Bonjour bonjour

Je crée ce topic parce que j'ai une peur qui me taraude depuis que j'ai commencé à écrire. Et cette peur c'est d'un jour à l'autre ne plus avoir envie d'écrire et abandonner mon roman.

Arggh certains soirs je me couche et je repense à mon roman. Puis à un moment il y a une sorte de vague qui me traverse et cette vague c'est un peu le sentiment de plus avoir la nécessité d'écrire mais je la refoule vite parce qu'elle doit pas se concrétiser.

J'ai déjà abandonné un roman une fois. Je me demandais si vous aussi vous avez déjà abandonné un roman et si oui pourquoi, comment, dans quelles conditions? Ça peut même venir de rien, d'un jour à l'autre!)

Merci d'avance

Oui ! Mon roman est écrit en entier, mais la correction est faite pour les cinquante premières pages.
Il est sur JE. J'ai reçu de bons échos, et puis j'ai voulu mettre un extrait dans un concours, ici même. J'ai eu de très mauvais commentaires, mon extrait était sans doute mal choisi !
Comme les 50 premières pages sont à l'éditeur, j'ai comme qui dirait un passage à vide. Depuis je n'ai plus touché les corrections !

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ça m'est arivé deux fois d'abandonner une roman.

Une fois, j'ai jeté un roman sur lequel j'avais passé trois ans, un pavé de 300 pages. Je l'avais commencé vers mes dix ans et comme tout ce genre de bouquin, on se rend compte que ça ne même nulle part, que l'histoire est mal ficellée, que l'intrigue est creuse, que les personnages sont bourrés de stéréotypes;.. Cependant, j'avais quand même eu un pincement au coeur. Je m'étais accroché à ces personnages qui, malgré le fait qu'ils aient évolués dans un univers complètement raté, avaient leur identité (du moins pour moi).

Cependant, pour éviter de le vivre trop mal, je pense qu'il faut considérer ce genre de textes inachevés comme de longs exercices qui ont contribué à te faire la main, à affiner ton verbe et ta maîtrise, vois-tu ? Ce sont des sortes d’exercices qui te mèneront à un roman qui cette fois sera prometteur ou pas, mais qui au moins sera sérieux et réussi selon tes propres critères. Ceux des autres comptent moins sur le moment de la rédaction, tu aviseras quand tu auras fini le premier jet. Le truc, c'est tout d'abord de te satisfaire toi-même, pour ne pas décrocher.

La seconde fois, c'était un projet moindre. Je devais y avoir passé un bon mois, seulement, donc c'était moins dur à vivre et je ne ressentais pas cette amertume, du premier "echec".

Tu vois, en fait abandonner un roman, ce n'est rien tant que ça t'auras permis d'en ressortir meilleur pour le prochain projet. C'est pour ça qu'il ne faut pas en avoir peur. Si ça se trouve, tu reprendras ce texte plus tard (il ne faut jamais les jeter !!!) et tu te diras qu'il y a du potentiel, et tu le reprendra, et tu le travailleras pour en faire quelque chose que TU juges meilleur.

Voilà, je crois que c'est ce que tu demandais, non ? Une expérience personnelle... c'est fait !

Après, abandonner un roman d'un jour à l'autre, ça tient plus d'un coup de tête qu'autre chose, à mon avis. Quand on abandonne un projet comme celui-ci, il faut prendre son temps, penser d'abord à le corriger, le revoir avant de le jeter. Il est peut-être récupérable ! Je pense qu'une décision comme celle-là doit être mûrement réfléchie.

Wahya ne te décourage pas! Lorsque j'aurais écrit mon roman en entier j'irai jusqu'au bout ça tu peux en être certain! Après ce long travail s'arrêter ici c'est horrible! On compte sur toi!

C'est vrai que je n'ai pas encore eu de période "trou" ou vide on va dire puisque j'ai commencé mon roman que j'espère définitif il y a un mois tout au plus (en comptant la recherche avant l'écriture). Mais ce dont j'ai peur c'est de vraiment avoir un vide complet!

Personnellement il m'est déjà arriver de commencer un roman et de ne pas le finir, j'évolue beaucoup à l'émotion et il m'arrive souvent d'être dans une profonde lassitude par rapport à la vie... et pendant ces moments c'est le vide absolue. seulement après ça revient souvent.

Donc en gros je pense, que pour le moment ce n'est que cette pensée qui t'habite, mais que tu n'as pas à avoir peur. Tu es jeune et à l'âge ou on vit une grandiose créativité, par ce que la passion et la flamme sont débordantes. donc tu n'as pas à avoir peur avec un peu de volonté tu pourras le finir ton roman.

Et puis je pense que c'est un normal de souvent avoir des romans pas fini, par ce que parfois l'idée ne t'emballe plus, ou que tu veux passer à autre chose ou encore des soucis simples de la vie. mais lorsque l'écriture est en toi, tu finis toujours par retrouver ta plume.

Pour répondre à Duvodas je crois que ce qui fait que je doute c'est que je ne me considère pas comme un vrai écrivain et pour moi je ne suis pas un "professionnel". Je pense que parfois le sentiment de vide me viens du fait que je ne sais pas vraiment si ce roman va être utile, lisible, correct...

Je ne me considère pas non plus comme un écrivain professionnel, mais attention, tu es écrivain, Ombros. Tu compose une histoire avec des mots et ton imagination pour seules armes. Cela fait de toi un amateur, certes, mais aussi un écrivain, au sens de beaucoup de monde.

Que le roman soit utile ou non, cela dépend d'une question : écris-tu pour toi ou pour les autres ? Je pense que, comme je l'ai dit plus haut, tu ne pourras écrire quelque chose de vraiment bon qu'en ne cherchant à te satisfaire toi-même, à te dire, malgré le fait que tu ne soi peut-être pas auto-satisfait très souvent, que ce que tu as écris, tu en est fier, tu l'a vécu avec tes personnages, dans un monde que tu connais et que tu cernes, vois-tu ? Normalement, si tu as vécu ta propre aventure, les autres en feront autant, avec plus ou moins de succès.

Si tu écris pour les autres, ça risque vite de devenir fort impersonnel.

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Je suis tout à fait d'accord avec toi Duvodas il faut écrire d'abord pour soi puis ensuite pour les autres. Mais il faut aussi avouer qu'on rêve tous, au plus profond de nous même, d'être un jour publié, et cette envie change en quelque sorte je pense, notre écriture. Mais c'est tout à fait vrai que j'écris en fonction de mes désirs... et pas ceux des autres en premier!

Zut ta question est très pertinente mais il me faudrait du temps pour y réfléchir et je pars en week-end! J'y répondrai correctement à mon retour!

(post écrit avant la réaction précédente)


J'ai déjà abandonné plusieurs romans, c'est à chaque fois un déchirement, un donne la vie à un personnage, et on la lui ôte impunément.
Mais comme le souligne Duvodas, il faut considérer les écrits avortés comme un entraînement. Il faut plusieurs essais pour arrive rà un résultat satisfaisant, on emprunte parfois le mauvais chemin, mais c'est toujours de l'expérience acquise (si tu me lis Duvodas, ça complète le post sur l'originalité).

Le vide complet ? J'ai connu ça, même récemment, il faut juste attendre que cette période de blcan passe et retrouver les conditions dans lesquelles tu étais avant pour écrire, tes sources d'inspiration. Peut-être relire tes livres favoris... De toute façon, rien ne se perd.

Et puis qui sait, peut-être que dans plusieurs années, tu décideras de donner vie à ton projet en partant sur de nouvelles bases. Je connais des personnes qui réécrivent leur roman, avec un regard plus mûr.

Mmmm... ta question l'intéresse, Zut (et ton pseudo est génial ! )

Euh... je pense qu'écrire par amour, oui, c'est écrire pour soi, parce que quand on écrit à quelqu'un que l'on aime (si c'est comme ça que tu entend l'expression), c'est pour chercher à se compléter. Et de plus, c'est écrire ce que l'on ressent, c'est se cerner et c'est, je pense, une quête de compréhension de nous même tout en essayant d'y mettre les mots les plus juste selon nous et pour que l'on nous comprenne. Donc oui, c'est une quête de reconnaissance auprès des autres, mais aussi auprès de nous même et je pense (même si je n'ai encore jamais écrit par amour) qu'il s'agit d'écrire pour soi-même.

je ne sais pas si je me suis bien exprimer, si mon opinion transparaît, dites-moi si vous avez compris.

Oui, c'est vrai, Abimo, c'est un bon complément sur le débat de l'originalité ! ^^

Citation :

Et puis qui sait, peut-être que dans plusieurs années, tu décideras de donner vie à ton projet en partant sur de nouvelles bases. Je connais des personnes qui réécrivent leur roman, avec un regard plus mûr.

Voilà, ça rejoint ce que j'ai dit tout à l'heure, merci de l'avoir exprimer de la sorte, ça rend les choses plus... compréhensibles ! x)

Ombros a écrit:

J'ai déjà abandonné un roman une fois. Je me demandais si vous aussi vous avez déjà abandonné un roman et si oui pourquoi, comment, dans quelles conditions? Ça peut même venir de rien, d'un jour à l'autre!)

Peut-être as-tu commencé ce roman sur une impultion, un peu comme on achète un animal sans se rendre compte que c'est un véritable engagement et qu'il faudra s'en occuper.

Quand on a envie d'écrire un roman on ne voit que le côté sympa de l'écriture et le resultat. Quand on écrit, on se rend compte qu' on s'engage sur des mois voir des années, et que pour faire une histoire cohérente, surtout si elle a beaucoup de personnages et de rebondissements, on doit se donner du mal.
On a l'impression qu'on en verra jamais le bout et parfois on se décourage.

Peut-être as-tu vu trop grand pour ce roman, et que tu devrais commencer par un roman plus court, qui ne te demanderait que deux/trois mois de travail, pour voir si tu peux le finir.

J'ai en ce moment une période de vide sur le tome 2 de mon roman "la guerre des loups". Mais je ne décourage pas. Je l'ai simplement mis en suspend et j'en ai commencé un autre pour le NaNo. Et autant j'ai beaucoup d'inspiration pour celui-là, autant c'est toujours le vide pour donner vie à mes petits loups ^^ c'est dommage mais c'est comme ça. Et si jamais à un moment je retrouve l'envit d'écrire "la guerre des loups" et bien tout est prêt, le texte m'attend. C'est ça que signifie le "vide" pour moi : une période sans inspiration qui finira par passer si on ne bloque pas dessus.