Moi aussi je trouve que c'est une bonne idée. Ainsi, si les auteurs veulent avoir leur livre publié en version papier, ils peuvent. C'est vrai que c'est assez rassurant.

La maison d'édition que tu as mise en place à l'air accueillante et réfléchie !

Même si c'est une édition en ligne, tu poses des conditions intéressantes ^^

Peut-être irais-je y faire un tour, va savoir !

bon courage, en tout cas ^^

Mahili a écrit:

Même si c'est une édition en ligne

Attention, Booxmaker n'est pas une éditeur en ligne!
C'est une vrai maison d'édition mais qui propose des oeuvres en numérique.
Nous avons un vrai relationnel avec les auteurs et un vrai travail collectif concernant la correction, mise en page, promotion, etc...

Avec une édition en ligne, l'auteur dispose d'outils mais doit gérer lui même la promotion et a rarement un service pour optimiser ses écrits.

D'accord, pardon pour la nuance, c'est évidemment ce que je voulais dire ^^ (je m'exprime mal, c'est un fait ( et un comble ))

Mais c'est vrai que, du coup, ce que tu me réponds me rassures d'autant plus !
Ta maison d'édition est intéressante, pour moi, elle mérite le détour

J'ai hate de voir comment seront traités les premiers romans, ou les premières nouvelles à paraître. Je sais que le travail en amont est long, mais le concret y'a rien de mieux pour convaincre

Je crois moi aussi fortement au numérique. C'est vrai qu'en France, l’intérêt des lecteurs pour ce nouveau support est encore faible, mais je suis persuadée qu'il va se renforcer rapidement.
Je lisais justement cet après-midi que des tablettes numériques circulent dans les collèges et lycées (même aussi en CM2). Les profs s'en servent de plus en plus pour animer les cours et même pour remplacer les cahiers de texte.
Amazon vient de sortir une nouvelle liseuse, ce qui a eu comme effet de baisser le prix de son tout premier modèle. Il est maintenant d'un prix intéressant.
C'est pour ça qu'une maison d'édition comme la tienne, me parait intéressante.
J'aurais juste quelques petites questions à te poser :

A quel prix penses-tu vendre un roman d'environ deux cents pages ?
Quelles mesures concrètes comptes-tu prendre pour promouvoir tes titres ? Un catalogue papier est-il prévu par exemple ?
Penses-tu, dès le départ, investir financièrement dans de la pub ?
Comment comptes-tu te démarquer des autres éditeurs numériques ?
J'ai vu que tu t'occupes également de la couverture (ça c'est génial !), mais comment vas-tu le refacturer à tes auteurs ? pourcentage sur chaque livre, ou somme forfaitaire ?

Une idée du % des DA ?

pour compléter cette présentation.

Je ne suis pas contre le numérique (je vais d'ailleurs publier un roman en numérique d'ici peu), mais il faut quand même savoir qu'une édition numérique repousse les maisons d'éditions traditionnelles (l'oeuvre a déjà été mis en ligne, lue, etc. et il y a un potentiel de perte de lecteurs - trop grand pour se risquer dans une édition papier). Il faut donc savoir que ce n'est pas toujours gagnant.
Personnellement, il y a des oeuvres que je n'ai aucun problème à voir en numérique, mais d'autres que je garde pour le papier (les multilogies, par exemple).
Pour le reste, joli site, on regardera l'évolution du projet avec attention

Ouhlà! Un paquet de questions ce soir!!!!
Bon je vais essayer de répondre à tout et dans l'ordre.

Pour les prix des eBooks, ça dépend de plein de choses (super la réponse). En fait, je pense que pour un(e) jeune auteur(e), le prix de vente de sa première oeuvre doit se situer entre 6 et 8€. Certains diront que ce n'est pas cher, d'autre qu'ils ne pensaient pas à tant, mais je pense que c'est le prix idéal.
D'abord parce que la lecture numérique n'est pas encore légion en France et qu'il faut intéresser les futurs e-lectures, et donc un prix bas facilite l'acte d'achat. Ensuite parce que les études montrent que c'est le prix moyen qu'attendent les acheteurs pour un roman. Mais dans le numérique il n'y a pas encore de législation comme le prix unique en version papier par exemple, donc il y a de tout.
Pour Booxmaker, la promotion ne se fera au départ que sur le 2.0. Mais très vite il faudra s'installer dans des endroits physiques et stratégiques. J'ai mon idée, mais je ne dévoilerai rien. Par contre être pleinement visible dans les salons ou tout autre manifestation du genre, ça oui, et rapidement.
Le catalogue papier ne m'intéresse pas. Tout se fait maintenant par mail et autre.
Pas de publicité payante au départ. D'abord éditer des auteurs et faire qu'il y ait des ventes pour nous faire connaitre et avoir un "catalogue" intéressant avant de faire une promo canon.
Il est évident qu'il faut se démarquer des autres, donc tout passe par les prestations proposés aux auteurs ou aux éditeurs papiers, la visibilité, le professionnalisme et surtout le lien avec les auteurs. Après il y a des idées dans les tiroirs, mais ça je n'en parlerai pas (et non!!!!)
Pour le graphisme des couv', je fais appel à un ami (!!!!!!!!!!!!!!) graphiste, très bon. Le prix de cet acte ne retombe en rien sur les droits d'auteur. Lors du contrat, les droits sont fixés sur le prix de vente HT du livre! Donc que je le paye cher ou pas (c'est un ami donc ça ira) n'influe en rien sur les D.A.
Et pour répondre à ta question Molinet, il devrait se situer entre 16 et 25%, en net je parle, puisque de l'autre côté je verse des droits à un organisme spécial qui gère l'assurance maladie des auteurs, comme un patron classique.
Mais tout dépend du contrat et vous le savez, un contrat ça se négocie.
Et pour réponse à Idmuse, pour l'instant il y a plus de lecteurs papiers mais pour combien de temps. Toujours faire le parallèle avec l'édition musicale.
Voilà j'espère n'avoir oublié personne.

A mon tour une petite question:
Pensez-vous qu'un éditeur soit en droit de vous dire ce qui doit être changé dans une oeuvre avant édition ou pas, et pourquoi?
(spéciale dédicace à Kylie Ravera!!!)

Ben, oui il est en droit de le dire. À l'auteur de voir ensuite s'il y consent ou pas, avec les conséquences prévisibles

Une petite question encore : quel temps moyen pour l'étude d'un manuscrit (environ, bien sûr) ?

Huuummmm!
C'est difficile à répondre.
Tout dépend du volume évidemment, et en règle générale on ne lit pas une oeuvre en entier, on survole certains passage. La première lecture est souvent pour voir l'ensemble du récit, si ça se tient et si ça nous plait. (Je dis on car nous avons un comité de lecture bien entendu!). Donc c'est très aléatoire. Bon si ça prend 10mn c'est pas bon pour l'auteur, c'est sûr. Mais si tout fonctionne, il y a la correction, et là le moindre mot est lu et pesé!
Pour exemple, j'ai sur mon bureau un manuscrit court d'une soixantaine de page, je pense mettre une bonne heure parce que ça me parait d'emblée intéressant.

Bon, je sais que je peux être parfois un mauvais commercial mais ... la législation sur le prix unique du livre numérique existe depuis mai 2011. Je pense que c'est un point important à connaître.

Oui, mais il me semble que ce n'est pour l'instant que sur les livres homotétiques!
Enlève moi ce doute!

Non, homothétique ou enrichi (de sons, vidéos...) , le prix unique s'applique.