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 Grandes plumes - le mémo

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Voici un copié/collé de ce lien dont l'intérêt premier -et l'objet de ce topic- est de situé ces grands noms dans leur époque, permettant ainsi à chaque JE, néophyte ou érudit, de "placer" ses noms dans son mémo personnel. Je vous invite à y ajouter vos propres repères, d'auteurs illustres ou d'illustres inconnus, du moment que votre présentation est sérieuse et si possible, sourcée.

20 grands écrivains français

Littérature : présentation de 20 auteurs.

Balzac

C’est le peintre de la société du 19ème siècle. Il est surtout connu pour ses descriptions abondantes, mais également pour la technique du paysage, la richesse lexicale. En véritable esthète, il fait chanter la langue. Il fit le portrait sans complaisance de la nature humaine, scruta les défauts et les travers de ses personnages, dénonça l’hypocrisie et la vanité d’un monde où l’ambition et l’avidité poussent l’homme à être un « loup » pour ses semblables. On notera enfin une grande sensibilité et un certain pessimisme dans les romans de Balzac qui affirmait « la vie aura été pour moi la plus douloureuse des plaisanteries ».

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Albert Camus

Auteur de tous les questionnements, de toutes les interrogations quant à l’homme, le monde, le destin. Hanté par la mort, il dira : « la peste, c’est la vie » ! Toujours à la recherche du sens, des différentes manières d’appréhender l’existence, il aborde surtout les thèmes de l’ennui et de l’absurde.

Céline


Les critiques ont beaucoup parlé de la « musique célinienne », de son style populaire qui prétend imiter le langage oral. Anarchiste, Céline affiche un pessimisme radical qui ne peut laisser ses lecteurs indifférents. On peut être choqué ou froissé par la violence de certaines de ses positions, mais on retiendra ses cris contre l’injustice, la misère, la violence et l’exploitation des faibles.

Chateaubriand

Le plus frappant dans ses ?uvres reste le travail d’introspection. Cultivant le passé, il est le labeur de la mémoire. Son domaine de prédilection est le souvenir par lequel il souhaite une meilleure connaissance de lui-même. D’une extrême sensibilité, il parle de son « mal », de ses peurs, de son ennui et dressera avec un profond pessimisme le bilan de sa vie :

"Je n’ai plus rien à apprendre, j’ai marché plus vite qu’un autre, et j’ai fait le tour de la vie".

Flaubert

Il est l’auteur du style, de la phrase, ne dira-t-il pas « ce que l’on dit n’est rien, la façon dont on le dit est tout ». Son œuvre, dotée d’une certaine dureté, raconte la mort des rêves, les désillusions de la jeunesse, l’ironie du sort et la souffrance tant morale que physique. On a souvent rapproché Flaubert de Balzac, pourtant l’écart est énorme : le roman balzacien met en scène différentes situations et bon nombre de personnages alors que le réalisme de Flaubert ne dit pas, mais suggère grâce à une certaine monotonie (vie quotidienne, personnages médiocres).

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V. Hugo

L’écriture, magnifique, dénote un pessimisme inhérent à son style qui donne cette profondeur à ses œuvres. On notera l’abondance des descriptions de la misère, de la cruauté et de l’ignorance des hommes. Il s’est fait l’interprète des malheureux ; à travers les épreuves (la mort de sa fille, l’exil) il se veut l’ambassadeur de toute l’humanité souffrante. Il interpelle le lecteur, lui parle d’égal à égal, reconnaît un frère en tout homme, croit en l’universalité de la destinée humaine et enfin affirme que ses poèmes sont un « miroir » où chacun doit pouvoir se regarder.


La Bruyère

Auteur fascinant en quête de sagesse. Observateur, il cherche d’abord à comprendre et tout suscite en lui un grand intérêt : l’homme, son comportement, la société, le langage ? Son œuvre est à la hauteur de sa curiosité car elle aborde les sujets les plus variés (les relations sociales, l’éducation des enfants, le travail), mais sans jamais être moralisateur :

"Ne nous emportons point contre les hommes. Ils sont ainsi faits, c’est leur nature".

Musset

Sévèrement critiqué pour sa poésie souvent jugée factice, il est néanmoins apprécié pour son théâtre. Il représente l’auteur romantique par excellence et la beauté de son écriture fait de lui un auteur unanimement apprécié au fil des siècles.

Montesquieu

Ce magistrat bordelais est surtout connu pour sa plume satirique et moraliste car le jugement qu’il fit de la société du 18ème siècle est sans appel. Il est le dénonciateur de toutes les injustices, de tous les abus, de tous les vices du pouvoir. Epris de liberté, il milita contre l’intolérance et contre l’esclavage.

Malraux

Né à Montmartre dans un milieu modeste, il demeure l’auteur engagé par excellence. Militant antifasciste, engagé dans la guerre d’Espagne, résistant, prisonnier et enfin ministre, il lutta corps et âme pour ses idées. Passionné de voyages et d’aventures, il mènera son lecteur dans le cœur de l’Extrême-Orient.

Maupassant

Chez lui on reconnaîtra une certaine influence de Flaubert et de Zola. Naturalisme. A la grande différence de ces prédécesseurs, on retiendra un grand pessimisme et un cynisme mordant dans ses portraits de la société du 19ème siècle. Il scrute différents milieux (bourgeois, employés, paysans) et débusque la laideur des hommes, dénonce leur cupidité, leur médisance et leur lâcheté. Pour Maupassant, l’écriture sert à montrer et à dénoncer l’hypocrisie, l’asservissement des faibles. Ses nouvelles sont de pures merveilles où se mêlent humour et ironie.

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Gérard de Nerval

Il faut lire cet auteur si l’on est particulièrement sensible à une belle écriture pleine d’émotion et de sensibilité. G. de Nerval est cet héros toujours en quête de lui-même. Dans son œuvre, le passé, les souvenirs, sont travaillés comme une matière première qui finit par façonner un art où triomphent le rêve et l’imaginaire.

Pascal

Son œuvre a un grand mérite : celui d’interpeller et de faire réfléchir sur des questions fondamentales : la nature de l’homme, ses buts ici-bas, son destin ? Sa réflexion ne lassera jamais son lecteur car elle nous parle à l’instar de cette citation sur le temps :

"Nous ne nous tenons jamais au temps présent. Nous anticipons l’avenir ( ?) ou nous rappelons le passé. C’est que le présent d’ordinaire nous blesse".

Proust

Son œuvre constitue d’abord un travail sur le temps ; le passé surgit dans l’instant présent. Il sonde sa mémoire et réfléchit à des souvenirs d’enfance. Dans l’écriture de Proust, tout est lié et chaque élément fait écho. On retiendra son analyse minutieuse de la société où tout est question d’interprétation et de déchiffrement d’un système codé. Chaque geste, chaque parole revêt une signification particulière dont Proust nous livre le secret.

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J.J. Rousseau


"Hommes, soyez humains, c’est votre premier devoir ( ?) le plus heureux est celui qui souffre le moins de peines".

Il est l’un des auteurs représentatifs du 18ème siècle. Son oeuvre ne laisse personne indifférent, partisans et ennemis s’affrontent encore ! Il fut persécuté parce qu’il fut l’opposant du mouvement de pensée de son temps : les Lumières. Il ne prit pas part à l’optimisme de l’époque qui prônait le développement économique, le progrès et le profit. Pour lui, la réussite matérielle d’une société se fait forcément au détriment de certains, aggrave les inégalités, renforce l’exploitation des masses, aliène les relations humaines et engendre de pures illusions. L’oeuvre de Rousseau est un message de liberté pour l’homme ; à la place de l’éducation traditionnelle qui était pour lui une forme de tyrannie, il préconisa plus de douceur pour l’enfant. il fut également l’inventeur d’un genre nouveau : l’autobiographie dans laquelle il se livrera à son lecteur en exhibant tous ses secrets, retraçant son parcours, et dressera le bilan de sa vie.



Sand (George)

Cette journaliste féministe fit découvrir la campagne et le terroir du Berry à bon nombre de lecteurs. L’oeuvre plaide pour l’égalité des hommes et pour un regard plus clément sur la société rurale du 19ème siècle. Nous lui devons de magnifiques descriptions de la campagne berrichonne qui, tout comme l’écriture, sont remarquables.

J.P. Sartre

Cet universitaire brillant, reçu premier à l’agrégation de philosophie, incarne l’existentialisme. Les thèmes de son œuvre sont la mort (« ce n’est pas tout de mourir : il faut mourir à temps » ) et l’ennui ! D’un pessimisme noir, il est l’auteur de la théorie sur la « nausée », ce sentiment de dégoût qui naît, selon lui, de la gratuité de l’existence. Pour Sartre, « tout naît sans raison, se prolonge par faiblesse et meurt par rencontre » ! Le texte sartrien est peuplé de vampires et de scènes dignes de nos pires cauchemars !

Stendhal

Sous ce pseudonyme se cache l’ami de tous ceux qui sont à la recherche de soi. Stendhal enseigne la liberté, la quête de sa propre identité et l’accord avec soi-même : « avoir sa propre estime », « être à soi ». Pour lui, l’homme ne doit pas être à l’image du mouton qui suit le troupeau, au contraire, l’être doit affirmer son individualité pour pouvoir prétendre au bonheur. Son œuvre laisse transparaître beaucoup d’émotion et de sensibilité. Avec les mots, ils se fait l’interprète de l’amour de la beauté et de l’authenticité.

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Voltaire

A mi-chemin entre la littérature et la philosophie, ce fils de notaire mena la vie dure au pouvoir de son époque. Satirique et polémiste, pour Voltaire l’écriture est d’abord un moyen de défendre ses idées, de lutter contre les préjugés et de faire progresser la société. La littérature est un moyen de lutte, une forme d’action : « j’écris pour agir », affirmait-il. Son oeuvre prône la tolérance, la liberté et le droit à la différence, dénonce les massacres des Croisades, les horreurs et la barbarie commises au nom du christianisme. Beaucoup lui reprocheront malgré tout son ironie mordante, blessante, et la violence avec laquelle il défendit ses opinions personnelles.



Zola


Plus que jamais il est d’actualité ! Il a beaucoup écrit sur les grands changements de la société française dans la deuxième moitié du 19ème siècle et ses idées n’ont pas pris une ride. Observateur avisé, visionnaire, Zola fit le triste portrait d’un monde cupide, guidé par ses désirs les plus primaires et rongé par l’outrance de la consommation, la violence et l’alcoolisme. Cette société que Zola a si bien décrite pourrait être aujourd’hui la nôtre.

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