La maison d'édition chez qui j'ai publié un roman (Kirographaires) impose à l'auteur de "revoir" son texte avec les conseils d'un directeur d'ouvrage. Cette personne n'est pas là pour "corriger" le texte, censé avoir été corrigé bien en amont, mais faire des suggestions de modification lorsque quelque chose la gêne, que ce soit au niveau du style, de la construction, voire de l'intrigue. Mais attention : l'auteur a le dernier mot et n'est pas forcé d'accepter ces modifications, pour peu qu'il puisse défendre sa vision des choses. Du moins est-ce ainsi que s'est passée ma collaboration avec ma DO (très compétente et respectueuse), et j'avoue que j'ai adoré ça !

Les échanges font progresser heureusement !

Pour Mcsley : l'éditeur numérique à effectivement un peu moins de travail qu'un papier, mais il doit quand même fabriquer le livre numérique et essayer de promouvoir ses livres auprès des libraires, des forums, des sites spécialisés. C'est pourquoi la rémunération de l'auteur peut être plus importante qu'en papier

QuillQueen a écrit:

oh mais c'est un concentré d'extrémistes d'idées ici ! Ca va faire Kaboum ces noirs versus blancs...

Journaliste n'est pas écrivain, oh, on ne joue pas toujours dans les mêmes cours ! Et je ne lâche pas ça dans le vent, les communiqué de presse et articles en tout genre, j'en vois passer. Quand je dois en écrire un, l'objectif n'est pas le même du tout, et la brièveté y est un mot d'ordre surpassant le principe même d'une touche de style ou d'esthétisme lyrique quelque part. Faut-il rappeler comment on paye un pigiste, et comment on paye un écrivain ?

Quillqueen ce serait sympa de comprendre le sens d'une réponse avant de foncer dedans.
J'ai parlé du journalisme à la fin de ma réponse car il en était question dans une réponse plus haut et que le fait d'etre et lue et corrigée systématiquement m'a fait démystifier mes textes et mes premiers jets.
J'ai jamais comparé le processus d'écriture ni rien... ca c'est toi qui l'invente.
J'suis la première à faire la différence tous les jours, tu sais...
Sauf que l'écriture journalistique n'empêche pas d'avoir un style, une plume. Il existe des journalistes écrivant mille fois mieux que certains écrivains en tête de gondole. Et si je suis assez factuelle dans allez 80 % de mes articles,dans 20 % j'ai tout à fait la liberté de me faire plaisir. Tu ne lis pas tant que ça de journaux, magazines pour avoir ce préjugé stéréotypé.
D'ailleurs qui a dit que la briéveté était antinomique avec le style ? Une nouvelle de 5000 s c'est pas bref ??? Tu en as d'autres des poncifs de ce genre ?
au fait un communiqué de presse, c'est pas encore un article... C'est ce qu'envoie une association, une institution à un journal et celui-ci en fait en règle générale une brève de quelques lignes (où là je le le concède, le style est pas de la partie). Et je concède aussi que la mode des articles courts aide pas.
Ceci dit, ça ne te dispense pas d'employer les bons termes...
sinon, on paie un pigiste en salaire et l'écrivain en droits d'auteur.
Je connais mon code du travail, merci encore de ton intervention o' combien utile.

Enfin bref...