Comment écrire ? Les choses à savoir... et à ignorer !

Une idée ? Une envie ? Quelque chose qui vous turlupine ? C'est plus fort que vous, ça vous démange, ça vous ronge. C’est dans votre tête et ça ne veut plus en sortir. Vous voudriez en parler, en discuter… Mais vous avez peur et vous doutez : serais-je lui expliquer ? Trouverais-je les mots justes ? Me comprendra-t-il ? Plus vous y réfléchissez, plus votre idée se structure. Mieux, vos objectifs deviennent clairs. L’idée devient alors projet et l’écriture une évidence. Cela ne sera pas facile, mais le jeu en vaut la chandelle. Le travail nécessaire n’est plus un obstacle. Ce qu’il vous faut maintenant, c’est trouver du temps...

Et vous ? Avez-vous eu des débuts difficiles
Racontez-nous vos premiers pas dans le monde de l'écriture. Était-ce si évident ? Quelles sont vos peurs ? Avez-vous des conseils à donner à ceux qui débutent ? Si c'était à refaire, que feriez-vous différemment ?

J'ai mis longtemps à me décider à prendre un stylo et à mettre à écrire... Au début, j'en parlais juste à ma mère, mais je ne franchissais pas le premier pas.
Comme toute bonne mère, elle m'a soutenu, m'a poussé... Elle m'offrait des stylos avec des messages explicites pour que j'ose me lancer.
Puis, un jour, j'ai eu l'idée de mon premier roman. Enfin... Quand je dis l'idée, je parle plutôt du début.
J'ai laissé, la scène mûrir, s'installer dans mon esprit et j'ai enfin osé me lancer. D'abords dans le secret (sauf pour ma mère, je lui devais bien ça ! ). J'ai écris plusieurs pages. Ça prenait forme.

Puis, un jour, ma mère (oui encore elle ! ) m'a envoyé une page de magazine. Dessus, il y avait un concours de romans organisé par les Éditions Robert Laffont. Ça aurait pu en rester là, sauf que quand j'ai ouvert la lettre, il y avait d'autres membres de ma famille (qui eux n'étaient pas au courant que j'écrivais). Ils ont été surpris et je n'ai pu faire autrement que d'en parler... Et à ma grande surprise, ils ont réagi positivemment, me poussant à faire le concours et à poursuivre l'écriture de mon roman.

Après, lorsque mon roman a été terminé, je l'ai annoncé à mes amis... C'est peut-être un peu bête, mais je n'osais pas leur en parler à eux non plus. Quand je leur ai dis, j'ai eu l'impression de faire un coming-out.... Et eux aussi ont été content pour moi et m'ont soutenu (même si pour certains d'entre la littérature est loin d'être leur principale passion.).

Donc pour résumer, mes débuts ce sont fait dans le plus grand secret, avec le "stresse" du "quand dira-t-on", mais je me suis aperçue que ça n'avait aucun sens. Les gens qui nous aiment, ne veulent qu'une chose, notre bonheur et si c'est dans l'écriture...

Par contre, si certain(e)s ont la certitude qu'ils seront critiqué(e)s sévèrement (ou moqué(e)s), je leur conseille de se taire jusqu'à ce que leur livre soit terminé (pas forcément édité, mais juste terminé), et d'en parler après. Comme ça, ils ne seront pas démotivés et garderont l'estime de soi nécéssaire dans ce fastidieux travail qu'est l'écriture.

Ouhla ! Mes débuts étaient tout l'inverse Je vis dans une famille littéraire ( quelques profs, un grand-père écrivain et peintre, une mère artiste etc... ) et du coup, l'écriture ça a été assez évident, j'écrivais ce qui me passait par la tête : j'ai du finir ma première histoire à 7/8 ans, une histoire sur des lunettes magiques, rien de transcendant mais mes parents m'ont très, très encouragés

Je pense qu'ils se sont rendus compte que j'avais quelque chose avec l'écriture avec les textes que j'ai fait au collège, et les profs qui répétaient à mes parents que j'étais douée, que j'avais du style, et que je devrais participer à des concours

Avec mes amies, ça a été plutôt facile aussi puisqu'une amie écrivait avec moi en 6/5ème et qu'ensuite, je me suis mise aux fanfictions et qu'encore une fois, une autre amie m'a accompagné ! Même si elles ont toutes les deux abandonnées l'écriture, ça m'a beaucoup aidé Et mes amies ont toujours accepté de lire et de commenter ( avec sévérité parfois ) les textes que je leur donnai à lire, quitte à dire que c'était vraiment nul parfois ( aïe ! )

Donc voilà Maintenant que je suis dans une branche littéraire et que tous ceux qui n'écrivent pas de romans écrivent du théâtre et de la poésie, aucun soucis pour être reconnue comme "aspirante-écrivain"