c'est comme en cuisine, on n'a pas envie que nos spagetti bologniaise aient un gout de gateau au chocolat.

Les "deux Kaamelott" si je puis m'exprimer ainsi, étaient aux antipodes l'un de l'autres. La nouvelle recette n'a pas pris.

C'est pour ça que le choix de l'humour est si important quand on veut le mélanger au drame.

En littérature, j'en reviens souvent aux anglais, mais ils sont vraiment les champions du monde en la matière.

Le thème principal d'Harry Potter c'est la mort, par exemple, eh bien, on se marre tout le long.

Je crois que dans le drame, avoir de l'esprit est plus fort qu'avoir de l'humour...

C'est drôle comme on en revient régulièrement à des comparaisons culinaires, sur JE...

Pour ce qui est de la dichotomie dans Kaamelot, si tu avais lu mon post en réponse à Faust, tu aurais vu que j'étais d'accord et que je l'ai déjà dit (de façon moins gastronomique).

SergentMajor a écrit:

Les "deux Kaamelott" si je puis m'exprimer ainsi, étaient aux antipodes l'un de l'autres. La nouvelle recette n'a pas pris.

Je ne connais pas M. Astier plus que ça, mais c'est justement l'existence de ce 2ème Kaamelott qui lui a fait gagner mon respect: décider de poursuivre sur son idée en se contrefoutant de malmener son public, je trouve ça beau. Bien sûr, il y a ceux qui suivent et ceux qui ne suivent pas, les seconds sont sans doute les plus nombreux, mais pour les premiers, c'est un pas de plus en direction de la "cultisation" (=action de rendre culte). Réduire sa cible pour mieux la toucher: c'est aux antipodes des Lévy/Musso qu'on villipende à tour de bras, non?
J'ai déjà cité mes références littéraires qui ont selon moi réussi le pari de l'humour dramatique (ou drame humoristique?), je ne résiste pas au plaisir d'évoquer également Bref... (hélas plus trouvable légalement sur le web depuis la fin de la série).