A supprimer.

Ton post ici n'est pas du tout un problème

Citation :

Est-ce donc, à ce moment là, quand même crédible qu'elle "découvre" les couleurs?

Ce n'est pas vraiment crédible, mais ça peut s'arranger.

Plusieurs propositions :
- Soit tu fais comme ci, les personnages ne connaissaient vraiment pas d'autres couleurs que le noir, le gris, le blanc... et ils ont mutés ou un truc dans le genre du coup ils ont les yeux, les cheveux, la peau, etc... soit gris, soit noir, soit blanc, etc..., donc ils ne connaissent pas les autres couleurs, ils seraient incapables de les nommer, etc.. Donc elle n'aurait pas les cheveux roux.

- Ou alors, un peu dans la même idée, ton personnage est une exception mystérieuse dans le tas. Et c'est quelqu'un qui connaît la Serre qui lui a dit que ses cheveux étaient de telle couleur, etc...
Ou alors, ayant vu certaines couleurs dans le livre, elle est capable de nommer la couleur de ses cheveux.

- Ou encore, ce n'est pas dérangeant et tu continues comme tu comptais faire au début.

Voilà, en espérant que ça puisse t'inspirer.

.

Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris mais...

Tu peux dire qu'elle ne connait pas les couleurs et qu'elle les découvre, ainsi que leur nom dans la Serre. Genre, elle voit le mot rouge écrit en rouge, le bleu écrit en bleu etc. Du coup, elle est capable de les nommer sans les avoir jamais vues avant.

.

L'idée principale de ton roman m'étonne, c'est un des éléments du mien, en cours de rédaction. ^^
Penses-tu que les descriptions "colorées" soient primordiales dans le récit alors que, selon moi, les descriptions sont des ajouts facultatifs qui enlèvent une part d'imagination et la couleur étant présente, le lecteur aura plus de mal à plonger dans ton univers gris ? Le vocabulaire des nuances de gris est assez varié, je te conseille de consulter le dictionnaire analogique pour avoir un champ plus large. Mais une fois que cette personne aura découvert ce qu'est la couleur, décris les impressions, ce qu'elle voit à foison afin de parfaire le contraste ! Je crois que te mettre en contact avec un aveugle ayant recouvré la vue pourrait t'éclairer sur ce point et te décrire les impressions/émotions qu'il a eues.

Ajouter des couleurs dans ton roman avant la découvert de celles-ci enlèverait justement ce qui fait sa particularité, c'est comme ajouter un e dans la disparition. Ou alors tu mets la personne en contact avec un individu de la serre, mais attention que cet individu mentionnera des mots qui résonneront juste comme une suite de sons au yeux (aux oreilles plutôt ^^) de la personne concernée.

Ton personnage est forcément coloré, comment veux-tu qu'il ne voit pas la couleur ? :p
A moins qu'il s'agit d'être achromes, ce dont je doute vu la description des cheveux roux que tu en fais...

J'ai une idée qui pourrait te plaire et qui me semble bien aller avec ton histoire.

La rétine humaine est tapissée de deux types de cellules : les cônes et le bâtonnets. Les bâtonnets sont les cellules responsables de la vision des couleurs, malheureusement elles sont peu sensible et nécessitent une luminosité assez élevée pour être activée. Les cônes en revanche, sont plus sensibles et permettent la vision dans la pénombre.

Je ne sais pas s'il t'es déjà arrivé de passer une nuit dehors, mais si c'est le cas, tu as du te rendre compte qu'au lever du soleil, tu arrives sans difficulté à voir, mais que tu as du mal à discerner les couleurs, il faut attendre qu'il y ait suffisamment de lumière pour que les couleurs apparaissent.

Il suffit que tes personnages évoluent dans un univers avec ce genre de luminosité très faible pour qu'il ne puissent voir les couleurs. Un passage dans la serre (obligatoirement exposée à une forte luminosité à cause des besoins des plantes) pourra alors leur révéler ces sensations qu'ils ignoraient. La seule difficulté ce sera de leur faire subir un éblouissement lors de cette découverte (et éventuellement une belle migraine ophtalmique après l'expérience)

Ton récit est-il en "je" ?

Parce que dans ces cas là, tu peux très bien faire en sorte que ton personnage narre l'histoire APRES la découverte des couleurs, et là, pas de soucis avec le roux... récit au passé, passé simple et autre.
Et ça marche aussi avec un narrateur externe, une narration en "elle".

Sinon, tu peux définir sa couleur de cheveux, roux, en tant que nuance indéfinissable de gris teinté. tu vois, le genre de truc qu'on ne saurait décrire... parce qu'écrire une couleur sans en prononcer le mot, c'est vrai que c'est dur...
Donc pour les cheveux, blond bruns et autres roux, comme pour les yeux, je te conseillerais de simplement accepté les couleurs primaires, limites. Genre CMJN quoi, cyan magenta, jaune et noir (bleu rouge jaune noir, pour ceux qui ne connaissent pas...)

Mais le plus simple est, je pense, de faire un récit postérieur à l'action... là, il n'y aurait pas de soucis de cohérence puisque ton perso/narrateur connait les couleurs au moment où elle raconte (ça peut même être en "elle", le narrateur n'est pas obligé d'être réduit aux mêmes restrictions que tes persos)


En gros, tu fais comme tu veux tant que c'est pas à la première personne, au présent, je ne pense pas que ce soit incohérent ^^

Coucou et bienvenue

Alors, en ayant lu un peu ton message et les propositions, je crois avoir compris ce que tu veux (rattrape-moi si je me trompe) :

Ton personnage connait les couleurs, ainsi que leurs noms. Mais elles sont rares et relativement ternes. Par exemple ses cheveux sont roux, mais un roux qui ne brille pas.
Les habitants de ce "monde souterrain" voient les couleurs, mais ce n'est pas quelque chose de frappant : leurs murs sont blancs, les vêtements grisâtres, l'éclairage est cru. C'est une sorte de bunker-hôpital souterrain où à part quelques objets colorés par-ci par-là, rien n'arrive à écraser le gris dominant (ex: les cheveux roux ternes, les yeux bleus/gris, les yeux verts pâle, les taches de naissance rouge/marron foncé sur une peau terne, tout est morne.)
Lorsqu'elle arrive dans la serre, par contre, c'est des couleurs vives et éclatantes, comme des roses gorgées de soleil qui resplendissent d'un rouge grenat contrasté par le vert profond et émouvant des feuilles qui les entourent. Le soleil qui commence à se coucher inonde la pièce et laisse apercevoir la poussière virevoltant dans la lueur jaune orangé qui baigne la pièce. Un bassin d'un bleu clair et pur sert d'abri à de magnifiques poissons irisés, rouges, jaunes, violets, oranges. Leurs écailles brillent de mille feux.

Je m'emporte, mais voilà en somme ce que j'ai compris : ils voient les couleurs mais c'est nul, berk. Après elle voit les couleurs "en vrai" et ça dépote grave sa mère même qu'elle pleure comme une gosse.


Quelques pistes :

- Tu peux parfaitement bien décrire un univers morne et grisâtre, tout en y incluant des couleurs.
Par exemple, tu peux préciser que "Il marche. Les néons crus se heurtent au blanc cassé des parois du long couloir. Il jette un oeil à sa montre métallique, mais son regard est distrait : une jeune femme approche dans le sens inverse. Ses yeux s'attardent un instant sur le roux terne de ses cheveux avant de repartir vers sa montre. Inhabituel, pense-t-il tout en déchiffrant le cadran. 15h27."
Ca demande un peu plus de travail et de réflexion, mais en gros : il remarque une couleur inhabituelle, bien qu'assez morne. Ce n'est pas habituel mais ce n'est pas non plus la révélation du siècle.
Ca n'est pas évident (en tous cas pour moi), mais je crois que c'est tout à fait faisable. Il faut réussir à trouver les mots qui renvoient à une image terne. Ambiance gris. Eviter les noms de couleurs à moins qu'ils ne soient dans la conception de tous assez mornes.
Après, tu pourras te lâcher sur les descriptions colorées et joviales, ça soulagera sûrement le lecteur.

- Il y a un problème cependant : le sang. Qui dit homme dit sang (surtout si ton héros est une femme... quoique ça reste encore assez sombre comme couleur les règles si j'ai bien compris). Sombre dans certains cas, mais pas dans d'autres. Si un mec tombe (ça arrive d'office à un moment) et s'ouvre l'arcade sur un sol blanc, bonjour le rouge VIF qui va se dégager quoi^^
Ca peut cependant être détourné pour approfondir justement le manque de couleur général : lorsqu'il y a quelqu'un qui se blesse, tu utilises des adjectifs forts pour décrire la couleur, afin de déjà commencer à contraster. Ca reste cependant rare de voir du sang, mais ajouter une scène où il y a du sang peut aider le lecteur à bien comprendre que voir du rouge c'est inhabituel, peut-être même dérangeant aux yeux de cette société.
Autre idée à partir du sang, la fille peut par exemple adorer les couleurs vives, mais n'en voit jamais à part le sang (ça reste rare), ce qui la pousse lorsqu'elle est seule, à par exemple planter une aiguille dans son doigt et à étaler une petite goutte de sang sur un support blanc/gris (mouchoir?) juste pour s'extasier devant la couleur.

- S'ils vivent sous la terre, sans voir le soleil, il me semble qu'il y a une dépigmentation de la peau et des poils (cheveux notamment). A vérifier.

- Je crois que c'est dans Alex Rider (peu importe le tome j'pense) que l'auteur décrit un type complètement gris et morne (le chef du MI6 si mes souvenirs sont bons). Tu peux jeter un oeil pour voir comment il gère ça, je crois que c'était assez bien fait dans le genre "mouais banal bof gris triste"

.

De rien pour la réponse, de plus que j’ai été confrontée au même problème que toi, même si de part et d’autres du bouquin, il y a un peu de couleur (pour moi, seule la terre reste dans les nuances de gris (anticipation), le ciel, lui a une couleur).
Mon roman joue sur les nuances de gris, il n’y a pas de couleurs dans ce monde, sauf dans a forêt enfermée dans une serre (d’où la coïncidence avec ton roman).
Là, je crois que tu devrais créer une nouvelle espèce que tu identifierais à l’être humain, la couleur en moins. Ou peut-être sont-ils devenus tout blancs/pâles suite à un trop long séjour sous terre (cela se voit fort avec les plantes dans l’obscurité), le noir et le blanc n’était pas considérés comme des couleurs. Tu peux aussi parler des matériaux qu’il voit sans en mentionner la couleur, c’est juste l’esprit humain qui les suppléera, mais sans certitude puisque tes personnages évoluent dans un monde différent. Tu peux aussi jouer sur les sensations auditives, tactiles ou encore gustatives pour ne pas te sentir obligée de jouer avec la vue. D’ailleurs, le sens visuel de tes êtres n’étant pas très stimulés, il faudrait éviter une abondance de sensations visuelles avant la découverte de la serre, et puis employer la vue à foison.
Bonne rédaction. Et si tu postes des extraits sur JE, je passerai les lire.

Je t'envoie en MP l'extrait du "avant" et celui du "après" de mon roman en cours d'écriture.

J'espère que tu as reçu mon MP, la page a buggé pendant l'envoi...

Hello !

J'ai été attirée par ta question aussi, parce que dans mon roman il se trouve que les couleurs n'existent pas non plus ^^
Comme quoi, on a tous plus ou moins les mêmes idées de départ dans le genre anticipation, même si personnellement dans mon histoire ce n'est qu'un détail et loin d'être l'essentiel !

Alors pour t'expliquer chez moi, tout ce qui pourrait amener un peu de gaieté à disparu dont les couleurs. Dans leur ville, tout est donc noirs ou gris, et les organismes se sont adaptés puisque les habitants sont tous bruns aux yeux marrons dans diverses nuances.
Ainsi quand mon héroïne découvre aussi les couleurs, dont sa mère qui est rousse, ou un jeune homme qui est blond, ou un autre qui a les yeux verts, c'est difficile à décrire pour elle. C'est pourquoi j'ai utilisé des éléments naturels pour décrire les couleurs, par exemple le roux devient couleur de feu. La couleur de peau des asiatiques ou la couleur de cheveux blond devient miel. Les yeux verts sont couleur d'une pierre d'émeraude qu'elle a aperçu dans un livre. Etc etc.

Pour toi et ton histoire, il me semble donc clair que soit l'héroïne est la seule à avoir cette couleur de cheveux somme toute éclatante quoi qu'on en dise, dans ce cas c'est une exception, tu expliques pourquoi, et dans ce cas pourquoi pas. Soit s'ils sont nombreux à avoir des cheveux de toutes les couleurs, ça devient peu crédible en effet qu'elle découvre la serre de la même façon éblouie ...
Et pour l'histoire du livre dans lequel elle aurait vu les couleurs, oublie, j'avais commencé comme ça aussi en disant elle l'a vu en image, mais il reste le problème que si elle n'a jamais croisé aucune couleur, elle ne peut en connaitre le nom même en ayant vu en image... Sauf légende explicite sous une photo du style "arbre vert de Guinée équatoriale", mais ça devient un peu suspect comme procédé ^^
Le seul moyen est que quelqu'un lui nomme une couleur comme plusieurs personnes te l'ont dit ! Voilà en espérant t'avoir aidé ! Hâte de lire un morceau de ton roman en tout cas, ça m'a donné l'eau à la bouche cette idée d'enfermement souterrains

.