Normalement dans une dystopie, pour asservir la population il faut l'effrayer.
C'est à dire que même si la criminalité est en réalité inexistante dans ta ville, l'autorité en place aura tout intérêts à faire croire qu'il y a de nombreux criminelles pour justifier le "flicage" total de sa population. (personne n'accepterais d'etre toujours surveillé par des flics, dans une ville avec 0 criminelles.)
C'est à dire que ton héroïne NE DOIT PAS SAVOIR que la criminalité est inexistante.
Donc le discours que ses supérieurs lui servirait serait du genre:
"En chaque citoyen peut se cacher un dangereux criminel, votre boulot consiste à detecter ces criminels avant qu'il ne commettent leurs crimes."
Aprés pour ta deuxieme question sur le fait de douter du systeme, ton héroïne va sans doute devoir tomber sur une information qui ne lui est pas destiné.
Dans les dystopie, la population accepte le flicage, parcequ'il sont conditionné, et relativement ignorant de la façon dont marche le systeme en général.
Le faite de tomber sur une info sensible peut lui permettre de revoir son opinion sur le systeme.
Ah tout ça, ça me fait penser à l'exellent jeu de rôle Paranoia, une super dystopie, avec de nombreuses phrases de conditionnement.
"Le bonheur est un devoir".
"L'ordinateur est votre ami".
"L'ordinateur à toujours raison".
Et biensur, la fameuse phrase que l'ordinateur nous sort toujours, lorsqu'on à besoin d'une information supplémentaire pour accomplir notre mission.
"Quelle est votre accréditation citoyen ?"
-Orange
-Désolé, vous n'avez pas l'accréditation nécéssaire pour obtenir ces informations."