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 Les brouillons et les ébauches.

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Ikau
   
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Ikau  /  Clochard céleste


Bonsoir !

J'ouvre ce sujet pour discuter des manières dont vous préparez un roman, que ce soit seulement dans votre tête, dans des fiches avec un plan narratif construit, ou dans de nombreux carnets de brouillons qui rayent chaque mot et qui sait dès le début par quel mot l'œuvre se terminera.

Avez-vous ont un lien spontané avec l'écriture, laissez vous vos personnages vivre ? Vous imposez-vous maître absolu de votre œuvre depuis son commencement ? Essayez-vous de faire sens avec chaque mot ou chaque phrase ? Débattons de nos manières de réfléchir au préalable — ou pendant ! Smile

Personnellement, j'ai pensé qu'on devait faire sens partout et que chaque mot pouvait contenir une force, qui passait au lecteur par une sorte d'inconscient. L'histoire n'était qu'un prétexte et je l'utilisais pour écrire des chapitres selon une forme spécifique. Peu à peu, malgré mes 150 pages de brouillons pour 25 pages de textes — j'en étais fier —, je me suis rendu compte que je n'avais pas toujours tenu compte du public. Je pense qu'il faut faire sens quand on veut et quand on le peut. Désormais, dans Partir., j'écris une scène avec des idées maîtresses en tête, et dès que je trouve quelque chose d'intéressant dans ce que j'ai écrit, je le note et je l'approfondis pour me mener à d'autres réflexions. Et c'est bien plus fluide.
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Dadouw
   
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Dadouw  /  Adorable martyr de la paix sur le forum (et un peu dans le monde)


Assez large, comme question.

Je pense que ça dépend non seulement de l'auteur, mais aussi du texte.
Je n'ai jamais écrit deux fois avec le même degrés de préparation/plan/ébauche/brouillon.

Et dans ta propre expérience, que veux-tu dire par "tenir compte du public" ?
 
Ikau
   
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Ikau  /  Clochard céleste


En fait je me suis rendu compte que j'écrivais beaucoup d'une manière qui me semblait riche et justifiée, que j'avais donc beaucoup travaillée sur la forme, mais qui s'est avérée assez hermétique au public. J'ai eu du mal pour m'en rendre compte, mais finalement je privilégie l'équilibre entre la forme et le fond ; j'avais sûrement beaucoup négligé ce dernier et je n'arrivais pas à " faire rentrer " le lecteur dans le texte. Et s'il ne pouvait pas rentrer dans " l'histoire ", c'était d'autant plus difficile de saisir le sens des mots et leur force. L'un ne se fait pas sans l'autre.

Je l'ai remarqué en recevant la critique du PJEF pour Mehr Licht !, dont j'étais fier il y a un an parce qu'il était un peu l'apogée de ce type d'écriture. Il fait sens pour moi mais, comme j'ai déduit qu'il n'y avait plus d'absolu dans l'art — peut-être que cela seul est absolu —, je ne pouvais pas forcer le lecteur à penser la même chose que l'auteur.

Extrait du premier paragraphe de Mehr Licht!, que je posterai peut-être parmi les nouvelles comme mes textes antérieurs.:

Je l'aime bien mais beaucoup de formulations sont hermétiques et ne " passent " pas fluidement ; c'est d'autant plus difficile, donc passionnant et gratifiant, d'allier le fond à la forme et d'ouvrir, plutôt que des messages, des interprétations.
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Aredhell
   
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Aredhell  /  Déesse rousse des koalas, éleveuse de panda roux et trolleuse d'Elfe


Et bien, pour ma part, à la base, il n'y a pas de préparation. Aucune.
J'ai de nombreuses idées qui me viennent.
Disons que c'est comme si je prenais un enchevêtrement de fil de laine, où chaque fil représente une idée différentes.
Quand j'ai commencé, il n'y avais que deux trois fil que j'ai commencé à démêler pour les tisser en un texte qui ai une signification. Sauf que en avançant, chaque fil s'est séparé, tout comme d'autre idée me venait.

Depuis, et bien, il m'est arrivé quelque chose de très simple : j'ai eu du temps.
C'est à dire que, pendant des heures de contrôles ou d'examens, j'ai très souvent finis le devoirs avant l'heure de sortie autorisée. Et j'ai énormément de mal à supporter de rester oisive. Du coup, ben, hop ! Une feuille de brouillon, un stylo, et c'est parti !

En général, j'attrape un fil un peu au hasard, et je pars de cette idée là pour écrire quelque page. Une fois néanmoins, aucune idée ne m'inspirait... Du coup, j'ai regardé mon méli-mélo, et je me suis dit " bon, si on essayais de faire du jour là dedans ??" C'est ce jour là que je me suis décidé à mettre noir sur blanc les grandes lignes que j'avais depuis un bon moment dans ma tête ( :rainbow: hop, de la place en plus dans la tête pour tous les cours à apprendre ! )

Mais le tissage est loin d'être terminé ! Et quand je m'attaque à celà, et bien, je prends quelques fils qui me semble bien allé ensemble, et je vois où ça me mène.
Du coup, ben, pour moi, tout n'est pas réglé au mot près. Je préfère laissé leur liberté à mes personnages tout en l'heure faisant comprendre un minimum ce que je veux qu'il fasse, leur coup d'éclats. Le reste, à eux de me faire découvrir !

Par contre, y'a un truc que je comprend pas Ikau... quand tu dis "je n'avais pas toujours tenu compte du public".
Même avec ton deuxième post, j'arrive pas à trouver ce que tu veux dire...
Surtout que je trouve ça bizarre, étant donné que moi, si je me suis décidé à écrire, ce fut tout d'abord dans l'espoir d'un jour faire rêver les gens comme tant d'auteurs m'ont fait rêver moi. C'est bien après que l'écriture est devenue une manière de me ressourcer, de m'isoler quand tout va mal autour de moi... Mais encore maintenant, si j'écris, c'est pour les autres. Alors, voilà, je comprend pas ce que tu veux dire...
 
Ikau
   
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Ikau  /  Clochard céleste


Aredhell a écrit:

Par contre, y'a un truc que je comprend pas Ikau... quand tu dis "je n'avais pas toujours tenu compte du public".
Même avec ton deuxième post, j'arrive pas à trouver ce que tu veux dire...
Surtout que je trouve ça bizarre, étant donné que moi, si je me suis décidé à écrire, ce fut tout d'abord dans l'espoir d'un jour faire rêver les gens comme tant d'auteurs m'ont fait rêver moi. C'est bien après que l'écriture est devenue une manière de me ressourcer, de m'isoler quand tout va mal autour de moi... Mais encore maintenant, si j'écris, c'est pour les autres. Alors, voilà, je comprend pas ce que tu veux dire...

C'était plutôt le contraire, j'ai d'abord écrit pour m'isoler et me libérer, puis peu à peu j'ai écrit pour les autres. Bien sûr que j'écrivais pour être lu, pour que les gens comprennent et ressentent une force dans le texte. Je la voyais, cette force, avec les moyens que j'utilisais, mais certaines phrases trop sibyllines dans Memento Mori, Memento Vivere. par exemple gênaient le lecteur, et il était difficile de prendre du plaisir à la lecture. J'exagère peut-être mais j'ai voulu trop travailler sur la forme, au risque de perdre un public auquel, pour reformuler, je ne m'adaptais pas. Donc avec un style plus fluide qui a un fond, qui véhicule des émotions en plus des idées, qui semble " vrai ", c'est plus touchant pour le lecteur. D'où le théâtre, parce que le théâtre, on est confronté au public, c'est lui qui reçoit et qui fait exister la pièce, et la scène, c'est le lieu où l'on dit plus qu'on écrit.
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Aredhell
   
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Aredhell  /  Déesse rousse des koalas, éleveuse de panda roux et trolleuse d'Elfe


ah, ok, ben là je comprend mieux !
 

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