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| [Avis ME] Kirographaires en liquidation judiciaire? | |
| | Nombre de messages : 2486 Âge : 49 Localisation : Comté Franche. Pensée du jour : Go Rimbaud! Go Rimbaud! And go, Johnny go! Date d'inscription : 06/09/2007 | grandjoe / Guère épais Mer 8 Mai 2013 - 1:24 | |
| Voilà, je suis allé vérifier : " Je vous précise que les commandes d’ouvrages encaissées ne peuvent faire l’objet d’aucun remboursement, la loi interdisant le règlement de toutes dettes nées antérieurement à l’ouverture de la procédure." Ou comment être populaire en une leçon... |
| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Mer 8 Mai 2013 - 8:22 | |
| Jusqu'au 5 mai on pouvait se faire inscrire sur la liste des créanciers , preuve à l'appui , auprès du liquidateur, maître Rafoni (avec toutefois fort peu de chances d'être remboursé ; peut-être cette date est-elle repoussée ?). Je signale qu'avec toute mon expérience (tentatives d'édition depuis 1999 et édition depuis 2002) je me suis fait avoir car au début (j'ai signé en mai 2011) tout pouvait paraître "normal" : 29 livres au catalogue en 16 mois plus leur année d'exercice 2008-2009 soit 28 mois environ, discours novateur et tenant la route etc. Dès octobre/novembre j'avais compris qu'ils allaient dans le mur avec des méthodes selon moi absurdes. |
| | Nombre de messages : 89 Âge : 32 Localisation : Varsovie Pensée du jour : Demain j'écris... Demain... Date d'inscription : 07/05/2013 | Tau / Pippin le Bref Mer 8 Mai 2013 - 14:58 | |
| Très bien, merci de ces informations. Bon, et bien, il ne me reste plus qu'à passer à autre chose et à m'excuser auprès de mes acheteurs.
En effet, Kiro me paraissait fiable : leur contrat tenait la route, ils avaient l'air réglo, par rapport à tout ce que j'ai pu lire sur ce forum sur les "éditeurs pourris". Enfin bon!
Je conçois totalement que pour quelqu'un qui souhaite vraiment publier et se faire un nom, cette maison n'ait pas été le top. Mais ce n'était pas mon but : pour moi, mon livre était imprimé en format papier et sans que ça ne me coûte rien ! Ça me suffisait. En revanche, j'envisage maintenant de le faire édité en passant par l'auto édition.
Une dernière question : qu'en est-il de mes droits ? Je récupère tout normalement, enfin j'espère ! Mais tout de suite ou y a-t-il une procédure à suivre ? |
| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Mer 8 Mai 2013 - 15:06 | |
| Dès que le délai d'éventuelle reprise par repreneur aura expiré ; en général le tribunal semble le fixer à 3 ou 4 mois : la liquidation date du 23 avril. Chez Kiro la "correction" - comme vous dites - ne fut que passagère et/ou apparente. Il faut faire un courrier au liquidateur indiquant que vous souhaitez reprendre vos droits sur le texte (titre, isbn). |
| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Mer 8 Mai 2013 - 17:59 | |
| "Différents cas pour la fin du contrat : soit, le cas le plus simple, il arrive naturellement à échéance. Soit le livre est épuisé (c’est-à-dire qu’il n’y a plus de stock), et l’éditeur ne veut pas réimprimer ; dans ce cas, le contrat sera résilié automatiquement. Soit l’éditeur est mis en liquidation judiciaire ; là aussi, par l’intermédiaire du mandataire chargé de la liquidation, l’auteur pourra demander à mettre fin au contrat et à reprendre ses droits. Il faut noter également qu’à tout moment de la vie du contrat, il peut y être mis fin par un accord à l’amiable entre l’auteur et l’éditeur, et quelle que soit la raison." |
| | Nombre de messages : 389 Âge : 38 Localisation : Paris Date d'inscription : 15/03/2013 | Nemesia / Tapage au bout de la nuit Mar 21 Mai 2013 - 18:23 | |
| Une belle aventure qui se termine... Que c'est triste !
Rassurez-vous, je plaisante. Les éditions Kirographaires n'avaient rien de "beau" et cette fin est plutôt un soulagement : elle évitera au moins à de futurs auteurs/éditeurs de se faire avoir à leur tour. Car oui, les éditeurs sont à plaindre eux aussi...
J'avais envie d'écrire ce message pour apporter un autre point de vue à l'histoire, car j'ignore si quelqu'un ici a déjà travaillé pour Kiro en tant que "directeur d'ouvrages" ? (Appellation pompeuse recouvrant une vaste réalité...) Ce fut mon cas, et si je ne peux pas dire que je le regrette véritablement, l'expérience n'a pas non plus été un succès. Pour les points positifs : j'ai rencontré des auteurs très intéressants, j'ai organisé leur participation à un salon du livre et j'ai ajouté une nouvelle ligne à mon CV. Pour les points négatifs : je n'ai jamais été payée, et j'ai la désagréable impression d'avoir été prise pour une c**** pendant un an. Je vais essayer de contacter l'administrateur judiciaire, mais je ne sais pas si ça servira à grand-chose... En tout cas, je recommande quand même à tous les auteurs qui n'ont jamais touché leurs droits et à tous les souscripteurs qui n'ont jamais reçu leur livre de se faire connaitre aussi : rien ne garantit qu'ils seront remboursés, mais s'ils ne réclament pas, c'est sûr qu'ils n'obtiendront rien !
Je voudrais également ajouter qu'il y a eu, à un moment donné, des gens bien chez Kiro. Des gens honnêtes. Si si, je vous assure ! J'étais notamment en contact avec la responsable éditoriale de Paris (qui était tellement écoeurée et à bout qu'elle a fini par démisionner) : je l'ai vue accompagner des auteurs coûte que coûte, travailler le week-end, se déplacer exprès à l'autre bout de la ville pour s'excuser auprès d'un libraire d'une erreur que quelqu'un d'autre avait commise... Une vraie perle ! Pareil pour la responsable de la diffusion, que j'ai contactée en urgence un dimanche pour régler un problème sur un salon, et qui a passé je ne sais combien de coups de téléphone pour retrouver les bouquins. Bon, elle ne les a pas retrouvés, mais ce n'était vraiment pas de sa faute... Et puis il y avait bien sûr votre humble servante, au sommet de son art ! ^^
Tout ça pour dire qu'il faut faire la part des choses : le fondateur de la maison était sans doute véreux et sans scrupules, mais tous ses employés ne suivaient pas le même raisonnement. Attention à ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain... ^^ |
| | Nombre de messages : 1623 Âge : 75 Localisation : Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur Pensée du jour : monilet= auteur Claude Colson Date d'inscription : 29/06/2011 | monilet / Fiancée roide Mar 21 Mai 2013 - 18:29 | |
| Il est normalement trop tard pour s'adresser au liquidateur : les créanciers avaient 2 mois pour se manifester, soit jusqu'au 5 mai, 2 mois après la parution du redressement au Bodacc. |
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