Salut à tous!

Une petite question me trotte dans la tête depuis pas mal de temps. En effet, elle tourne autour de mes neurones à mesure que les chapitres de mon tapuscrit se succèdent.
Je sais qu'ici il y a ( et j'en fais partie ) beaucoup d'adeptes de fantasy. Seulement ce genre regroupe de plus en plus de styles, d'univers et de forme de magie. Aujourd'hui, on s'éloigne un peu du cadre de Tolkien.
Alors la question que je me pose est la suivant:
Où fini la fantasy et où commence le roman d'aventure?
Est-que si on zappe les Elfes, on bascule dans l'aventure?
Si on a une quette, je replonge dans l'autre?

C'est peut-être une question à la con, mais au final, lorsqu'on nous demande, quel est le genre d'histoire ( et surtout les maison d'édition ) , que répondre? C'est un pot-pourri de magie flottant dans un espace imaginaire où des gars aussi laids que sales se foutent sur la gueule à coups de grimoires?

Qu'en pensez? Vos écrits, vous les placeriez dans quoi?

C'est vrai que la fanatsy c'est devenu vaste ! Mais après tout, de l'aventure il y en a dans tous les styles non ? Tant que l'univers est totalement imaginé... même sans grimoire je pense que ça passe, et les elfes ne sont pas obligatoires

Du coup, si on prends Robin Hobb et l'Assassin Royal, on baigne plus dans un roman d'aventure... J'ai l'impression que du moment où l'on zappe les Nains, les Elfes...on devie quand même. Tout le monde connaît le BINGO ( tableau de fantasy ) lol!!!!
J'ai lu que les maisons d'éditions cherchaient un peu à renouveler le style, en sortant des clichés de Nains, Elfes et vieux sorciers à la barbe blanche... En fait, ils veulent un bon gros roman d'aventure aujourd'hui?!!

En fait, il y a aussi peut-être un autre point qui rattache à la fantasy.... le nombre de tome Plus il y en a, plus c'est bon...
Je pense qu'avec le mien en 2 parties seulement, sans Elfes, sans quête, je tombe aussitôt dans le roman d'aventure...

Citation :

Du coup, si on prends Robin Hobb et l'Assassin Royal, on baigne plus dans un roman d'aventure

Oui, mais c'est quand même de la Fantasy, avec un monde imaginaire, le Vif et l'Art, les dragons, etc.

Je ne vois pas en vertu de quoi on devrait opposer fantasy et roman d'aventure. Les deux formes ne s'excluent pas l'une l'autre.

je suis d'accord pour dire que la fantasy reste de l'aventure mais qu'en est-il de l'inverse ?

Mais il y a plein de romans d'aventure qui n'ont rien à voir avec la fantasy !

Cette question est très intéressante, car j'ai moi même fait un roman qui mélange à la fois la Fantasy et un roman d'aventure. C'est une excellente question qui est pausée et je suis très intéresse de savoir la suite. Quand s'arrête la Fantasy dans un roman d'aventure ? Et quand s'arrête l'aventure dans un roman Fantasy ? Je suis curieuse

Mon opinion reste personnelle, mais je crois que lorsqu'on parle d'un univers imaginaire avec des elfes ou pas, mais où le roman ne peut ce situer dans notre espace-temps nous le qualifions de fantasy. Tandis que lorsqu'on parle d'un roman d'aventures, nous parle d'un roman qui va mettre davantage l'importance sur la mission que le personnage doit réalisé que sur l'univers où il évolue. Je reste tout de même d'accord sur un point, la limite entre les deux reste et restera très mince.

La notion de roman de fantasy est beaucoup plus restrictive que celle du roman d'aventure

Les romans de fantasy sont en général des romans d'aventure, mais l'inverse est totalement faux. Bon nombre de romans d'aventure n'ont rien à voir avec la fantasy (pour énoncer des évidences : en littérature jeunesse, "le club des 5" est du strict roman d'aventure (on va dire "réaliste", hum...), "Bilbo le Hobbit" est de la fantasy mais également du roman d'aventure)

Donc ça confirme bien ce que Evybee nous disait précédemment. Ce qui définit la fantasy n'est ni l'histoire, ni la quête ou les personnages. C'est bien le monde imaginaire qui place le thème. Non?!
La fantasy, c'est un roman d'aventure dont l'univers est totalement imaginé, hein!

Oui, univers imaginé, présence de Magie et/ou de Merveilleux.

On peut écrire une oeuvre de fantasy en lui donnant les caractéristiques d'un roman d'aventure, tout comme on peut écrire une oeuvre de fantasy sous forme épistolaire, à la façon d'un journal, ou encore en privilégiant une intrigue intimiste ou pyschologique (ex : Aquaforte de K.J. Bishop, un one shot de fantasy pour tous ceux qui veulent autre chose qu'une bande de quinze gugusses qui partent à l'aventure, et dont on nous décrit les exploits sur huit tomes).

Comme le dit Molly, les romans d'aventures n'ont aucune obligation de revêtir la forme fantasy pour en être. Ils existent par eux-mêmes et depuis longtemps (hourrah pour les Trois Mousquetaires et le Capitaine Fracasse ! )

Ecoutez, de la fantasy sans aventure, ce n'est plus de la fantasy.

Si. J'ai donné un exemple, il y en a d'autres. Sauf si on décide de limiter le genre au Seigneur des Anneaux et à ses clones. C'est comme limiter la SF aux histoires de planètes et de vaisseaux spatiaux.