Beaucoup confondent diffuseur et distributeur.

Le distributeur : envoie les livres commandés par les libraires. (Chez les petits et moyens éditeurs ceux-ci peuvent s'en charger)

Le diffuseur : démarche les libraires, grandes surfaces...

Le plus important n'est pas le distributeur mais le diffuseur.

Oui. Aussi est-il urgent d'attendre parce que sinon, in fine, ça reviendrait à ce que je fasse le travail seule. Non ?

Salut,

J'ai rencontré Jérome sur des salons du livre locaux, c'est devenu un ami et il publiera mon prochain roman. C'est quelqu'un d'extrêmement sérieux et professionnel. Il assure la promo des bouquins, notamment via son réseau qui est impressionnant pusqu'il fréquente le milieu de la SF depuis près de 20 ans. Il participe à de nombreux salons de l'Imaginaire (Zone Franche, les Imaginales...) sur lesquels il INVITE ses auteurs. Son catalogue actuel comprend des auteurs qui ont fait les beaux jours de la collection Anticipation au Fleuve Noir (Pierre Stolze, Raymond Milési, Claude Ecken...), mais il est ouvert aux jeunes talents. Il établit de vrais contrats d'éditions. Sa structure ne lui permet pas de payer d'à valoir, mais il paie les droits d'auteurs rubis sur l'ongle, dès le 1er exemplaire vendu.

Bref, soyez sans crainte.

Hum... J'ai personnellement envoyé un résumé de mon roman le 19 janvier très exactement, en fichier joint, sur le site, ainsi que précisé. Je n'ai eu aucune réponse. Mais comme nous ne sommes qu'à la fin juin, je pense que c'est encore dans la limite de ce que l'éditeur appelle "un délai raisonnable".

Mon éditrice a (avait) un distributeur/diffuseur qui a tué (littéralement) des maisons d'édition, donc elle compte en changer à la rentrée (d'où l'absence de mon roman en librairie pour le moment). Est-ce un réel inconvénient ? Pour moi, en tant que lectrice, non. Je suis du genre à toujours commander directement auprès des petits éditeurs pour les soutenir (ils vendent à perte sur Amazon et cie). En tant qu'auteur, non plus, parce que mon éditrice fait des dizaines de salons et le roman se vend. Ni elle ni moi ne sommes réellement inquiétées.
Un éditeur donc qui n'a ni diffuseur ni distributeur (pour X raisons) n'est pas plus incompétent qu'un autre. Et je souhaite à tous d'avoir une éditrice qui est tout le temps sur les routes et qui défend ses auteurs comme la mienne.
(Et vivement le numérique. ;-) )

Pour ce qui me concerne, Armada m'avait envoyé un courriel en novembre. Ce dernier stipulait un intérêt très marqué pour mon petit roman ; depuis, plus rien. Que penser ?

Un éditeur a le choix entre publier beaucoup de livres ou très peu. Gilles Cohen Sollal (édition Eho) l'explique très bien dans le magazine strip tease qui lui était consacré. Donc personnellement, peu de livres proposés ne me dérangent pas.