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| point de vue interne il/je | |
| | | Invité / Invité Jeu 7 Mar 2013 - 9:41 | |
| bonjour,
depuis lundi, j'ai commencé à écrire un autre roman (et oui encore). Le point de vue est interne et la narration est à la 3ème personne. Hier, alors que je vaquais à d'autres tâches, la suite de l'histoire est arrivée sans prévenir et les phrases n'étaient qu'un détail. J'ai pris une feuille et j'ai tout noté, pas envie qu'un bug efface tout. Quand j'ai tout relu, je me suis rendue compte qu'au fur et à mesure, la narration était passée à la 1ère personne.
je me sens perdue, dois-je adopter la 1ère personne ou revenir à la 3ème ? D'habitude quand j'écris, je ne change pas en cours de route.
merci |
| | | Invité / Invité Jeu 7 Mar 2013 - 9:44 | |
| Je trouve que la première personne est plus difficile à maîtriser que la troisième, mais visiblement pour un point de vue interne, tu te sens plus libre et à l'aise avec donc je dirais première. Après pour autant que je sache, il n'y a pas de règle qui interdise l'une ou l'autre (et quand bien même, ça n'a pas des masses d'importance). |
| | | Invité / Invité Jeu 7 Mar 2013 - 9:55 | |
| Hello ! Moi perso, j'aime beaucoup écrire à la première personne, mais en ce moment, je suis en train d'écrire un nouveau roman à la troisième personne, et je dois dire que j'aime beaucoup cette forme aussi. Pour t'aider dans ton choix, fais lire à tes proches ( ou à nous ! ) les deux passages, dans les deux versions, un à la première personne, l'autre à la troisième personne. Ils pourront te dirent leurs point de vue, la version qu'ils préfèrent , ce qui t'aidera peut être dans ton choix !
Dernière édition par Alice* le Jeu 7 Mar 2013 - 10:04, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 3865 Âge : 27 Date d'inscription : 12/07/2011 | Nywth / Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur. Jeu 7 Mar 2013 - 10:00 | |
| Il m'arrive souvent de changer de personne en cours de route également, sans le vouloir, étant donné que j'écris fréquemment avec les deux. Quand je commence quelque chose, j'en prends instinctivement une des deux, sans même réfléchir. Et comme j'ai des projets croisés avec parfois 3 personnes différentes (j'ai déjà eu une nouvelle uniquement en "tu", je crois), ça m'arrive souvent de "changer de personne" sans m'en rendre compte, étant donné que mes personnages ne sont pas définis par la narration. Du coup, je crois que je comprends bien.
Franchement, je ne suis pas une grande défenseuse du "au point de vue interne, tu dois FORCEMENT écrire à la première personne pour permettre au lecteur de s'identifier au personnage", blabla, ce genre de choses. Honnêtement, écris avec ce qui te semble le plus cohérent avec le ton de l'histoire, qui ne passe pas forcément de la même manière selon la personne à laquelle qui écris : je te dirais de continuer un peu et de déterminer après.
Après, j'ai envie de dire, c'est presque secondaire, il faut juste que ce soit adapté et que tu parviennes à écrire, mais tu es le seul à pouvoir juger selon ce que tu veux faire (et non pas tes lecteurs, comme le dit Alice, qui ne peuvent avoir qu'un aperçu sur un extrait et non pas sur l'ensemble du truc). Par ailleurs, tu as aussi la possibilité de changer de point de vue en cours de route, ou de personne, ça se fait assez fréquemment. |
| | | Invité / Invité Sam 9 Mar 2013 - 10:27 | |
| merci J'écris donc à la 1ère personne, c'est la 1ère fois que j'avance aussi rapidement |
| | Nombre de messages : 201 Âge : 39 Localisation : Suisse Pensée du jour : Le rêve est la plus merveilleuse chose qui puisse être dans la vie. Date d'inscription : 04/08/2012 | Annunziata / Autostoppeur galactique Sam 9 Mar 2013 - 12:29 | |
| Il faut juste savoir, est-ce que j’écris d’un point de vue personnel (1er personne) ou j’écris avec du recul (3ème personne). C’est juste cela qu’il faut savoir, quand j’écris à la première personne c’est comme si je vous parle face à face. Par contre, si j’écris à la troisième personne, je dois avoir automatiquement du recul.
Contrairement à ce qu’on dit on est bien plus dans le personnage à la première personne qu’à la troisième puisque celle-ci implique le recul vis-à-vis des personnages. Pour avoir écrit pendant plusieurs années dans ce style (3ème), quand je suis passée à la première personne, cela m'a fait un choc. Quand on rédige un texte à la forme personnel, il faut penser théâtre et comédie, car c'est le même principe dans le sens incarner un personnage, un rôle et le décrire. Comme l'auteure racontant son histoire à un journaliste !
La vraie question que tu dois te poser c'est : Est-ce que mon roman est rédigé d'un point de vue du personnage principal lui-même (dans ce cas, l'utilisation de la première personne est vivement conseillée) ou est-ce qu'il est rédigé par une personne vue de l'extérieur (dans ce cas la troisième personne est vivement conseillée) !
Tu ne peux pas vraiment sauter de l'un à l'autre sauf cas exceptionnel par exemple des flashbacks. Si tu commences ton roman à la première, tu le finis à la première. Si tu le commences à la troisième, tu le finis à la troisième. C'est comme pour la concordance des temps, tu ne peux pas sauter du coq à l'âne ! Sinon bonjour l'incohérence :/ |
| | Nombre de messages : 3865 Âge : 27 Date d'inscription : 12/07/2011 | Nywth / Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur. Sam 9 Mar 2013 - 12:41 | |
| Annunziata, tais-toi, et va lire des bons romans qui contredisent absolument toutes les conneries stéréotypées que tu déballes. |
| | Nombre de messages : 201 Âge : 39 Localisation : Suisse Pensée du jour : Le rêve est la plus merveilleuse chose qui puisse être dans la vie. Date d'inscription : 04/08/2012 | Annunziata / Autostoppeur galactique Sam 9 Mar 2013 - 13:21 | |
| - Nyjée a écrit:
- Annunziata, tais-toi, et va lire des bons romans qui contredisent absolument toutes les conneries stéréotypées que tu déballes.
Je n’ai pas besoin de lire de roman pour le savoir, ayant fait du théâtre et du jeu de rôle par écrit pendant plusieurs années. Je sais de quoi je parle, quand il est question de rédiger un texte à la première personne. Ayant expérimenté les deux formes d’écriture, depuis plus de 13 ans. Je crois que de ce côté-là, j’ai assez d’expérience pour faire la différence des deux points de vue. Après, il me semble que je suis la dernière des imbéciles. Merci pour ton conseil, mais le théâtre et le jeu de rôle me suffissent, ça peut beaucoup aider. Après chacun écrit comme il l’entend. Après l’utilisation du JE en s’inspirant du théâtre pour la narration existent également. Je dis cela. Je ne dis rien. Mais avant de dire aux autres de se taire... Il existe plusieurs variantes de la première personne, dont la forme théâtrale et jeu de rôle par écrit qu’on oublie trop souvent de citer ! Je ne suis pas la seule personne au monde à penser que le JE implique bien plus l'écrivain dans son personnage qu'à la forme il ou elle. Après tu as le droit de dire que tout ceux qui n'ont pas ton avis doivent se taire. Tout ceux qui ne sont pas d'accord avec toi ! |
| | | Invité / Invité Dim 10 Mar 2013 - 10:31 | |
| La grosse différence entre la première et la troisième personne pour raconter du point de vue interne réside dans la distanciation entre le narrateur et le personnage. C'est une autre manière d'écrire, avec un effet différent et une maîtrise différente.
Je pense que nouse serons d'accord pour admettre que les deux exigent du travail. Le "je" nous plonge directement dans la tête du personnage et pour ça, il est plus immersif. Pour certains genres littéraires comme l'horreur, c'est très pratique puisque le lecteur n'a aucun recul et subit en même temps que le perso.
Le gros problème de la première personne, de mon point de vue, c'est la raison de son usage pour la plupart des gens. Il est plus immersif, il vient plus facilement au moment d'écrire et beaucoup estiment à tort qu'il est plus facile de maîtriser. Rendre l'environnement autour du personnage palpable demande pourtant plus de subtilité. Les descriptions de l'environnement sont nettement plus difficiles à gérer pour ne pas alourdir la narration.
Avec la troisième personne, il y a plus de recul. Certes, nous sommes du point de vue du personnage, mais ce n'est pas lui qui s'exprime. Décrire ce qu'il voit se fait plus facilement, mais une bonne immersion dans la tête du personnage demande du coup plus de travail puisqu'elle n'est pas automatique.
(Vis-à-vis du jeu de rôle par écrit, l'argument est casse-gueule par contre. J'en fais depuis huit ans et je n'ai jamais vu personne s'en servir correctement. La maîtrise est correcte pour de très rares personnes, jamais totale et c'est toujours prétexte à s'étaler dix ans sur les pensées du perso.) |
| | Nombre de messages : 1512 Âge : 36 Date d'inscription : 02/03/2013 | Gwenouille / Roland curieux Dim 10 Mar 2013 - 10:49 | |
| - Citation :
- La grosse différence entre la première et la troisième personne pour raconter du point de vue interne réside dans la distanciation entre le narrateur et le personnage. C'est une autre manière d'écrire, avec un effet différent et une maîtrise différente.
Avec le je tu es collée au personnage de plus prêt, ça permet des choses différentes du "il" notament l'immersion dont parle Sheikhan. Avec le "il", comme tu es tantôt plus distant tantôt plus prêt, tu peux parfois passer d'un point de vue interne à un autre au cours d'une même scène (enfin perso, j'ai choisis le "il" pour mon roman avec un point de vue interne et je ne regrette pas ^^). Ca me laisse également plus de liberté pour les passages descriptifs où je peux vraiment prendre de la distance et toucher un point de vue externe. Je peux également réduire la distance un maximum pour introduire un passage plus en rapport avec la psychologie du perso à ce moment là. En fait c'est un bon compromis. En revanche, le plus dur revient à ne pas faire de brusques écarts dans la distance que tu mets à ton perso. Parce que ça se sent. |
| | Nombre de messages : 312 Âge : 37 Localisation : Namur Date d'inscription : 05/04/2012 | havok_ / Tapage au bout de la nuit Dim 10 Mar 2013 - 11:13 | |
| - Gwenouille a écrit:
- Avec le "il", comme tu es tantôt plus distant tantôt plus prêt, tu peux parfois passer d'un point de vue interne à un autre au cours d'une même scène (enfin perso, j'ai choisis le "il" pour mon roman avec un point de vue interne et je ne regrette pas ^^).
Pas toujours. Ce que tu décris là est l'utilisation d'un narrateur omniscient, qui permet effectivement de brasser très large dans la narration. Mais il existe également le point de vue "à la troisième personne limitée" qui, bien qu'il emploie la troisième personne, se limite au suivi d'un seul personnage (à la manière d'une narration à la première personne). Que ce soit dans l'écriture ou dans mes lectures, c'est pour ma part le point de vue que je préfère. |
| | Nombre de messages : 1360 Âge : 46 Date d'inscription : 02/06/2011 | Pomcassis / Tentatrice chauve Dim 10 Mar 2013 - 11:21 | |
| - Annunziata a écrit:
- Nyjée a écrit:
- Annunziata, tais-toi, et va lire des bons romans qui contredisent absolument toutes les conneries stéréotypées que tu déballes.
Je n’ai pas besoin de lire de roman pour le savoir, ayant fait du théâtre et du jeu de rôle par écrit pendant plusieurs années. Je sais de quoi je parle, quand il est question de rédiger un texte à la première personne. Ayant expérimenté les deux formes d’écriture, depuis plus de 13 ans. Je crois que de ce côté-là, j’ai assez d’expérience pour faire la différence des deux points de vue.
Après, il me semble que je suis la dernière des imbéciles. Merci pour ton conseil, mais le théâtre et le jeu de rôle me suffissent, ça peut beaucoup aider. Après chacun écrit comme il l’entend. Après l’utilisation du JE en s’inspirant du théâtre pour la narration existent également. Je dis cela. Je ne dis rien.
Mais avant de dire aux autres de se taire... Il existe plusieurs variantes de la première personne, dont la forme théâtrale et jeu de rôle par écrit qu’on oublie trop souvent de citer ! Je ne suis pas la seule personne au monde à penser que le JE implique bien plus l'écrivain dans son personnage qu'à la forme il ou elle. Après tu as le droit de dire que tout ceux qui n'ont pas ton avis doivent se taire. Tout ceux qui ne sont pas d'accord avec toi ! Sauf qu'il y a des romans qui changent de narrateur en cours de route,des romans aux multiples narrateurs, donc il n'y a aucune règle en la matière ; tu peux très bien commencer avec un point de vue interne, puis continuer avec un point de vue externe ; tu peux aussi commencer avec "je" et finir avec "il". Donc je suis d'accord avec Nyjée, si tu n'as jamais croisé, au cours de tes lectures, de romans de ce genre, si tu ne connais que des romans qui restent "dans les clous", si tu ne connais pas de romans qui brisent les règles de la narration "classique", je ne peux que te conseiller d'aller en lire et en découvrir, avant d'imposer un point de vue qui se base sur une méconnaissance du genre (je ne vais par exemple pas te donner de conseil pour écrire un jeu de rôle en me basant sur mes connaissance du roman, ce serait absurde). Et je suis d'accord aussi avec Nyjée, je conseille donc à l'auteur de ce post de suivre son instinct, de faire des essais, des expérimentations, et la personne utilisée s'imposera d'elle-même. |
| | Nombre de messages : 3865 Âge : 27 Date d'inscription : 12/07/2011 | Nywth / Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur. Dim 10 Mar 2013 - 11:42 | |
| - Citation :
- Je n’ai pas besoin de lire de roman pour le savoir, ayant fait du théâtre et du jeu de rôle par écrit pendant plusieurs années. Je sais de quoi je parle, quand il est question de rédiger un texte à la première personne.
Sinon, moi, j'ai une grande expérience en équitation, et je ne sais pas cuisiner, mais je peux parler de cuisine, étant donné que j'ai fait de l'équitation. C'est un peu ça que tu me dis. Tu ne peux pas prétendre qu'il n'y a pas de roman avec des changements de points de vue si tu n'en lis pas. C'est aussi stupide que mon exemple. Quoique, je peux parler de cuisine, le cheval, on peut le monter aussi bien que de le mettre dans son assiette . - Citation :
- Après chacun écrit comme il l’entend.
Tu disais justement le contraire en énonçant des règles qui ne se basaient sur rien, dans ton post précédent. Coïncidence ? - Citation :
- Je ne suis pas la seule personne au monde à penser que le JE implique bien plus l'écrivain dans son personnage qu'à la forme il ou elle.
- Citation :
Je pense que nouse serons d'accord pour admettre que les deux exigent du travail. Le "je" nous plonge directement dans la tête du personnage et pour ça, il est plus immersif. Pour certains genres littéraires comme l'horreur, c'est très pratique puisque le lecteur n'a aucun recul et subit en même temps que le perso. Avec la troisième personne, il y a plus de recul. Certes, nous sommes du point de vue du personnage, mais ce n'est pas lui qui s'exprime. Décrire ce qu'il voit se fait plus facilement, mais une bonne immersion dans la tête du personnage demande du coup plus de travail puisqu'elle n'est pas automatique. Non, tu n'es pas la seule, et c'est un stéréotype cliché des romans banals vaguement médiocres de fantasy où le lecteur, 15 ans et boutonneux, doit avoir besoin d'une aide fondamentale du lecteur pour se plonger dans l'histoire - à savoir, style plat, histoire assez commune, et première personne. D'ailleurs, même dans les livres pour enfant, l'histoire n'est pas forcément racontée à la première personne. Toi qui vante ton expérience du théâtre, je vais te donner une petite comparaison - personnellement, j'en ai neuf ans d'expérience, et je suis passée par la pièce, le sketch comique, la féerie, la critique humoristique, etc. Un bon comédien n'a pas besoin d'artifice tel que le décor pour faire rentrer quelqu'un dans la scène. Un bon comédien a besoin d'une scène, d'un éclairage et de sa voix. C'est la même chose pour le "je" : il s'agit de renforcer les lumières et de donner un micro au comédien, et de l'habiller en rouge, pour dire "wouhou, je suis là !" - Citation :
- Après tu as le droit de dire que tout ceux qui n'ont pas ton avis doivent se taire. Tout ceux qui ne sont pas d'accord avec toi !
Oui, quand un avis est banal et peut empêcher la personne de faire quelque chose de bien, effectivement, j'estime au minimum ne pas avoir tort en te disant de te taire. D'autant plus que tu démontres toi même ton manque de légitimité. |
| | | Invité / Invité Dim 10 Mar 2013 - 14:23 | |
| Euh, j'ai le sentiment que tu me fais penser et dire des choses que je ne dis pas, Nyjée, parce que je ne suis que très partiellement d'accord avec Annunzyata.
La différence d'immersion est comme celle entre la première et troisième personne dans un jeu vidéo. Je suppose que ça va faire bondir tous les adeptes du "la littérature est un domaine to-ta-le-ment à part, c'est incomparable", mais en attendant la perception du lecteur n'est pas la même selon la personne utilisée pour le focus (personnage ou narrateur).
Après, je ne décrie ni l'un, ni l'autre. Je déplore seulement que le "je" soit très souvent vu comme une solution de facilité. Perso, je n'aime pas les romans à la première personne et je ne m'en sers pas, mais chacun ses préférences. |
| | Nombre de messages : 1360 Âge : 46 Date d'inscription : 02/06/2011 | Pomcassis / Tentatrice chauve Dim 10 Mar 2013 - 18:29 | |
| - Gwenouille a écrit:
- Avec le je tu es collée au personnage de plus prêt, ça permet des choses différentes du "il" notament l'immersion dont parle Sheikhan.
Eh bien, pas forcément. Certains livres choisissent un narrateur "je" qui n'est que le témoin de l'histoire qu'il raconte, auquel cas la personne qui se cache derrière le "je", qui est alors un personnage secondaire, sera moins importante que le "il" dont il raconte l'histoire. Ce qui permet au lecteur d'avoir le même recul sur l'histoire que le narrateur qui ne fait que voir ce qui se passe sans y participer, ou du moins, sans jouer un grand rôle. |
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