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| Auto-edition en étant mineur !! | |
| | Nombre de messages : 474 Âge : 41 Date d'inscription : 11/09/2012 | Pêche Melba / Pour qui sonne Lestat Mar 18 Sep 2012 - 11:05 | |
| En effet, il n'y a pas le feu.
Juste pour répondre à tes grandes inquiétudes concernant les impôts (à supposer que tu n'écoutes pas les sages conseils qui ont été délivrés précedemment) : il faudra que tu vendes un sacré paquet de livres avant d'être imposable sur le revenu. En tous cas, bien plus que ce qu'on peut espérer en s'auto-éditant et quand on démarre tout juste dans le métier.
Et même si on te rattache à tes parents, ça ne les fera pas bondir de deux tranches... |
| | | Invité / Invité Mar 18 Sep 2012 - 11:19 | |
| QuillQueen, est-ce que dans ton message as-tu aussi voulu parler pour moi? J'ai déjà lu les règles en tout cas, mais je fais de mon mieux pour les respecter, il n'est pas facile de trouver toutes les sections. Sinon, je suis d'accord avec toi. Publier est le rêve de tout écrivain inconnu. Je me doute bien qu'à mon âge et à celui de la personne ayant créé le topic, il faut d'abord être sûr que la qualité du style soit bonne. Lire, relire, des dizaines de fois! Il y a toujours des défauts à chaque lecture. Gesx806, ce que je te conseille, malgré ton impatience, c'est de vérifier tous les détails de ton roman. Tu dois être sûr que tout est parfait. Si c'est le cas, si tu en es vraiment certain, pourquoi te lancer dans l'auto édition? Si tu penses vraiment que ton œuvre a attteind l'état de la perfection, tu devrais pouvoir trouver un éditeur. Sinon, comme je l'ai dis, le proposer à des concours. Les conseils de QuillQueen me semblent assez judicieux. |
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Mar 18 Sep 2012 - 11:24 | |
| si tu te sens concernée, on va dire que oui. Je ne vise personne en particulier, je dis juste qu'à 12-13ans, on a vraisemblablement pas eu le temps de faire le tour de son récit avec le recul et le temps nécessaire, à moins de tomber sur un éditeur pas trop regardant ou de s'appeler Benjamin Button et que l'auto édition, c'est un sacré boulet au pied pour ceux qui veulent publier d'autres livres après. |
| | Nombre de messages : 887 Âge : 56 Pensée du jour : Pourquoi pas ? Date d'inscription : 10/06/2012 | e-bou / Double assassiné dans la rue Morgue Mar 18 Sep 2012 - 11:35 | |
| Je te félicite d'avoir écrit si jeune un roman. C'est une belle réussite.
Maintenant, pour ta question qui est celle des impôts, la réponse est très simple, et comporte quelques règle et une remarque.
1/ La règle pour un mineur de ton âge qui gagne de l'argent : Tes revenus seront intégrés au foyer fiscal, il y a une colonne pour les revenus des enfants dans la déclaration d'impôts, et les contributions de ta famille seront basées sur le revenu brut familial. C'est aussi simple que ça. Sauf si là où tu habite avec ta famille (dans les étoiles), les règles fiscales interstellaires ne s'appliquent pas de la même manière qu'en France.
2/ Le volume du revenu : Si tes ventes se comptent en millions d'exemplaires, les règles sont différentes, et une déclaration séparée peut-être obtenue pour protéger le patrimoine personnel du jeune milliardaire, me semble-t-il. Mais, dans le cadre de l'autoédition, le revenu se limitera probablement aux quelques ventes que tu feras dans ton entourage. Amis proches, famille... Le revenu ne sera pas important, et ça n'impactera pas sur les impôts de la famille.
3/ La nature du revenu. Quand on est auto-édité, le revenu est un revenu commercial, on ne cotise pas à l'AGESSA et on ne touche pas de droits d'auteurs. C'est donc dans la rubrique "revenus industriels et commerciaux" qu'il faut ajouter les revenus, ou quelque chose comme ça.
4/ Donc, on vend des livres auto-édités comme une marchandise ordinaire, et l'objet livre appartient donc à celui qui l'achète pour le revendre. Admettons que tes parents paient l'auto-édition, par exemple chez Lulu. Les livres leur appartiennent juridiquement, et le fruit de la vente devient leur propre revenu commercial, pas le tien.
Voilà pour le volet fiscal. Si un conseiller fiscal passe par ici, qu'il corrige ou précise sans retenue les points ci-dessus. Ce n'est pas mon métier.
D'où ma remarque, qui corrobore celles que les autres JE ont déjà faite : L'autoédition ne me semble pas la bonne option. Pourquoi ne pas tenter l'édition, tout simplement ? Pour un adulte, les chances de se faire éditer ne sont pas comme tu le dis de 1%, mais 10 fois moins élevées. Pour 1000 manuscrits d'auteurs non édités qui parviennent chez un éditeur, un sort en librairie en moyenne. Pour le livre d'un enfant ou d'un jeune adolescent, disons que c'est... exactement pareil. Sauf que peu d'enfants écrivent des romans. Ce qui me permet de te féliciter une nouvelle fois.
Pour un éditeur, peu importe l'âge de l'auteur, 12 ans ou 100 ans. Ce qui importe, c'est la qualité de son livre et l'intuition qu'il a que l'histoire puisse rencontrer un public.
Si tu crois que ton histoire est bonne, alors il faut la soumettre. La réponse sera négative dans 999 des cas pour 1000, certes, comme pour tout le monde, ni plus ni moins, et s'il y a un potentiel, tu auras peut-être des conseils pour progresser.
Mais si ça marche, c'est, compte tenu de ton jeune âge, une longue, longue, longue carrière qui s'ouvre devant toi.
Bonne chance, Gesx806 des étoiles.
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| | | Invité / Invité Mar 18 Sep 2012 - 12:39 | |
| Pour l'autoédition, à vrai dire, je n'ai découvert ça qu'hier, mais je trouve que ça n'a pas vraiment d'intéret si on y pense. Si notre roman est bon, alors en trouvant un éditeur on se fera publier. C'est plutôt comme ça que je pense. |
| | Nombre de messages : 3865 Âge : 27 Date d'inscription : 12/07/2011 | Nywth / Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur. Mar 18 Sep 2012 - 16:44 | |
| Non, c'est candide. L'éditeur est pas le bon samaritain qui veut montrer aux gens des nouveaux talents, il pense aussi (surtout) à son buisness. Alors, excepté dans vraiment des petites maisons qui revoient leur exigences à la baisse pour survivre, il faut être commercial ou vraiment très bon - et tout de même avec des visées commerciales.
Et en plus, le terme ''bon'' est subjectif. |
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