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 [Avis ME] Nouvelles Plumes : avis et questions

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TheCell
   
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TheCell  /  Autostoppeur galactique


Je ne sais pas si le ton que tu utilises soit vraiment gentil... Mais bon, c'est de l'écrit donc je ne voudrais pas voir mal les choses...

Il est vrai que l'on s'inspire de beaucoup de vécu et autres lectures. Mais je comprends aussi la crainte qu'à Flo. Et à juste titre sinon la protection des œuvres n’existerait pas. En revanche, si la peur nous empêche d'envoyer notre manuscrit, déjà qu'il est dur d'être publié, je ne suis pas certaine qu'un auteur puisse réussir à être connu. C'est un double tranchant, mais comme pour tout.

Merci, Flo pour le témoignage de ton expérience en tant que lectrice.

The Cell.
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merci, Flo. Opaque me semble le mot clé dans cette histoire mais quand on a compris à peu près comment ça fonctionne (plus j'ai d'amis qui notent / plus j'ai de chances d'obtenir le Graal) on peut déjà mieux digérer ses propres défaites. Personnellement, j'ai tenté le coup avec un roman en stand by (voir topic idoine pour détails), bourré de fautes me semble t-il. J'ai obtenu des retours dignes des meilleurs commentateurs JE et une moyenne honorable (8.8 ou 8.7 de mémoire). Le "comité de lecture" s'est résumé à une seule personne, qui n'a pas aimé. Ce qui a bien plombé la moyenne générale et surtout, le résultat. Aucun regret, je ne sais pas ce que j'aurai fait d'une publication car, même bien distribué, ces canards là sont quand même sacrément peu reluisants. Le principe même du "je suis dans un rayon de Carrefour parce que j'ai plu au plus grand nombre d'un comité de lecture amateur" étant assez en contradiction avec ma propre opinion de la littérature. A l'avenir, je m'en remets donc au grand méchant milieu de l'édition professionnelle.

Pour ce qui est de récupérer ses oeuvres, suffit de les faire protéger avant l'envoi.

Super retour d'expérience en tout cas : merci.
 
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Flo, je manque d'inspiration. Je cours m'inscrire à NP :-)
 
T213
   
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T213  /  Tapage au bout de la nuit


Flo a écrit:
Ah, et j'allais oublier: depuis que je commence à zieuter vers les maisons d'édition, je suis envahie d'une crainte effroyable en pensant à Nouvelles Plumes. On peut télécharger une bonne vingtaine de manuscrits à chaque session de lecture. Combien ne seront jamais édités? Combien sont téléchargés ou rangés dans une bibliothèque puis lus un jour ou l'autre par les membres? Leurs amis? Leur famille? Vous avez regardé le nombre de membres inscrits?

Maintenant faites un petit calcul et imaginez combien de potentiels futurs auteurs pourront piller allègrement vos œuvres. Je sais que ça se fait, piquer une idée par ci, par là, voire plus, et on n'est pas à l'abri quand on poste son tapuscrit à un éditeur. Mais là, multipliez par le nombre d'inscrits, c'est du pain béni!

Mais peut-être suis-je parano?

Je crois qu'il ne faut pas trop avoir peur d'être copier, sinon on risque de demeurer pour toujours dans sa coquille. L’essentiel est de protéger son "oeuvre" auprès de la SGDL ou d'autres organismes équivalents, ou même de s'adresser le manuscrit via la poste. Pour le reste, on n'inspire des autres et vice versa. Mais sans un minimum de talent, on ne peut publier grâce aux travauxdes autres.
 
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Flo  /  Homme invisible


@Inconnu: Laughing



De toutes façons on n'écrit jamais rien de nouveau, c'est certain. Chaque élément de n'importe quel récit, pris séparément, s'inspire de ce qui a déjà été fait, vécu, rêvé, écrit. Ce qui change c'est la façon de le dire et d'agencer les éléments. Du moins à mon sens, mais je suis peut-être là encore pessimiste. Je ne parlais pas de ce genre d'inspiration, il n'y a qu'à voir l'explosion de la bit-lit depuis quelques années, il y a des courants, des idées, des effets de mode qui sont dans l'air du temps et on pioche nécessairement dedans, volontairement ou à son insu. Je parlais du risque plus réel de laisser se balader des textes entiers aussi facilement, même s'il est facile de déterminer l'antériorité d'un texte par rapport à un autre, imaginez que vous déteniez l'idée du siècle? Personne n'a la mainmise sur une idée. N'importe qui peut la reprendre et la développer à sa sauce.

C'est un peu ça qui me fait peur sur la toile où tout est tellement disproportionné, tant de lecteurs et auteurs peuvent avoir accès à nos textes par rapport à un envoi classique à une poignée de maisons d'édition.

Ce qui me rassure c'est que pour l'instant je n'ai pas d'idée qu'on pourrait qualifier de transcendante^^

@David: là, il faut faire la différence entre : "j'écris ce qui me plaît, je passe le message qui est important pour moi et je me fais plaisir" ou "j'écris pour les masses et je multiplie mes chances d'être édité". En soi, il n'y a rien de répréhensible à plaire à la majorité en général, et aux clients de Carrefour en particulier, que ce soit délibéré ou pas (si c'est naturel, double jackpot!). Je n'irai pas dénigrer un comité de lecture amateur (ou pas, d'ailleurs, je ne connais pas chacun de ses membres en particulier) pas plus que je n'irai encenser un comité de lecture professionnel (ou pas, d'ailleurs, car qui doit comporter la maîtresse/neveu/pote d'enfance de l'éditeur). D'ailleurs, je me rends compte en te lisant que je n'ai pas d'opinion propre sur la littérature: car, finalement, ce qui reste avec le temps qui passe c'est ce qui a plu aux masses. Les textes élitistes sont vite oubliés. Les avant-gardistes sont redécouverts après la mort de leur auteur, grand bien lui fasse^^ Au final, c'est l'usage qui crée la littérature et détermine, a posteriori, que c'en est ou pas.

@T213: un minimum de talent. Voilà une notion délicate. Combien de textes fort moyens sont publiés chaque année? Alors oui, un minimum de savoir-faire, de savoir-écrire. De talent, je ne sais pas trop.
 
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Invité  /  Invité


Un roman sur un gars qui mange des bananes à longueur de temps et qui jette les pelures dans la rue jusqu'à ce que la femme de sa vie se casse la margoulette.... ça, c'est de l'idée inédite. Eh bien, comme je suis dans un bon jour, c'est cadeau.
 
Lourinki
   
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T213 a écrit:
Je crois qu'il ne faut pas trop avoir peur d'être copier, sinon on risque de demeurer pour toujours dans sa coquille. L’essentiel est de protéger son "oeuvre" auprès de la SGDL ou d'autres organismes équivalents, ou même de s'adresser le manuscrit via la poste.

Justement, je me demande toujours : est-ce bien indispensable d'envoyer / de s'envoyer un manuscrit imprimé, avec les frais que cela implique ? Perso je m'envoie mon manuscrit par mail (sur deux adresses différentes) après chaque journée d'écriture ou de corrections, j'en ai des centaines de versions sur mes boîtes mail et une partie d'entre elles sur mon disque dur, dont bien sûr la dernière... Ça ne suffit pas ? Devant un tribunal, si je pouvais ouvrir mon compte mail devant eux et leur faire constater que les documents numériques sont antérieurs à l'éventuel plagiat, ou montrer mon disque dur externe, ça ne ferait pas foi ?

Le problème de la SGDL et autres organismes de ce genre, c'est que outre les frais d'impression, d'envoi par la poste, et ceux pour la SGDL elle-même, en plus c'est provisoire, il faut penser à recommencer au bout de quelques années ! Suspect
 
Kamandi
   
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Lol

On peut comprendre les craintes quant au fait qu'un texte, que des idées, des situations et leur descriptions soient disponibles quelque part dans un disque dur, sur la toile... Pour autant je n'éprouve pas le besoin de faire protéger ce que j'ai écris. J'imagine que c'est tellement perdu dans la masse, que mon roman a à la limite plus de chance d'être édité pour ce qu'il est que d'être pillé ou plagié.

Peut être suis-je naïf, mais j'ai plutôt l'impression d'être réaliste.
 
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La propriété intellectuelle de votre oeuvre vous est acquise à la nano-seconde où vous l'écrivez.
La preuve de votre propriété intellectuelle est facile à établir, même sans dépôt à l'office notarial et copie carbone dans votre coffre-fort ou celui de votre mémé.
Pas de problème donc...
... Mais dans les affaires de plagiat, ce qui bloque, c'est l'établissement du plagiat. On a vu des auteurs s'en tirer sans dommages alors que des passages entiers de leur livre étaient paraphrasés (et non photocopiés si vous voyez la nuance) d'autres romans.
Vous ne pouvez pas protéger votre oeuvre, de même que si votre enfant doit traverser la rue pour aller à l'école vous ne pouvez pas garantir à 100% qu'aucune voiture ne lui passera dessus.
Mais, si ça peut vous rassurer, les romans publiés sont plus plagiés que les manuscrits d'inconnus. Ils ont fait leurs preuves.

Je vous dis tout ça avec tendresse. I love you
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Si tu n'as pas d'opinion sur ce qui est littéraire ou pas, tu en as une bien tranchée sur les éditeurs.
 
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Flo  /  Homme invisible


Idem que Lourinki, par mail, et vu les tonnes de versions différentes pour un même texte, il est aisé de prouver qu'on en est l'auteur.
Je ne parlais pas de plagiat, qui est trop évident, quoique surtout sur les romans connus, plagier un (bon^^) écrivain totalement inconnu parce que non publié ou plus publié ne se remarquera pas contrairement au fait de plagier un auteur (re)connu.
J'ai dit "idée", d'ailleurs mdr l'idée des bananes. J'aurais dû dire concept.

Bien entendu, je parle juste pour le plaisir de la discussion, les chances d'être plagiée ou seulement vaguement imitée sont, en ce qui me concerne, proches du zéro. Au demeurant, je serais même plutôt fière qu'on songe à me piquer une idée, ce qui prouverait qu'elle n'est pas trop mauvaise ^^

Mais se faire piquer un concept, un genre novateur?

Allez, soyons fous et poussons la réflexion pour le fun: il y a encore quelques années personne n'avait entendu parler d'uchronie ou de steampunk, par exemple. Le premier à avoir non pas inventé (car comment savoir que personne n'y avait songé avant?) mais développé telle notion ou tel genre: mettons qu'il ait eu cette super idée de produire un texte novateur, jamais édité, etc... Justement, c'est inconnu, aucun éditeur n'en veut, ou il ne s'est pas adressé au bon. Et paf, un gars tombe sur son texte, wahou ça c'est de l'idée, du jamais vu, et tout et tout. Se l'approprie, plus ou moins à sa sauce, avec plus ou moins de talent, mais l'idée prime sur la forme, et se fait éditer. Depuis, tout le monde dit qu'il est l'inventeur de ce nouveau genre, qu'il a posé la première pierre pour que des milliers d'écrivains marchent dans ses pas par la suite. C'est pas nouveau, rien qu'en écrivant ça je pense à Tolkien: pour vendre n'importe quel cycle de fantasy, même excellent, il faut qu'en 4e de couv la comparaison à Tolkien apparaisse (euh, je veux pas dire que T. a puisé ses idées chez un autre, hein!)

Et vous, vous n'êtes pas ce mec, mais celui qui a pondu le concept mais s'est planté. Sérieux, vous l'auriez pas un peu en travers? Aucun moyen de prouver quoi que ce soit, sauf si le mec qui fait la une est aussi le neveu de l'éditeur à qui vous avez envoyé votre texte, et encore.

Les dieux me gardent d'avoir une super idée, c'est trop d'angoisse et de tracas! Laissez-moi avec mes idées médiocres, je dormirai sur mes deux oreilles Very Happy


J'édite, en vitesse pour répondre à David: j'ai une opinion sur ce que j'aime lire (je ne veux pas forcément dire que c'est de la littérature, ce n'est pas à moi de le dire) et sur ce que le temps a érigé en littérature, les grands classiques admis par tout le monde, etc. Je ne suis ni philosophe ni assez érudite pour disserter sur la littérature-même. Par contre, loin de moi l'idée d'avoir une opinion sur les éditeurs, ça voudrait dire que je les mets tous dans le même panier! Si je peux en avoir une ce sera sur tel ou tel éditeur en particulier, et encore faudrait-il que j'aie de quoi étayer mon avis, mais j'en connais trop peu pour ça. Si ce que j'ai écrit te fait penser ça, c'est que je me suis forcément mal exprimée car je n'avais pas l'intention de critiquer les maisons d'édition en général, ni aucune en particulier. Seulement critiquer le système de notation bancal de celle dont il est fait sujet ici, ça s'arrête là, je suis la première à acheter les livres qui en sortent.

Par contre j'ai une opinion sur les sociétés à compte d'auteur voulant se faire passer pour des maisons d'édition classiques, ça oui  :mrgreen:
 
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C'est triste à mon sens de penser ainsi. Mais Christophe Colomb n'est-il pas davantage connu que le découvreur officiel Amerigo Vespucci ? Tu ne dois pas t'interdire de tenter sous prétexte d'avoir peur d'échouer.
 
@now@n
   
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Flo a écrit:
Allez, soyons fous et poussons la réflexion pour le fun: il y a encore quelques années personne n'avait entendu parler d'uchronie ou de steampunk, par exemple. Le premier à avoir non pas inventé (car comment savoir que personne n'y avait songé avant?) mais développé telle notion ou tel genre: mettons qu'il ait eu cette super idée de produire un texte novateur, jamais édité, etc... Justement, c'est inconnu, aucun éditeur n'en veut, ou il ne s'est pas adressé au bon. Et paf, un gars tombe sur son texte, wahou ça c'est de l'idée, du jamais vu, et tout et tout. Se l'approprie, plus ou moins à sa sauce, avec plus ou moins de talent, mais l'idée prime sur la forme, et se fait éditer. Depuis, tout le monde dit qu'il est l'inventeur de ce nouveau genre, qu'il a posé la première pierre pour que des milliers d'écrivains marchent dans ses pas par la suite.

Flo, je sais que tu n'utilises ça que comme exemple, mais je connais un peu l'histoire du steampunk et j'adore ramener ma science. En gros :

Trois amis écrivains, Tim Powers, James Blaylock et K.W. Jeter, se réunissent entre copains pour partager leurs idées et se faire découvrir des choses (qui n'étaient pas des vidéos Youtube parce que tout ça se passe dans les années 80.) Un jour, l'un montre aux deux autres un livre appelé London Labour and the London Poor, écrit par le journaliste de l'époque victorienne Henry Mayhew. Ca cause de la transformation radicale de la société londonienne au moment de la révolution industrielle. Les trois compères se disent qu'avec une documentation aussi bonne, ce serait dommage de ne pas écrire une histoire basée dans le Londres de l'époque.
Mais comme ce sont des écrivains de science-fiction et de fantastique, ils ont envie de faire ça à leur sauce.
Ils en tirent trois livres très, très différents, en histoire comme en ton : Les Voies d'Anubis de Tim Powers, publié en 1983, Homonculus de James Blaylock, publié en 1986, et Machines Infernales de K.W. Jeter, publié en 1987.
Comme un éditeur un peu déboussolé se demandait ce que c'était diable que ces romans victoriens foireux, et que c'était la grande époque du cyberpunk, K.W. Jeter lui écrivit dans un courrier en matière de blague : "Personnellement, je pense que les fantasies victoriennes seront le prochain gros truc, si tant est que nous pouvons trouver un terme collectif qui va bien pour Power, Blaylock et moi. Quelque chose basé sur la technologie appropriée de l'époque ; genre 'steam-punks', peut-être."
Et, pendant quinze-vingt ans, ça n'a pas trop accroché.

Des annééééées plus tard...
Un français, Johan Heliot, a écrit trois bouquins appelés ensemble "Trilogie de la Lune", entre 2000 et 2007. Il ne savait pas ce qu'était le steapunk, il en a écrit. Il est plutôt un auteur d'uchronies, qui voulait rendre un hommage à l'époque de Jules Verne et de Victor Hugo.
Vol d'idées ? Nenni.

Les théoriciens vaporistes, qui voient la communauté et les oeuvres associées pulluler, parlent d'une appétance pour une époque plus simple où le progrès paraissait conduire l'homme vers la félicité ; elle émergerait un peu partout en réaction à la nôtre, d'époque.

Ma théorie perso, c'est que les gens aiment le passé. Mais je suis très limitée comme nana.

Enfin voilà. Pour le coup, ton exemple est une ambiance très large plutôt qu'un genre, pensé et créé collectivement, quasi-émergent de l'air du temps.

Tiens, autre exemple, prends les systèmes de magie à base de pierre-feuille-ciseaux : ils émergent un peu partout dans la fantasy et chaque auteur est persuadé d'y avoir pensé le premier. Ou encore, si j'ai envie d'écrire un roman sur un trouple, je ne suis probablement pas la première à y penser, n'empêche que je n'ai piqué l'idée à personne.

Le monde des idées est un monde bizarre.
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Gairwyn
   
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Gairwyn  /  Barge de Radetzky


j'ai lu un livre ("Ecrire un roman et se faire publier" de Bob Mayer) qui disait de résumer en une phrase le concept de son livre. Souvent, on retrouve le même concept dans des films, mais traités différemment.
Par exemple: les aventures d'un homme mentalement différent confronté au monde extérieur.
Et là, tu prends Rainman et Forrest Gump pour le cinéma américain et le 8e jour pour le cinéma français. 3 films totalement différents et pourtant avec le même concept de départ.

Comme quoi l'originalité n'est pas l'idée mais le traitement de l'idée.
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T213
   
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T213  /  Tapage au bout de la nuit


Lourinki a écrit:
T213 a écrit:
Je crois qu'il ne faut pas trop avoir peur d'être copier, sinon on risque de demeurer pour toujours dans sa coquille. L’essentiel est de protéger son "oeuvre" auprès de la SGDL ou d'autres organismes équivalents, ou même de s'adresser le manuscrit via la poste.

Justement, je me demande toujours : est-ce bien indispensable d'envoyer / de s'envoyer un manuscrit imprimé, avec les frais que cela implique ? Perso je m'envoie mon manuscrit par mail (sur deux adresses différentes) après chaque journée d'écriture ou de corrections, j'en ai des centaines de versions sur mes boîtes mail et une partie d'entre elles sur mon disque dur, dont bien sûr la dernière... Ça ne suffit pas ? Devant un tribunal, si je pouvais ouvrir mon compte mail devant eux et leur faire constater que les documents numériques sont antérieurs à l'éventuel plagiat, ou montrer mon disque dur externe, ça ne ferait pas foi ?

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Tout à fait d'accord : la version "protégée" devient rapidement obsolète à cause des nombreuses améliorations apportées au texte initial. Dans mon cas, la version déposée à la SGDL est fort éloignée de la dernière, après six ans de recherche d'un éditeur. Néanmoins, on se sent un peu rassuré, car l'essentiel (titre, thème, style de phrases, etc.) ne change pas beaucoup. Dans mon cas, j'ai davantage peur d'être attaqué pour plagiat que d'être copié.
 

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