Salut !

Je me suis toujours posé la question de savoir si le modèle traditionnel des éditeurs était le seul viable dans le monde littéraire. Or depuis déjà quelques temps, le système de l'auto édition a fait surface et donne à priori une chance.
Mais voilà, quelles sont les chances réelles d'un auteur parfaitement inconnu de surnager un jour sur les eaux tumultueuses du succès ?
Parce je vois beaucoup de gens qui continuent à chercher des éditeurs de petite taille pour tenter de se faire publier quoiqu'il arrive, alors je me demande si l'auto édition est vraiment viable ou est-ce que la voie traditionnelle est un schéma pavlovien qui demeure.
Alors je me suis dis que ce serait bien de rassembler un peu les conseils et astuces testés qui permettent de se faire connaître, les erreurs à ne pas faire, les choses qui sont complètement improductives, les expériences d'auto édité pour qui ça à marché etc. Pour avoir quelques pistes pour tous les auto édités purs qui croient en cette voie.

Déjà, tu as le témoignage de Kylie Ravera que tu peux lire ICI, très intéressant.

Avoir un éditeur permet de ne pas débourser un seul centimes et de ne pas se taper toute la mise en page, la manutention, la promo etc...

Après, je pense que celui qui est motivé par ce mode d'édition peut très bien réussir. Si le livre plait, je ne vois pas pourquoi ça ne marcherait pas.

Je viens de lire les déboires de Kylie Ravera et je connais. J'ai même reçu une réponse en forme de oui...mais non: "malgré le accueil fait par notre comité de lecture,notre service commercial a estimé que les ventes seraient par trop aléatoires. Nous sommes donc au regret..." Combien d'auteurs ont reçu ce genre de lettres? La plupart du temps après des mois de patience et d'espoir, ils se font rouler dans la farine de la condescendance des éditeurs quelques fois pas plus qualifiés qu'eux. Si vous n'êtes pas grisés par le succès, que vous avez autant de chances d'atteindre que le gros lot au loto, publiez-vous à compte d'auteur et, à l'instar de Kylie Ravera vous aurez vendu peu mais au moins vous aurez votre fierté intacte.
Voici quelques sites pour vous auto éditer: The book Editions
Un nouveau guide de l'auto publication ici
Enfin sur le net, tu trouves un peu de tout, mais attention il faut faire attention.
J'aimerais bien quant à moi que les maisons d'édition, éditeurs, diffuseurs et autre pique-assiette des auteurs, se tarissent ou travaillent équitablement avec les auteurs. Parce que franchement, il ne faut pas oublier qui travaille le plus. C'est comme dans toutes branches, les intermédiaires coûtent si cher qu'il ne reste que des miettes aux producteurs. Alors au lieu de prendre votre mal en patience avec des éditeurs ou maisons d'édition prétentieux et voraces, travaillez à votre propre édition.

Citation :

Alors au lieu de prendre votre mal en patience avec des éditeurs ou maisons d'édition prétentieux et voraces, travaillez à votre propre édition.

C'est bien ce que j'ai toujours pensé.

Pour Kylie, j'avais déjà lu oui. Mais il serait peut-être intéressant d'avoir des retours multiples pour crée peut-être une sorte de base de donnée. Le problème est que j'ignore totalement combien d'auto édités qui ont essayé de faire leur campagne etc. se trouvent ici.
Parce que, pour les nouveaux qui se lancent, on pourrait faire un petit guide de survie rapide. Enfin, je sais pas maintenant si il y a suffisamment de matière ici. C'est pour ça que je demande.

Ca existe déjà, ça s'appelle Kit de survie dans le milieu (confus) de l'édition, de Nelly Bridenne, ça ne coûte que 5€ et l'auteur auto-éditée est super sympa. Vous pouvez même discuter direct avec elle via son site si vous le souhaitez.

Ha, je l'avais pas trouver sur le net. Ho ben super ! Merci.

Je n'ai jamais entendu parler d'un énorme succès qui soit entièrement parti d'une auto-édition. Ce n'est qu'une question de temps à mon avis, tout comme des génies ont déjà publié leur chef-d'oeuvre à compte d'auteur. Ça s'est déjà vu.

Tout ce qui manque au blason de l'auto-édition, c'est une ou deux success-storyz féeriques.

Citation :

Je n'ai jamais entendu parler d'un énorme succès qui soit entièrement parti d'une auto-édition. Ce n'est qu'une question de temps à mon avis...

Moi non plus, justement. Et c'est bien ça qui me fait me poser des questions. Bon d'un autre côté il n'y a pas besoin de devenir le prochain Rowling, hein. Mais acquérir une certaine notoriété et avoir un public de quelques milliers de lecteurs ce serait bien. Et le vrai problème c'est bien le temps. Si il faut 60 ans pour être assez connu du public... C'est bien pour aller se coucher dans sa tombe le sourire au lèvres, mais pas plus.

Citation :

Tout ce qui manque au blason de l'auto-édition, c'est une ou deux success-storyz féeriques.

C'est vrai. Mais j'ai pensé à un truc. Je me demande si c'est pas la langue le problème. J'ai vu des "success-storyz" sur Kindle par exemple, mais en anglais évidemment. Et j'en viens à me demander si un roman auto édité en français, n'est pas voué à l’échec quelque soit sa qualité de départ.

Voué à l'échec, non mais on ne part pas avec le même avantage que les anglophones, c'est un fait, comme tous les non anglophones. Cela dit, ça pourrait être pire puisque le français est quand même très utilisé.
L'idéal serait de se payer les services d'un bon traducteur.

Le problème n'est pas l'auto édition c'est comment faire connaitre son livre au public?

Sans plan marketing et sans dépot en librairies, pas de visibilité et sans visibilité pas de vente, c'est aussi simple que cela.

Croire qu'on va éditer son livre gratuitement sur internet et qu'il va se vendre sans que personne n'en ait jamais entendu parler, ce serait trop beau! On le ferait tous!

Notre roman peut être le meilleur de la décénie, si on n'est pas prêt à mettre le paquet dans une compagne de pub et qu'on n'a pas prévu un plan com' en béton armé, il restera un URL parmi les milliards d'URL du net et c'est tout.

C'est un vrai métier de savoir vendre des livres. On ne peut pas s'improviser auto-éditeur au petit bonheur la chance et sans un rond.

Si tu n'as aucune connaissance du métier d'éditeur et que tu as en plus les poches vides, évite l'auto édition...

SergentMajor a écrit:

Si tu n'as aucune connaissance du métier d'éditeur et que tu as en plus les poches vides, évite l'auto édition...

Rhoo, mais non, l'autoédition peut apporter son lot de satisfactions même quand on n'a pas le carnet d'adresses d'un pubard et les finances de Rockfeller... Moi en tout cas elle m'a permis de continuer à écrire, de faire plein de rencontres, et même un peu d'argent de poche. Et de ne pas rester confite dans l'aigreur du c'est trop inzuste.
C'est dans une grippe des montagnes que je suis confite pour le moment, alors je redescends bientôt de mon nuage de Doliprane pour argumenter sur tout ça.

Citation :

Je n'ai jamais entendu parler d'un énorme succès qui soit entièrement parti d'une auto-édition. Ce n'est qu'une question de temps à mon avis, tout comme des génies ont déjà publié leur chef-d'oeuvre à compte d'auteur. Ça s'est déjà vu.

Si ça commence déjà, même en France:
lire l'article

Après... il faut se battre, comme tout le reste, rien ne tombera tout cuit dans le bec. Les gens talentueux peuvent y arriver.

Je crois que cet article, ou un autre similaire citant les mêmes auteurs, à déjà été posté sur un autre topic tournant autour du même sujet. Il y fut répondu à l'époque que les auteurs en question étaient déjà connus et reconnus et que ça ne voulait donc rien dire pour le commun des mortels (aspirant à l'immortalité?) que nous sommes.

La suite du poste sur le côté nécessairement déterminé de ceux qui font cette démarche, j'adhère.

Ok merci beaucoup pour ce surplus d'informations !