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 Ecrire, mais pour qui?

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nechez
   
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nechez  /  Petit chose


Cher Joey,

J'ai moi aussi constaté cela. Il est des temps où je rempli régulièrement des pages de cahiers d'écritures. Lorsque je m'arrête d'écrire quelque jours, je ressens alors un manque, mon poignet m'en redemande quelque peu. Au parcourir de mes cahiers, je pars à la recherche des perles. Je dirais en trouver une page sur quatre, un paragraphe sur quatre. Viens le passage à clavier. Je retourne dans tous les sens.
 
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Invité  /  Invité


Je dois dire que j'ai toujours écrit d'abord pour moi, pour me faire plaisir (et parce que ça me manque quand je ne le fais pas, aussi). Après, c'est plutôt sympa de voir l'effet que ça a sur ses lecteurs, même quand il s'agit d'un tout petit comité. Ça ne veut pas dire pour autant que je suis satisfait de ce que je ponds, il m'est même arrivé d'arrêter tout net une histoire parce que ça ne m'allait pas alors qu'elle plaisait.

Par contre en me relisant quelques années plus tard, je me dis régulièrement que c'était moins mauvais que dans mes souvenirs. Je suppose qu'il faut juste trouver un jour le courage de se pencher à nouveau sur ses textes.
 
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Invité  /  Invité


Principalement, je dirais pour moi et pour n'importe qui a envie de lire ce que je pourrais bien écrire.

J'ai toujours ce besoin de coucher mes histoires et mes personnages sur le papier, pour que leur vie cesse de m'emplir la tête et qu'ils puissent vivre la leur. Et aussi parce que cela aide à structurer les histoires. Sinon, il m'arrive d'être obsédé par ce que je dois écrire. Cela en devient impérieux, douloureux, mais il faut que j'écrive. Même si je déteste, même si je me torture en face d'une page blanche. C'est épuisant parfois, euphorisant dans de plus rares cas, mais globalement cela m'appporte une forme de paix et de satisfation. C'est donc pour moi que j'ai commencé. Maintenant je me dis que tant qu'a faire, si d'autres personnes apprécient et veulent lire, soit, je ne vais pas les en empêcher, et tant mieux si elles passent un moment.
 
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Invité  /  Invité


Je n'aime jamais ce que j'écris (ou très rarement). Mais je ne peux pas m'arrêter. C'est une drogue. Ce que je déteste, c'est lorsqu'on m'oblige à faire lire mes textes que je considère misérables pour certains.

Ecrire, c'est avant tout pour soi, car c'est le plaisir d'écrire. Après d'autres raisons peuvent amener à écrire.
 
Pohore
   
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Pohore  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Si j'écris, c'est pour impressionner une fille dont je suis très amoureux, mais qui ne m'aime pas.
 
Zanelouce
   
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Zanelouce  /  Tycho l'homoncule


Une vraie question, qui me fait penser à celle de T.Diazom.
Tout récemment je me la suis posée. Je savais pourquoi j'écrivais depuis si longtemps, je savais aussi que j'écrivais pour moi. Si tu décides d'être écrivain, d'en vivre, tu dois montrer ta production, non ? Alors pour qui ? c'est une question qui te projette en avant. Qui t'aide à continuer, à être plus exigent. Je n'arrive pas encore à me dire : allez tu écris pour être lue. Pour qui ont-ils écrits ? Pour des lecteurs, Tolkien, ou Rowling pour leurs enfants...
La nature du texte compte bcp, un article de presse, un poème, un roman, un essai...pas le même impact, pas le même récepteur.
Merci pour ta question Wink

Irrésolvable a écrit:
Et puis je suis arrivée sur ce forum. Depuis je vois des licornes et des poneys-arc-en-ciel de partout, c'est super.
Oui moi aussi, le forum m'aide, me fait du bien, sauf que j'ai arrêté la drogue :mrgreen:
 
eyquem
   
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eyquem  /  Clochard céleste


D'un point de vue personnel, j'écris pour moi, pour le plaisir de me relire plus tard. Je pense que je ne me trompe pas trop si je dis que ce doit être le cas de la plupart des écrivains.
Si je commence a sentir que je n'aime pas ce que j'écris, je change directement d'angle de vue sur la scène. Ça ne veut pas dire que je n'aime pas écrire. Pourquoi écrire alors que l'on aime pas ? Ça n'a aucun intérêt. On nous oblige assez a faire des choses que l'on aime pas sans en plus devoir s'astreindre soi même à une discipline d'écriture.

Quel intérêt de s'astreindre à l'écriture si c'est censé être un acte dont l'intérêt est la liberté, le plaisir ?

J'ajoute qu'il vaut mieux aimer ce que l'on écrit. Ça aide beaucoup pour défendre ses textes avec conviction.
 
Casdenor
   
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Casdenor  /  Barge de Radetzky


Parfois j'aime ce que j'écris. Parfois pas. étant l'auteur de mes textes (thx captain obvious), je me considère comme inapte à les juger autrement que pour les retravailler. J'aime écrire, et le plaisir d'écrire n'est, pour moi, que dans le plaisir d'écrire. Pas dans ce qu'il en advient, pas dans la beauté ou la pertinence de ce qui est écrit, juste dans le fait d'écrire.
http://casdenor.leobaillard.org
 
PetitLu
   
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PetitLu  /  Autostoppeur galactique


J'adore ce que j'écris. Je me considère à raison comme le plus grand écrivain de tous les temps. Si je n'adore pas ce que j'ai écrit c'est que c'est quelqu'un d'autre qui l'a écrit. Je suis beau et intelligent et c'est pour ça que j'écris bien.
 
PetitLu
   
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PetitLu  /  Autostoppeur galactique


Quand je me relis, j'ai des petits frémissements dans le dos, et parfois aussi, je deviens dur. Ma maman me dit que je n'ai pas assez de recul. Mais moi je sais bien que c'est parce que tout ce que j'écris est très extraordinaire.
 
Taliesin
   
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Taliesin  /  Tapage au bout de la nuit


PetitLu a écrit:
J'adore ce que j'écris. Je me considère à raison comme le plus grand écrivain de tous les temps. Si je n'adore pas ce que j'ai écrit c'est que c'est quelqu'un d'autre qui l'a écrit. Je suis beau et intelligent et c'est pour ça que j'écris bien.

la maîtresse de Sacha Guitry: Sacha, je t'aime!
Sacha Guitry: Oui, je m'aime aussi.
Very Happy
 
PetitLu
   
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PetitLu  /  Autostoppeur galactique


J'aime bien Sacha Guitry. Je trouve qu'il est un juif ingénieux. S'il n'avait pas eu la bêtise de mourir, j'aurais pu donner quelques cours d'écriture à Sacha Guitry.
 
cha de jsp
   
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cha de jsp  /  Petit chose


Waw ! J'ai beaucoup aimé certains témoignages (Traveller...) ! Mais là PetitLu c'est très drôle mais ça devient n'importe quoi x)... J'espère ne pas m'exposer à de sévères représailles en le signalant.

Quant à mon témoignage : je pense qu'il y a du bon comme du mauvais en ce que j'écris. Personnellement, je suis officiellement fou et stabilisé donc je sais que j'ai ce "grin de folie" qu'il faut à tous les auteurs, j'en ai chié mais ça a des bons côtés... L'écriture rend fou ? Ou faut-il être fou pour écrire ? Mon psychiatre m'a dit que je serais loin d'être le seul schizo stabilisé a écrire des bouquins, et qu'il y avait énormément de cas psychiatrique parmi les écrivains... Je le respecte beaucoup c'est un homme très sage donc j'ai choisi de le croire (en plus, ça m'arrange !). J'ai toujours été plutôt dans la norme, mais la bonne norme. Un peu différent, comme tout le monde. J'ai vraiment le profil type de l'écrivain.

Et oui, il m'arrive de trouver que j'écris de la merde. Mais souvent en relisant plus tard je me dis que c'était pas si mal, et avec quelques corrections j'en fais un truc potable. Dans mon roman j'ai réécris peut-être 25 pages parmi les plus nazes (sur 155). C'était quelque chose qui s'imposait.

Après... Si tu as un pur besoin d'écrire, mais que tu n'aime pas, fais de l'écriture automatique sur papier avec une bonne grosse et moche écriture illisible. Ou fais un journal intime. Je parle par expérience, j'ai pratiqué les deux. Plutôt que de te lancer dans des romans... Si tu n'as jamais dépassé les 15000 mots, tu en es encore loin.

Bonne chance pour la suite avec tes articles.

Aimez ce que vous écrivez, il y a du génie en chacun de nous.
 
plouf
   
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plouf  /  Crime et boniment


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Dernière édition par plouf le Sam 1 Mar 2014 - 18:32, édité 2 fois
http://lefauxrhum.forumactif.org/
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


"Il ne s'agit pas d'écrire  pour les autres mais pour soi-même, soi-même devant être aussi les autres ; si elementary my dear Watson que cela inspire quasiment de la méfiance, se demander s'il n'y a pas une démagogie inconsciente dans cette coïncidence entre expéditeur, message et destinataire. Lucas regarde dans la paume de sa main le mot destinataire, il caresse légèrement son pelage et le rend à ses limbes incertains ; il se fiche éperdument du destinataire étant donné qu'il l'a à portée de main, écrivant ce qu'il lit et lisant ce qu'il écrit, qu'est-ce qu'on a besoin de tant s'emmerder."

Devinez qui a écrit cela! Un indice: un auteur sud-américain très connu devenu français grâce à Mitterrand.
 

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