Bonjour à tous. J'espère ne pas m'être trompé de rubrique cette fois-ci!

Une question me gène pour l'écrit sur lequel je suis en ce moment. C'est un thriller et en gros dans l'histoire, pour le déroulement du récit, il faudrait que j'inclue des séquences de tortures. Oui, je sais, se n'est pas très follichon comme sujet.

Ce que je voudrais savoir: selon vous, quelles sont les les limites de description pour ce genre de scène? Je ne veux pas tourner dans le gore non plus.

Merci d'avance.

Tuuuuuuu neeeee t'eeeeees paaaaaaaaas trompééééééééé deeeeee seeeeeectiooooon.

Citation :

Tuuuuuuu neeeee t'eeeeees paaaaaaaaas trompééééééééé deeeeee seeeeeectiooooon.

Tu te fais plaisir là Pohore ^^

Bon, sinon Vidali, tu as plusieurs choix devant toi : soit tu veux vraiment décrire la scène ou tu peux également jouer avec les sentiments du personnage. Dans le premier cas, tu ne peux que décrire chaque passage et bon, pas terrible quoi (sauf si le lecteur est un genre de psychopathe qui n'aime que le sang). Pour le second cas, ce qui est bien c'est que tu décris sans rentrer dans le gore. Et puis, les sentiments peuvent faire comprendre au lecteur à quel point c'est sanglant.
Bref, c'est mon point de vue.

Ça dépend du public visé je dirais.

Je suis d'accord avec Zaou. La délectation du bourreau dans une publication pour les 4-7 ans, ça le fait toujours moyen.

Je crois que ça ne se demande pas, et qu'on ne peut pas vraiment répondre à ta place
ça s'écrit en ton âme et consience et ce que tu es capable d'assumer, toi.
Autant dans l'écriture, dans un premier temps, qu'à la lecture et aux retours que tu pourrais avoir.
Après en tant que lectrice, du moment que le choix se justifie et n'a pas un côté totalement gratuit tout en apportant quelque chose à l'histoire...
Si tes scènes sont nécessaires pour donner du poids à ton histoire, tu dois t'y coller sans le faire en demie-teinte.
Bon courage.

Merci Pohore pour la confirmation.

Je crois qu'il ne faut pas tomber dans le gore justement et travailler dans la mesure.
Si tu rentres trop dans les détails, ça puera la gratuité.
A mon goût, il faut être relativement bref.

J'ai lu dernièrement une partie de la saga de l'épée de vérité. sans être fan, les descriptions de l'auteur était assez bonne. cela n'a rien à voir avec un thriller évidemment, mais dans certaines scènes, il incluait du sexe de façon modérée dans les détails, mais violentes dans le fond. C'était assez marquant.

l'ambiance générale est plus importante que la description elle-même.
Quand un bourreau est doué, la victime chiale avant même qu'il ait déballé ses outils.

La torture n'est qu'une partie de l'interrogatoire. Et pas la plus pertinente à mon avis. Surtout dans un thriller, qui se passerait dans notre monde moderne.
Suffit de voir la paperasse administrative que doit remplir un agent de la CIA pour coller ne serait-ce qu'une claque à un type qu'il interroge.

La torture peut être physique, mais également psychologique.

J'écris moi aussi un thriller. Le personnage passe par la case "interrogatoire musclé". Un autre personnage a souffert de torture, mais ce fait n'est qu'évoqué, pas montré. Personnellement, j'ai opté pour du "light" finalement. Enfin disons que j'évite la "boucherie" inutile et totalement gratuite. Je me focalise davantage sur la confrontation entre l'interrogateur et le détenu. Les scènes violentes sont présentes, mais ne sont pas le point central. Davantage là pour montrer la domination de l'un sur l'autre.

Quant à l'Epée de Vérité, si j'ai beaucoup apprécié le premier tome (et beaucoup moins les autres), la partie sur la torture est bien trop longue, en plus d'être détaillée dans les moindres détails. Si la violence ne me gêne pas, j'ai parfois eu l'impression que l'auteur se défoulait inutilement sur cette partie. Pas très agréable de se dire ça en lisant ^^

Il y a un juste milieu. Parfois, la suggestion marche beaucoup mieux. Je me rappelle d'une scène de Sons of Anarchy, où l'un des types fait semblant de taper sur les mains d'un autre avec marteau. Sauf que les deux types qui passaient après n'entendaient que les cris que poussait "l'interrogé" à travers la porte, pour leur faire peur.

Je vois. En fait, mieux vaut miser sur l'imagination de la personne qui lit et sur le don naturel qu'a l'être humain moderne à voir le mal partout! J'aime!

Tout dépend de l'univers de ton histoire. Si c'est un trailer du genre plein d'action, j'irais dans le style "baston" (direct, si tu préfères). Si on pénètre dans un monde plus sombre et sanglant, je crois qu'il faudrait miser sur la lenteur, le suspense, mettre des longueurs dans les descriptions et dialogue.

Pour ce qui est des détails, à mon avis, l'idéal serait de détailler davantage les actions que l'endroit du corps qui se fait heurter. Lorsqu'on rentre dans les détails du genre sang giclé, dents cassées, œil qui pend, on rentre plutôt dans l'horreur (style Halloween, le gore et même l'humour.

Au final, je dirais que ce sera toi qui le découvriras en expérimentant ton style sur ton récit.

Je ne sais pas comment est écrit ton texte ni quel point de vue narratif tu as choisi. Si tu es déjà "dans la peau d'un personnage" et que tu nous fais vivre ses ressentis, c'est encore le meilleurs moyen de décrire la scène, à travers ses sensations à lui. Si tu optes pour le point de vue "spectateur" ça peut vite devenir musée des horreurs.

La torture au final c'est quoi ? Faire sauter les barrières psychiques pour obtenir ce que l'on veut, peu importe les moyens. Garde ça en tête. Nul besoin d'effusion de sang pour ça.

Une des "plus belles" scènes de torture que j'ai eu à voir au cinéma était dans Braveheart. Pour ceux qui savent de quoi je parle (je ne spoile pas l'histoire) on a toute l'horreur de la situation qui est simplement "suggérée" avec toute la portée que ça a. Et ça vaut milles "gros plans" descriptifs pour la spectatrice que je suis.

La suggestion plutôt que la description. Me voilà fixer, merci à vous tous!