premières pages d’un roman pour le continuer ? Je veux dire par là, est-ce que vous lisez un livre dans l’espoir qu’il soit constant dans son récit ou vous attendez-vous à déboucher sur de l’inattendu ?

- Liriez-vous un livre qui monte crescendo dans la cruauté (même si ce n’est pas votre genre) si cela est nécessaire dans l’histoire ? Si le livre vous plait au début, mais que la violence – au fil des pages – s’y insinue, car l’histoire est ainsi, cesserez-vous de le lire ?

- J’ai pour principe d’écrire pour moi, d’écrire ce que j’aimerais voir dans un livre. Je veux créer, je veux imaginer, je veux m’amuser et dire « m*rde » au monde si ça ne lui plait pas… Est-ce une bonne raison pour écrire sans barrière ? Ou devrais-je malgré tout me plier aux règles que l’on m’imposera dans le futur si j’en viens à chercher l’édition… ?

- Aimez-vous le fait que l’auteur(e) arrivent à trouver des raisons à des choses qui n’en ont dans la réalité (ou qui en ont « peut-être » une) ? Je le fait énormément dans mon roman… (genre : pourquoi un personnage historique a fait ça ? pourquoi l’humanité a connu des vagues de violence soudaine ? D’où viennent les cauchemars récurrents ? Pourquoi avons-nous des dépressions ? etc.)

J’en aurais surement d’autre, mais pour l’instant je vous laisse à vous réflexions !

21/08/2012

Citation :: - Avez-vous déjà eut l’impression de tenir quelque chose ? LE truc ? L’Idée par excellence ?

>Non, pas vraiment. C'est clair que j'écris sur un sujet qui me plait et que j'ai envie de développer, mais je ne me suis pas dit au début : tiens c'est l'idée du siècle.

Citation :: - Comment démarrez-vous ? Tout de suite ? Vous avez une phase de préparation ?

> Je fais un plan détaillé, chapitre par chapitre, avant de commencer l'écriture en elle-même.

Citation :: - Faites-vous des fiches de personnages ?

> Non. Ils sont dans ma tête et évoluent de toute façon au fil des tomes et de leurs aventures. Si j'ai un doute sur leurs particularités, je replonge dans les tomes précédents.

Citation :: - Avez-vous une rigueur particulière ?

> Non. J'écris uniquement lorsque j'en ai envie. Je ne m'oblige en aucune façon à écrire.

Ensuite, les questions vis-à-vis de mon roman et de l’intérêt qu’il pourrait éveiller. Parce que je suis en conflit… Lisez, répondez sincèrement…

Citation :: - Liriez-vous un roman dont le genre est indéterminé ?

Oui, pourquoi pas ? si l'histoire est appétissante, peu m'importe le genre.

Citation :: - Vous fiez-vous aux premières pages d’un roman pour le continuer ?

J'ai besoin d'être émoustillée par l'histoire assez rapidement. Je me lasse très vite (dizaine de pages) si le début n'est pas prometteur. Il me semble que l'on s'attend toujours, en lisant, à découvrir quelque chose de nouveau, à ce que l'auteur nous étonne. Je trouverais sans doute fade et ennuyeux un roman qui ne me surprend à aucun moment.

Citation :: - Liriez-vous un livre qui monte crescendo dans la cruauté (même si ce n’est pas votre genre) si cela est nécessaire dans l’histoire ? Si le livre vous plait au début, mais que la violence – au fil des pages – s’y insinue, car l’histoire est ainsi, cesserez-vous de le lire ?

C'est possible, oui. Je supporte très mal les scènes de violence, même lorsqu'elles sont indispensables. Je dirais que cela dépend de la façon que tu auras de les décrire. Une description chirurgicale et froide pourrait mieux passer que des détails morbides et inutiles.

Citation :: - J’ai pour principe d’écrire pour moi, d’écrire ce que j’aimerais voir dans un livre. Je veux créer, je veux imaginer, je veux m’amuser et dire « m*rde » au monde si ça ne lui plait pas… Est-ce une bonne raison pour écrire sans barrière ? Ou devrais-je malgré tout me plier aux règles que l’on m’imposera dans le futur si j’en viens à chercher l’édition… ?

A moins de choisir l'autoédition, il me parait difficile d'écrire sans barrière. Un éditeur te demandera de rester dans un certain cadre. A toi de savoir si tu veux y rester ou non.

Citation :: - Aimez-vous le fait que l’auteur(e) arrivent à trouver des raisons à des choses qui n’en ont dans la réalité (ou qui en ont « peut-être » une) ? Je le fait énormément dans mon roman… (genre : pourquoi un personnage historique a fait ça ? pourquoi l’humanité a connu des vagues de violence soudaine ? D’où viennent les cauchemars récurrents ? Pourquoi avons-nous des dépressions ? etc.)

Si les raisons que tu trouves sont intelligentes et bien pensées, oui pourquoi pas. Mais je crois que cela me gonflerait quand même rapidement si l'auteur avance des hypothèses à tout bout de chant. J'aurais l'impression qu'il veut faire son malin, celui qui devine tout, même s'il ne sait rien !

20/09/2012

Bon, je m'y met aussi, les questions m'ont l'air pas mal.

- Avez-vous déjà eut l’impression de tenir quelque chose ? LE truc ? L’Idée par excellence ?
Non. Ça n'arrive qu'aux autres, j'en ai bien l'impression.

- Comment démarrez-vous ? Tout de suite ? Vous avez une phase de préparation ?
Tout de suite, et ça part dans tous les sens. Surtout que souvent je n'écris pas dans l'ordre chronologique, donc c'est un beau capharnaüm.

- Faites-vous des fiches de personnages ?
Au début, quand j'étais plus petite, j'en faisais, mais maintenant je les façonne dans mon esprit, ce ne sont pas des caractéristiques ancrées sur le papier, ils évoluent !

- Avez-vous une rigueur particulière ?
Pas du tout, je suis la reine de la procrastination.

- Liriez-vous un roman dont le genre est indéterminé ?
Oui, carrément ! Ce n'est pas le genre qui m'intéresse, mais ce que l'histoire m'apporte.

- Vous fiez-vous aux premières pages d’un roman pour le continuer ? Je veux dire par là, est-ce que vous lisez un livre dans l’espoir qu’il soit constant dans son récit ou vous attendez-vous à déboucher sur de l’inattendu ?
Si l'histoire ne me plaît pas dès les premières pages, je continue tout de même un peu, voir beaucoup, mais il faut que le style me plaise.

- Liriez-vous un livre qui monte crescendo dans la cruauté (même si ce n’est pas votre genre) si cela est nécessaire dans l’histoire ? Si le livre vous plait au début, mais que la violence – au fil des pages – s’y insinue, car l’histoire est ainsi, cesserez-vous de le lire ?
S'il y a trop de violence, que ça en devient pervers, oui. Après, je suis comme ça, personne ne se ressemble.

- J’ai pour principe d’écrire pour moi, d’écrire ce que j’aimerais voir dans un livre. Je veux créer, je veux imaginer, je veux m’amuser et dire « m*rde » au monde si ça ne lui plait pas… Est-ce une bonne raison pour écrire sans barrière ? Ou devrais-je malgré tout me plier aux règles que l’on m’imposera dans le futur si j’en viens à chercher l’édition… ?
Tu verras avec les éditeurs au moment venu, si tu veux bien écrire, écris pour toi, pas sous la contrainte.

- Aimez-vous le fait que l’auteur(e) arrivent à trouver des raisons à des choses qui n’en ont dans la réalité (ou qui en ont « peut-être » une) ? Je le fait énormément dans mon roman… (genre : pourquoi un personnage historique a fait ça ? pourquoi l’humanité a connu des vagues de violence soudaine ? D’où viennent les cauchemars récurrents ? Pourquoi avons-nous des dépressions ? etc.)
Oui, des explications sont toujours agréables, si elles sont distillés finement dans le texte et pas amenées sur un plateau avec une pause dans l'action.

09/06/2012

- Avez-vous déjà eut l’impression de tenir quelque chose ? LE truc ? L’Idée par excellence ?
Une fois, j'y ai cru. Jusqu'à qu'à ce que je découvre qu'une histoire sortie en 1920 reprenait le même thème.

- Comment démarrez-vous ? Tout de suite ? Vous avez une phase de préparation ?
Si je tiens un Truc, oh que oui je m'y mets tout de suite, sans plus attendre, puisque que je suis en pleine phase d'inspiration !

- Faites-vous des fiches de personnages ?
Non, jamais ! Je découvre les personnages au fur à mesure ! J'écris quelques points importants ou des détails pour me rappeler de certains trucs mais sinon, il se créé au fur à mesure de l'histoire !

- Avez-vous une rigueur particulière ?
Oh que non ! Une fois, je suis très inspiré et peux écrire pendant deux mois de suite ! Une fois, je peux déserter le roman pendant plus de 6 mois ! Bah tiens, comme en ce moment en fait !

- Liriez-vous un roman dont le genre est indéterminé ?
Celui qui ne tente rien n'a rien ! Alors oui !

- Vous fiez-vous aux premières pages d’un roman pour le continuer ? Je veux dire par là, est-ce que vous lisez un livre dans l’espoir qu’il soit constant dans son récit ou vous attendez-vous à déboucher sur de l’inattendu ?
Même si je n'aime pas les premières pages, je continue quand même jusqu'à qu'à ce qu'il se passe un truc ! Mais il faut que le style me plaise !

- Liriez-vous un livre qui monte crescendo dans la cruauté (même si ce n’est pas votre genre) si cela est nécessaire dans l’histoire ? Si le livre vous plait au début, mais que la violence – au fil des pages – s’y insinue, car l’histoire est ainsi, cesserez-vous de le lire ?
Je dirais que ça dépend de quelle genre de violence ! Tiens, je vais prendre "Sa Majesté des Mouches" pour exemple ! Je suis en train de le lire et plus on avance dans le récit, plus les enfants (pour ceux qui connaissent l'histoire) s'enfoncent dans la cruauté. Je le continuerais quand même car l'idée me plaît bien, (même si l'histoire est horrible et que je déteste voir des enfants se faire humilier par d'autres comme Porcinet) et que c'est intéressant d'exploiter une histoire comme celle-ci ! Si la violence est du genre pervers, trop pervers à mon goût. Là, j'arrête.

- J’ai pour principe d’écrire pour moi, d’écrire ce que j’aimerais voir dans un livre. Je veux créer, je veux imaginer, je veux m’amuser et dire « m*rde » au monde si ça ne lui plait pas… Est-ce une bonne raison pour écrire sans barrière ? Ou devrais-je malgré tout me plier aux règles que l’on m’imposera dans le futur si j’en viens à chercher l’édition… ?
Tout d'abord, écris pour toi ! Ensuite, si tu te fais éditer mais que l'éditeur veut changer quelques choses, c'est à toi de décider !

- Aimez-vous le fait que l’auteur(e) arrivent à trouver des raisons à des choses qui n’en ont dans la réalité (ou qui en ont « peut-être » une) ? Je le fait énormément dans mon roman… (genre : pourquoi un personnage historique a fait ça ? pourquoi l’humanité a connu des vagues de violence soudaine ? D’où viennent les cauchemars récurrents ? Pourquoi avons-nous des dépressions ? etc.)
Oui, si ça ne devient pas lassant et qu'on ne quitte pas l'histoire trop longtemps !

Dunklayth a écrit:: - Avez-vous déjà eut l’impression de tenir quelque chose ? LE truc ? L’Idée par excellence ?

Détenir LE truc génial extra méga. Non. Mais le truc de mon roman oui.

Dunklayth a écrit:: - Comment démarrez-vous ? Tout de suite ? Vous avez une phase de préparation ?

Je laisse l'idée dans ma tête. Si elle reste, c'est que c'est la bonne. Après je fonce dans le travail de recherches et ensuite dans l'écriture.

Dunklayth a écrit:: - Faites-vous des fiches de personnages ?

Ça dépend. Pour mes personnages principaux, j'ai tendance à en faire mais,ce n'est pas une obligation.

Dunklayth a écrit:: - Avez-vous une rigueur particulière ?

Pas de rigueur. J'écris quand j'ai envie. Si l'inspiration n'est pas là, je ne la force pas à venir...

Dunklayth a écrit:: - Liriez-vous un roman dont le genre est indéterminé ?

Oui, pourquoi pas. Mais, tu verras qu'au final ton roman arrivera à entrer dans un genre, même si c'est de loin.

Dunklayth a écrit:: - Vous fiez-vous aux premières pages d’un roman pour le continuer ?

Ça peut m'arriver. Mais par premières pages, j'entends une cinquantaine de pages. Passer ce niveau, si l'histoire ne me plait pas je lâche l'affaire. Mais, rien ne dit que je n'y reviendrai pas un autre jour.

Dunklayth a écrit:: - Liriez-vous un livre qui monte crescendo dans la cruauté (même si ce n’est pas votre genre) si cela est nécessaire dans l’histoire ? Si le livre vous plait au début, mais que la violence – au fil des pages – s’y insinue, car l’histoire est ainsi, cesserez-vous de le lire ?

Oui, je n'ai pas de problème particulier avec ça. Cependant, si je trouve que ça alourdit le déroulement de l'histoire ou que c'est de la violence juste raccoleuse, là, ça peut me faire arrêter la lecture.

Dunklayth a écrit:: - J’ai pour principe d’écrire pour moi, d’écrire ce que j’aimerais voir dans un livre. Je veux créer, je veux imaginer, je veux m’amuser et dire « m*rde » au monde si ça ne lui plait pas… Est-ce une bonne raison pour écrire sans barrière ? Ou devrais-je malgré tout me plier aux règles que l’on m’imposera dans le futur si j’en viens à chercher l’édition… ?

Écris d'abord pour toi et comme tu le sens. Après, tu verras le moment venu. Certains éditeurs pourront aimer ton livre tel qui est, d'autres voudront le faire rentrer dans les petites cases pré-établies. À toi de savoir si tu veux te plier ou pas.
De toute façon, je pense que même si tu veux écrire sans barrière, inconsciemment tu t'en poses.

Dunklayth a écrit:: - Aimez-vous le fait que l’auteur(e) arrivent à trouver des raisons à des choses qui n’en ont dans la réalité (ou qui en ont « peut-être » une) ? Je le fait énormément dans mon roman… (genre : pourquoi un personnage historique a fait ça ? pourquoi l’humanité a connu des vagues de violence soudaine ? D’où viennent les cauchemars récurrents ? Pourquoi avons-nous des dépressions ? etc.)

Si cela ne va pas à l'encontre de la réalité, ou, si cela ne se veut pas pseudo-intello dans un livre qui se veut imaginaire et distrayant, pourquoi pas. Il faut aussi que cela soit bien amené. Ne balance pas ce genre d'information comme un cheveu sur la soupe.

Voilà, j'espère que ça t'aidera un peu.

Je vous remercie ! ça m'aide bien !

Sachez que vous réponses sont considérées comme des conseils [faute impardonnable corrigée], mon roman - à mes yeux - n'en sera que plus distrayant ! Grâce à ça, je sais que je ne prends pas la mauvaise voie x)

Elles rejoignent plus ou moins mon point de vue.
Pas d'égarement, pas de violence gratuite et une parfaite harmonie entre ce que je veux faire et ce que je fais.

Merci encore !

Dernière édition par Dunklayth le Jeu 4 Avr 2013 - 20:15, édité 1 fois

11/03/2013

Les questions, dîtes, universelles :

- Avez-vous déjà eut l’impression de tenir quelque chose ? LE truc ? L’Idée par excellence ?
Jamais, j'ai toujours l'impression que c'est nul, mais j'essaye quand même de coucher sur papier ce que j'ai en tête, car j'écris pour moi avant tout (un peu égoïste ça... Rolling Eyes

)

- Comment démarrez-vous ? Tout de suite ? Vous avez une phase de préparation ?
Tout de suite ! J'écris les images que j'ai en tête. Et si l'idée me plait et que je me sens inspirée, alors j'essaye d'écrire de façon un peu moins impulsive et plus réfléchie. C'est pour ça que j'ai plein d'embryons de trucs jamais finis...

- Faites-vous des fiches de personnages ?
Oui, si j'en ressens le besoin pour ne pas faire d'incohérence (j'ai pas une bonne mémoire alors il faut que je note).

- Avez-vous une rigueur particulière ?
Non, je le fais comme je le sens, sans me donner d'objectifs particuliers. Pour le plaisir quoi !

Les questions vis-à-vis de ton roman :

- Liriez-vous un roman dont le genre est indéterminé ?
Oui, car je n'ai pas d'à priori, même si j'ai un penchant pour l'heroic fantasy.

- Vous fiez-vous aux premières pages d’un roman pour le continuer ? Je veux dire par là, est-ce que vous lisez un livre dans l’espoir qu’il soit constant dans son récit ou vous attendez-vous à déboucher sur de l’inattendu ?
Non, je crois que je suis toujours allée jusqu'au bout des livres que j'ai lus, même si ça ne me plaisait pas plus que ça. On peut avoir de bonnes surprises...

- Liriez-vous un livre qui monte crescendo dans la cruauté (même si ce n’est pas votre genre) si cela est nécessaire dans l’histoire ? Si le livre vous plait au début, mais que la violence – au fil des pages – s’y insinue, car l’histoire est ainsi, cesserez-vous de le lire ?
Comme je l'ai dit au-dessus, je n'arrête jamais un livre en cours de route, même s'il me faut du temps pour le terminer, je vais jusqu'au bout.

- J’ai pour principe d’écrire pour moi, d’écrire ce que j’aimerais voir dans un livre. Je veux créer, je veux imaginer, je veux m’amuser et dire « m*rde » au monde si ça ne lui plait pas… Est-ce une bonne raison pour écrire sans barrière ? Ou devrais-je malgré tout me plier aux règles que l’on m’imposera dans le futur si j’en viens à chercher l’édition… ?
Fais-toi plaisir avant tout !

- Aimez-vous le fait que l’auteur(e) arrivent à trouver des raisons à des choses qui n’en ont dans la réalité (ou qui en ont « peut-être » une) ? Je le fait énormément dans mon roman… (genre : pourquoi un personnage historique a fait ça ? pourquoi l’humanité a connu des vagues de violence soudaine ? D’où viennent les cauchemars récurrents ? Pourquoi avons-nous des dépressions ? etc.)
Si ça donne du sens à l'histoire, pourquoi pas. Mais si c'est le faire juste par principe, je ne sais pas...

J'espère que ça t'aidera aussi !

Ps : on dit "conseils" Wink

Avez-vous déjà eut l’impression de tenir quelque chose ? LE truc ? L’Idée par excellence ?
Non. Mais si tu l'as, écris ! :p

- Comment démarrez-vous ? Tout de suite ? Vous avez une phase de préparation ?
La plupart du temps mon premier chapitre sort grâce à l'inspiration, voire les deux trois suivants... C'est après qu'arrive la réflexion. (:

- Faites-vous des fiches de personnages ?
Pour le personnage principal, oui. x) Pour les autres non !

- Avez-vous une rigueur particulière ?
Si seulement... x)

- Liriez-vous un roman dont le genre est indéterminé ?
Ce sont les romans mélangeant les genres qui sont les plus intéressants. Et soyons francs, il y a souvent du thriller dans du fantastique, du polar dans de la science ficiton etc.

- Vous fiez-vous aux premières pages d’un roman pour le continuer ? Je veux dire par là, est-ce que vous lisez un livre dans l’espoir qu’il soit constant dans son récit ou vous attendez-vous à déboucher sur de l’inattendu ?
Lorsque j'achète un roman, c'est pour le finir ! Si c'est de la lecture sur internet, je me fie aux premières pages... et j'aime tout ce qui est inattendu, même si les conséquences que cela provoque ne sont pas toujours attrayantes.

- Liriez-vous un livre qui monte crescendo dans la cruauté (même si ce n’est pas votre genre) si cela est nécessaire dans l’histoire ? Si le livre vous plait au début, mais que la violence – au fil des pages – s’y insinue, car l’histoire est ainsi, cesserez-vous de le lire ?
Si elle est bien maniée et utile au déroulement de l'histoire, bien sûr. (: De la cruauté pour de la cruauté, non merci.

- J’ai pour principe d’écrire pour moi, d’écrire ce que j’aimerais voir dans un livre. Je veux créer, je veux imaginer, je veux m’amuser et dire « m*rde » au monde si ça ne lui plait pas… Est-ce une bonne raison pour écrire sans barrière ? Ou devrais-je malgré tout me plier aux règles que l’on m’imposera dans le futur si j’en viens à chercher l’édition… ?
Fais-toi plaisir. Si ton livre, tes personnages, ton intrigues doivent suivre un sens précis, un courant, un flux, suis-les. C'est très important.

- Aimez-vous le fait que l’auteur(e) arrivent à trouver des raisons à des choses qui n’en ont dans la réalité (ou qui en ont « peut-être » une) ? Je le fait énormément dans mon roman… (genre : pourquoi un personnage historique a fait ça ? pourquoi l’humanité a connu des vagues de violence soudaine ? D’où viennent les cauchemars récurrents ? Pourquoi avons-nous des dépressions ? etc.)
J'aime énormément lorsque tout à un sens... Je sais pas, ca me rassure. (: Après, c'est très frustrant mais aussi énormément grisant lorsque l'auteur a pour habitude de donner des raisons au chose, et lorsqu'il balance un truc sans expliquer le pourquoi du comment... (a) (comme dans Incarceron de Catherine Fisher par exemple).

En espérant pouvoir t'être utile. :p

25/03/2013

Salut ! Mes réponses à tes questions :

Avez-vous déjà eut l’impression de tenir quelque chose ? LE truc ? L’Idée par excellence ?
Non, je n’ai que le terreau, l’idée de fond : ce qui pousse dessus…ça vient au fur et à mesure des découvertes et des idées.

Comment démarrez-vous ? Tout de suite ? Vous avez une phase de préparation ?
Je me prends une petite semaine de préparation : originalité du sujet par rapport aux autres livres pour ne pas être has-been ou noyé dans la masse, infos techniques…

Faites-vous des fiches de personnages ?
Oui ! Je suis nul pour me rappeler des détails (couleurs de cheveux, morphologie…)…mais mes fiches sont si brouillonnes et lacunaires qu’elles ne servent pas beaucoup

Avez-vous une rigueur particulière ?
Non, pour ne pas en faire un labeur ni une tâche formalisée…je ne m’impose qu’un travail quotidien, quel qu’en soit la forme (relecture, écriture etc)

Liriez-vous un roman dont le genre est indéterminé ?
Oui, car à mon avis aucun roman, pour peu qu’il soit long, ne se cantonne à un genre unique…Thriller fantastique ? Très bien mon dernier l’est aussi !

Vous fiez-vous aux premières pages d’un roman pour le continuer ? Je veux dire par là, est-ce que vous lisez un livre dans l’espoir qu’il soit constant dans son récit ou vous attendez-vous à déboucher sur de l’inattendu ?
Non, parce que rien n’est bon ni linéaire de la première à la dernière page : il y a toujours des passages à vide, des « explosions » au début comme au milieu. Donc, attendons la fin pour se faire un avis (je n’ai zappé un livre au milieu qu’un fois, c’était pour Le Père Goriot)

Liriez-vous un livre qui monte crescendo dans la cruauté (même si ce n’est pas votre genre) si cela est nécessaire dans l’histoire ? Si le livre vous plait au début, mais que la violence – au fil des pages – s’y insinue, car l’histoire est ainsi, cesserez-vous de le lire ?
Non, sauf si ca devient prépondérant et gratuit, sans nuance, quoi…mais le sombre, le fou, la dérive, j’aime bien^^

J’ai pour principe d’écrire pour moi, d’écrire ce que j’aimerais voir dans un livre. Je veux créer, je veux imaginer, je veux m’amuser et dire « m*rde » au monde si ça ne lui plait pas… Est-ce une bonne raison pour écrire sans barrière ? Ou devrais-je malgré tout me plier aux règles que l’on m’imposera dans le futur si j’en viens à chercher l’édition… ?
Surtout pas. La littérature, c’est le dernier bastion public où l’on peut dire « m…e ». Mais toujours sans ostentation ni mauvais gout, bien sûr…

Aimez-vous le fait que l’auteur(e) arrivent à trouver des raisons à des choses qui n’en ont dans la réalité (ou qui en ont « peut-être » une) ? Je le fait énormément dans mon roman… (genre : pourquoi un personnage historique a fait ça ? pourquoi l’humanité a connu des vagues de violence soudaine ? D’où viennent les cauchemars récurrents ? Pourquoi avons-nous des dépressions ? etc.)
Et comment ! La science nous à ôté le rêve, il faut bien le rebâtir !

04/08/2012

Citation :: - Avez-vous déjà eu l’impression de tenir quelque chose ? LE truc ? L’Idée par excellence ?

Ce n'est pas qu'une impression, mais la réalité, sinon pourquoi est-ce je me choppe la jalousie des autres concernant mon roman ? Pourquoi les gens sont jaloux de moi ? Pourquoi mon roman l'âme du démon est prometteur ? Peut-être parce que je suis originale dans ma vie et que je l'applique également dans mon travail.

Citation :: - Comment démarrez-vous ? Tout de suite ? Vous avez une phase de préparation ?

> Par le rêve, je rêve de ce que je vais raconter, le lendemain paf je le retranscris sur Word.

Citation :: - Faites-vous des fiches de personnages ?

> Oui, quand on vient de l'univers du rôlisme, c'est presque inévitable de faire des fiches de personnage !

Citation :: - Avez-vous une rigueur particulière ?

> Je me lance des objectifs chaques jours et avant de commencer mon roman. Je fais un schéma de celui-ci, je réfléchis aux nombres de chapitre, de quoi ceux-ci vont parler. Aussi sur les personnages, qui va faire quoi, qui dit quoi (dans une mise en abyme).

Ensuite, les questions vis-à-vis de mon roman et de l’intérêt qu’il pourrait éveiller. Parce que je suis en conflit… Lisez, répondez sincèrement…

Citation :: - Liriez-vous un roman dont le genre est indéterminé ?

Peu m'importe le genre, tant que c'est accrocheur.

Citation :: - Vous fiez-vous aux premières pages d’un roman pour le continuer ? Je veux dire par là, est-ce que vous lisez un livre dans l’espoir qu’il soit constant dans son récit ou vous attendez-vous à déboucher sur de l’inattendu ?

Oui, je me fie aux premières lignes ! Je suis pire qu'un éditeur. Si les 10 premières lignes sont ennuyeuses, banale et sans intérêt, je m'endors et je m'arrête de lire. Pas la peine de lire un roman sans originalité et un auteur ayant aucun talent. Je passe à un autre. On voit très vite si c'est du bon ou non dans les premières lignes, pas besoin de lire 4 pages. Mais j'oubliais de nos jours, on édite plus un roman pour sa qualité, mais juste pour "vendre". Ce qui fait que nous sommes de plus en plus envahi par des navets que par des romans de qualité...

Citation :: - Liriez-vous un livre qui monte crescendo dans la cruauté (même si ce n’est pas votre genre) si cela est nécessaire dans l’histoire ? Si le livre vous plait au début, mais que la violence – au fil des pages – s’y insinue, car l’histoire est ainsi, cesserez-vous de le lire ?

Oui, mais la seule condition est que le roman en question soit bon. Sinon, non je lis presque pas ce type de livre. Vous m'aurez demandé un roman type horreur la réponse est oui.

Citation :: - J’ai pour principe d’écrire pour moi, d’écrire ce que j’aimerais voir dans un livre. Je veux créer, je veux imaginer, je veux m’amuser et dire « m*rde » au monde si ça ne lui plait pas… Est-ce une bonne raison pour écrire sans barrière ? Ou devrais-je malgré tout me plier aux règles que l’on m’imposera dans le futur si j’en viens à chercher l’édition… ?

Pourquoi se prêtendre écrivain si on se met des barrières ? C'est stupide, surtout que l'imagination est l'une des dernières libertés que nous avons. Alors pourquoi se mettre des barrières ? Juste pour faire plaisir à une minorité d'ignorant ? Non, j'écris sans limite, sans tabou, sans barrière et basta si cela ne plaît pas ! Pour ce qui est des règles, on en aura toute notre vie qu'on le veuille ou non !

Citation :: - Aimez-vous le fait que l’auteur(e) arrivent à trouver des raisons à des choses qui n’en ont dans la réalité (ou qui en ont « peut-être » une) ? Je le fait énormément dans mon roman… (genre : pourquoi un personnage historique a fait ça ? pourquoi l’humanité a connu des vagues de violence soudaine ? D’où viennent les cauchemars récurrents ? Pourquoi avons-nous des dépressions ? etc.)

Cela fait des années que j'ai cessé de comprendre l'humanité... Je préfère mille fois les volcans que les hommes et pour cause... Au moins, les volcans sont beaucoup plus intéressant et beaucoup plus utile pour la planète. L'humanité elle, est devenue le pire déchet et la pire erreur de la nature (navrée de choquée, mais c'est exactement ça).

Par contre, tout ce qui ne touche pas à l'être humain, je cherche à comprendre le fonctionnement même si cela demande de chercher plus loin que le bout de mon nez. Je ne me contente pas de ce qu'on me donne ou me présente. Nous n'aurons jamais la réponse à tout, oui j'apprécie les auteurs qui sont capables (ce n'est pas le cas de tous) d'être totalement ouvert d'esprit, qui s'intéresse à tout et qui justement ne se contente pas d'écrire sans chercher à comprendre et basta.

11/01/2013

- Avez-vous déjà eut l’impression de tenir quelque chose ? LE truc ? L’Idée par excellence ?
> C'est plutôt elle qui me tient... Mais ça n'est pas forcément celles qui me tiennent le plus fort qui sont les meilleures.

- Comment démarrez-vous ? Tout de suite ? Vous avez une phase de préparation ?
> Avec le temps, j'ai appris à laisser mariner un moment avant de mettre à cuire. Avant, je me jetais tout de suite sur le morceau et souvent je le trouvais trop dur.

- Faites-vous des fiches de personnages ?
> Des fois... Quand je commence à me perdre dans mes personnages. Mais jamais dès le début.

- Avez-vous une rigueur particulière ?
> Ca m'arrive d'en imposer une sur tel ou tel univers, mais en général j'aime pas trop avec à m'y tenir.

- Liriez-vous un roman dont le genre est indéterminé ?
Je suis incapable de donner un genre à un roman sans m'arracher les cheveux

- Vous fiez-vous aux premières pages d’un roman pour le continuer ? Je veux dire par là, est-ce que vous lisez un livre dans l’espoir qu’il soit constant dans son récit ou vous attendez-vous à déboucher sur de l’inattendu ?
Un peu des deux.
Je veux de l'inattendu au niveau du contenu mais j'aime mieux que le style reste constant, du moins jusqu'à un certain point

- Liriez-vous un livre qui monte crescendo dans la cruauté (même si ce n’est pas votre genre) si cela est nécessaire dans l’histoire ?
Si c'est justifié par l'histoire, je suppose que oui...

- J’ai pour principe d’écrire pour moi, d’écrire ce que j’aimerais voir dans un livre. Je veux créer, je veux imaginer, je veux m’amuser et dire « m*rde » au monde si ça ne lui plait pas… Est-ce une bonne raison pour écrire sans barrière ?
Pas forcément. Ecrire pour se libérer conduit parfois à des extrêmes que les éditeurs refuseront.
Et c'est une ancienne méga-hyper-stressée qui parle

- Aimez-vous le fait que l’auteur(e) arrivent à trouver des raisons à des choses qui n’en ont dans la réalité (ou qui en ont « peut-être » une) ? Je le fait énormément dans mon roman…
Pas compris la phrase. Manquerait-il un mot ? Des choses "qui n'en ont pas dans la réalité" = non ?
L'homme cherche des explications à tout. C'est sa caractéristique.
C'est la façon de les introduire qui peut tout changer.
Je n'aime pas trop quand elles sont trop mises en évidence... :mrgreen:

Mais je le pratique !

Vous me faites sourire, c'est plaisant à lire ! Franchement, je ne m'attendais pas à autant de positif dans vos réponses (car, oui, ça rayonne !!)

Annunziata : Ah ! Bah voilà LA réponse !

Citation :: Citation:
- Avez-vous déjà eu l’impression de tenir quelque chose ? LE truc ? L’Idée par excellence ?

Ce n'est pas qu'une impression, mais la réalité, sinon pourquoi est-ce je me choppe la jalousie des autres concernant mon roman ? Pourquoi les gens sont jaloux de moi ? Pourquoi mon roman l'âme du démon est prometteur ? Peut-être parce que je suis originale dans ma vie et que je l'applique également dans mon travail.

Après tout, pourquoi écrit-on si ce n'est parce qu'on a LE truc ! x)

Merci gente populace, vous vendez du rêve à mon esprit ramolli !

05/12/2012

Je trouve ce questionnaire plutôt sympathique et les réponses des autres tout aussi sympathiques Wink

- Avez-vous déjà eut l’impression de tenir quelque chose ? LE truc ? L’Idée par excellence ?

Peut-être, oui. En tout cas MON truc, oui Smile

- Comment démarrez-vous ? Tout de suite ? Vous avez une phase de préparation ?

Longue phase de préparation très, très agréable où je ma ballade tranquillement dans mon roman durant mes rêveries. Et puis, tout doucement, je commence à mettre des mots sur ces rêveries et à structurer en grandes parties mon roman Smile

J'adore cette phase, beaucoup plus que l'écriture en elle-même !

- Faites-vous des fiches de personnages ?

Parfois, pour quelques personnages complexes, qui évoluent beaucoup... mais ce n'est pas une obligation, et je ne me dis jamais "allez, hop, aujourd'hui je fais mes fiches !". C'est comme si une mère faisait des fiches sur ses enfants x)

- Avez-vous une rigueur particulière ?

J'aimerais bien aussi ! Mais non, et c'est là mon plus grand défaut !

- Liriez-vous un roman dont le genre est indéterminé ?

Bien sur, oui. Si l'histoire est bonne, qu'importe si il n'y a pas de genre déterminé, ou un double voir un triple genre Smile

- Vous fiez-vous aux premières pages d’un roman pour le continuer ? Je veux dire par là, est-ce que vous lisez un livre dans l’espoir qu’il soit constant dans son récit ou vous attendez-vous à déboucher sur de l’inattendu ?

Je m'y fis pour le style, au moins même si c'est parfois une erreur, d'ailleurs ). Mais ensuite, je suis pour me laisser surprendre dans un roman, je dirais même que des surprises sont nécessaires, sinon ça peut devenir lassant...

- Liriez-vous un livre qui monte crescendo dans la cruauté (même si ce n’est pas votre genre) si cela est nécessaire dans l’histoire ? Si le livre vous plait au début, mais que la violence – au fil des pages – s’y insinue, car l’histoire est ainsi, cesserez-vous de le lire ?

La cruauté ne me dérange absolument pas si elle est nécessaire/justifiée. De la violence bien introduite me plaît beaucoup ^^

J’ai pour principe d’écrire pour moi, d’écrire ce que j’aimerais voir dans un livre. Je veux créer, je veux imaginer, je veux m’amuser et dire « m*rde » au monde si ça ne lui plait pas… Est-ce une bonne raison pour écrire sans barrière ? Ou devrais-je malgré tout me plier aux règles que l’on m’imposera dans le futur si j’en viens à chercher l’édition… ?

Sincèrement... oui, écrit pour toi. Au pire, tu changeras ensuite pour être un peu plus "conventionnel" mais se brider pour un premier jet... je trouve ça dommage !

- Aimez-vous le fait que l’auteur(e) arrivent à trouver des raisons à des choses qui n’en ont dans la réalité (ou qui en ont « peut-être » une) ? Je le fait énormément dans mon roman… (genre : pourquoi un personnage historique a fait ça ? pourquoi l’humanité a connu des vagues de violence soudaine ? D’où viennent les cauchemars récurrents ? Pourquoi avons-nous des dépressions ? etc.)

Je suis assez partagée. Oui, à petite dose, ça peut faire un très, très bon effet Smile

Après il faut que ce soit cohérent avec les évènements, mais ça peut le faire. Par contre, trop ? Non, je crois que ça m'agacerait au final ^^'

En espérant t'avoir aidé Smile

Bonne chance !

02/03/2013

- Avez-vous déjà eu l’impression de tenir quelque chose ? LE truc ? L’Idée par excellence ?
Oui. Mais après je pense que c'est un sentiment personnel. Ce n'est pas parce qu'on a ce sentiment que tout le monde le partagera. C'est en quelque sorte à toi de prouver aux autres que c'était bien LE truc.

- Comment démarrez-vous ? Tout de suite ? Vous avez une phase de préparation ?
En général c'est une idée qui arrive sans prévenir, et qui reste en gestation dans mon cerveau pendant des jours. Une scène. Elle ressurgit de temps en temps. Et après j'ai un déclic, et ça sort d'un coup.

- Faites-vous des fiches de personnages ?
Seulement quand j'ai des problèmes de cohérence pour un même personnage. Ces fiches me servent à mettre mes idées à plat et à prendre du recul.

- Avez-vous une rigueur particulière ?
Passé un temps j'ai eu. Un tableau avec les dates pour écrire de manière régulière. Ca m'a beaucoup aidée.

- Liriez-vous un roman dont le genre est indéterminé ?
Oui.

- Vous fiez-vous aux premières pages d’un roman pour le continuer ? Je veux dire par là, est-ce que vous lisez un livre dans l’espoir qu’il soit constant dans son récit ou vous attendez-vous à déboucher sur de l’inattendu ?
Oui, même si ça me pose un problème de conscience de ne pas finir un livre. Jadis je me forçais à tout lire jusqu'à la dernière page. Aujourd'hui je le fais encore mais au ralentit. Disons qu'il faut des forces pour lire un truc qu'on aime pas donc les premières pages sont essentielles, mais pas seulement. Y'a les pages du milieu, et les pages de la fin aussi.

- Liriez-vous un livre qui monte crescendo dans la cruauté (même si ce n’est pas votre genre) si cela est nécessaire dans l’histoire ? Si le livre vous plait au début, mais que la violence – au fil des pages – s’y insinue, car l’histoire est ainsi, cesserez-vous de le lire ?
Pas sûre. Ou alors faut vraiment que ce soit justifié et contrebalancé avec des scènes plus soft qui m'aident à digérer ma lecture.

- J’ai pour principe d’écrire pour moi, d’écrire ce que j’aimerais voir dans un livre. Je veux créer, je veux imaginer, je veux m’amuser et dire « m*rde » au monde si ça ne lui plait pas… Est-ce une bonne raison pour écrire sans barrière ? Ou devrais-je malgré tout me plier aux règles que l’on m’imposera dans le futur si j’en viens à chercher l’édition… ?
On écrit toujours avec ses propres barrières même si on en a pas conscience. Ecrire dans un cadre n'est pas forcément restrictif. Ca permet aussi d'éviter de partir dans tous les sens. Suffit juste de bien définir le cadre. Après, en ce qui concerne l'édition, c'est différent. Signer un contrat ça veut dire que tu acceptes d'entrer dans un monde d'offres et de demandes. Si l'offre ne répond pas à la demande alors l'éditeur ne se fera pas d'argent. Et si l'éditeur ne peut pas se faire d'argent avec ton livre, dans 75% des cas ça ne l'intéressera qu'à moitié. Surtout dans du fantastique/fantasy/thriller. La concurrence est rude, et pour survivre, il faut de l'argent, il faut donc vendre et publier ce qui est vendable, en dépit de ces quelques œuvres qui sont écrites pour le bien de la littérature et que prônent parfois les passionnés.

- Aimez-vous le fait que l’auteur(e) arrivent à trouver des raisons à des choses qui n’en ont dans la réalité (ou qui en ont « peut-être » une) ? Je le fait énormément dans mon roman… (genre : pourquoi un personnage historique a fait ça ? pourquoi l’humanité a connu des vagues de violence soudaine ? D’où viennent les cauchemars récurrents ? Pourquoi avons-nous des dépressions ? etc.)
Oui, sauf quand c'est tiré par les cheveux. C'est a dire quand on sent la présence de l'auteur qui a à tout prix voulu expliquer l'affaire sauf que son explication ne collait pas vraiment, donc il a du bidouiller pour que ça colle et au final bah... Ca ne marche pas.