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| Les parenthèses dans les dialogues | |
| | | Invité / Invité Jeu 16 Aoû 2012 - 23:15 | |
| Personnellement, je ne li que du fantastique et il n'est pas rare que les parenthèses soit utilisées, pour décrire certain mouvements ou expressions des personnages, en plein milieu d'un dialogue.
Pour ne cité que quelques auteurs qui utilisent les parenthèses dans le dialogue:
Trudi Canavan (Trilogie du magicien noir) Ange (Ayesha) Dave Duncan (La septième épée)
C'est peut-être du au fait que ce soit des romans traduit de l'anglais. Mais personnellement je ne peut qu’adhérer au parenthèses dans le dialogue, car ils permettent de faire avancé le décors ou les personnages sans coupé une phrase ou un début de blabla en deux, voir même en trois. Et par conséquent, ne pas dire un millier de fois "dit-il", ou des machins du genre, ou bien encore de se mélanger quand il y a plus de trois personnages en scène. |
| | Nombre de messages : 820 Âge : 38 Localisation : La Belle Province Pensée du jour : Toujours et toujours nouvelle Date d'inscription : 14/04/2012 | isallysun / Double assassiné dans la rue Morgue Ven 17 Aoû 2012 - 3:25 | |
| - Pomcassis a écrit:
- La façon correcte ? Si on se contentait de respecter la "façon correcte" d'écrire, ou de peindre, ou de filmer, ou de photographier, ou de faire n'importe quoi d'ailleurs, on inventerait jamais rien et on en serait encore à l'âge de pierre hein.
Si un auteur est à l'aise avec des parenthèses, qu'elles sont justifiés par sa façon d'écrire, je ne vois pas où ça pose problème. Que ça plaise pas, que ça agace, je le conçois. Qu'on me dise que "la façon correcte gna gna gna", bullshit. On est là pour inventer, pour créer, que diable ! A partir du moment où on maîtrise toutes les règles, on est là aussi pour les contourner ; voire même les faire évoluer : on ne doit rien, il ne faut rien. Justement, tu dis que si elles sont justifiées, c'est correct! Or, ce n'est pas justifier dans un dialogue. La parenthèse, c'est la virgule qui doit la jouer. Et non, ça ne coupe pas le dialogue. Pour ma part, je trouve que c'est la mauvaise utilisation des parenthèses qui a le don de mettre un frein au dialogue contrairement à la virgule et au guillemet! Oui, on est là pour innover, mais il y a des chose a respecté a tous prix (genre, les faute que je vien de commètre!) et dans ces choses, il y a aussi certaines notions de ponctuation_ @Abanem: Je vois que tout ce que tu cites provient des éditions Bragelonne/Milady qui sont, à ce que je sais, forte pour faire de la traduction. Et le peu que j'ai lu d'elle, je ne pourrais juger de leur qualité de langue française (Je connais des maisons où c'est plein de fautes!) Donc, oui, il se peut que ce soit des parenthèses qui proviennent de l'anglais, mais j'ignore si c'est accepté dans cette langue! Cependant, je sais que normalement chaque bout de dialogue doit être entre guillemets anglais lorsqu'on ajoute quelque chose sur l'action que fait le personnage et lorsqu'on change d'interlocuteur (ils n'utilisent pas le tiret à ce que j'en connais) |
| | Nombre de messages : 1360 Âge : 46 Date d'inscription : 02/06/2011 | Pomcassis / Tentatrice chauve Ven 17 Aoû 2012 - 9:03 | |
| - isallysun a écrit:
Justement, tu dis que si elles sont justifiées, c'est correct! Or, ce n'est pas justifier dans un dialogue. La parenthèse, c'est la virgule qui doit la jouer. Et non, ça ne coupe pas le dialogue. Pour ma part, je trouve que c'est la mauvaise utilisation des parenthèses qui a le don de mettre un frein au dialogue contrairement à la virgule et au guillemet! Oui, on est là pour innover, mais il y a des chose a respecté a tous prix (genre, les faute que je vien de commètre!) et dans ces choses, il y a aussi certaines notions de ponctuation_ Et bien non, il n'existe rien à respecter à tout prix, dans le roman Des fleurs pour Algernon par exemple, l'auteur fait des fautes exprès pour rendre compte de la "débilité" du narrateur ; Romain Gary insère aussi quelques fautes dans La vie devant soi, son narrateur s'exprimant avec naïveté et candeur ; James Joyces malmène les lois de la syntaxe, de la ponctuation, etc pour rendre compte du fluide des pensées des protagonistes ; Danielewski a arrangé la mise en page de son roman, ne mettant par exemple qu'un mot par page, ou au contraire des paragraphes dans tous les sens pour rendre compte de l'oppression et autres effets qu'a une maison sur le héros dans La maison des feuilles... Dès que c'est justifié, et que ce n'est pas qu'une simple facilité, tout est possible. Et je t'assure que quand j'ai découvert ces incises entre parenthèses, c'était tout à fait justifié, et ça collait parfaitement au rythme du dialogue, au rythme du texte. C'était aussi très visuel, original et je me suis dit "tiens, c'est une bonne idée". |
| | | Invité / Invité Ven 17 Aoû 2012 - 9:17 | |
| Mouais. Dans Dome c'est justifié ( intervention du narrateur) Algernon aussi (m'en souviens pas) visiblement; ce qui ne m'empêche pas d'etre toujours genée dans ma lecture par ces fichus parenthèses. J'ai toujorus l'impressiond 'etre coupée, arrachée au roman. Et c'est très désagréable. Même dans dome, ça me fait ça. Et puis pour les dialogues je trouve ça juste hideux, du j'm'enfoutisme-n'importe quoi. Dans les dialogues, il existe les incises en effet... Pas parce qu'on a le droit de créer qu'il faut faire n'importe quoi et des trucs moches au possible en plus... des trucs tellement cons qu'un lycéen qu'aura meme pas son bac est capable d'utiliser dans sa copie... Mis à part une ou deux exceptions... |
| | Nombre de messages : 1906 Âge : 49 Localisation : Roazhon (Rennes) Pensée du jour : Cthulhu is my best fiend... Date d'inscription : 24/01/2011 | Faust Federel / Journal du posteur Ven 17 Aoû 2012 - 12:56 | |
| Je rajouterai dans les transgressions célèbres "Voyage au bout de la nuit" de Céline. Un livre écrit comme parle le gars de la rue, le monsieur tout-le-monde confronté à la folie et à l'absurdité de la 1ère guerre mondiale.
Perso, je n'utilise jamais les parenthèses lorsque j'écrit un roman (un commentaire, si, la preuve ^^). De temps à autre des tirets pour des apartés (du genre : ... je ramasse mon I-Phone - pas question de le laisser traîner, je sais que Bidule est kleptomane – et sors à cloche pied en chantant la Marseillaise…). Mais bon, faut pas en abuser non plus, sinon ça rend l’ensemble trop digressif (déjà que j’ai tendance à être digressif facilement…).
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| | Nombre de messages : 820 Âge : 38 Localisation : La Belle Province Pensée du jour : Toujours et toujours nouvelle Date d'inscription : 14/04/2012 | isallysun / Double assassiné dans la rue Morgue Ven 17 Aoû 2012 - 15:51 | |
| - ilham a écrit:
Et puis pour les dialogues je trouve ça juste hideux, du j'm'enfoutisme-n'importe quoi. Dans les dialogues, il existe les incises en effet... Pas parce qu'on a le droit de créer qu'il faut faire n'importe quoi et des trucs moches au possible en plus... Entièrement d'accord à 300% |
| | | Invité / Invité Ven 17 Aoû 2012 - 18:02 | |
| Donc, vue que personne n'a jusqu’à présent rapporté d'exemple, en voici quelques-un, tiré des romans que j'ai cité plus haut. J'ai prit les extraits au hasard - ouvert une page et hop le premier que je voie (j'ai quand même du faire plusieurs tirages pour certain, ils peuvent être difficile à trouver et assez rares). Je ne sais pas si j'ai bien écrit les références. La guilde des Magiciens(Trilogie du Magicien Noir), Trudi Canavan, édition Bragelonne, 2e édition - 3e tirage: mars 2009, page 55. [...] - Contusionnés, seigneur, rien de cassé. Dannyl renvoya le messager d'un geste nonchalant. - Remerciez le capitaine de ma part. Vous pouvez vous retirer. Le messager salua de nouveau et quitta la pièce. - De quoi voulait-il parler? Demanda Yaldin une fois la porte refermée. -Il semble que les voleur ne soient pas bien disposés à notre égard, répondit Dannyl. Yaldin se pencha pour prendre un gâteau. -Et pourquoi le serait-il? (Le vieux mage oublia le gâteau et lorgna le jeune homme.) Tu n'as quand même pas... [...] Ayesha, Ange(Anne et Gérard Guéro), édition Bragelonne, 2e édition : mai 2010, page 357. [...] Ses jambes se dérobèrent sous elle et Arekh dut la soutenir pour ne pas qu'elle tombe... Je n'y arriverai jamais, réalisa-t-il, s'il voulait sortie vivant de l'abysse de sang et de mort qu'était devenu Salmyre, il fallait qu'il la laisse, qu'il la lâche, qu'il la laisse s'écrouler à côté du trottoir de pierre, dans le fossé aux esclaves. Mais il ne la lâcha pas et, alors que le bruit des Mérinides semblait s'estomper derrière lui, il la poussa, la hissa, lui fit passer le muret et ils basculèrent tous deux sur les fleurs et les arbustes du jardin privé du palais d'un des négociants les plus riches de Salmyre, qui, à ce moment, était sans doute sur la route de Faez avec sa famille et dont les serviteurs hurlaient de soif avec le reste de la masse de la populace fuyant sans espoir dans le désert. - Voilà une étrange manière d'entrer chez les gens, souffla Marikani. Arekh se retourna et vit qu'une lueur d'intelligence brillait de nouveau dans les yeux de la jeune femme, comme si le choc l'avait réveillée. - Mous devons traverser la cité pour atteindre les appartements des officiers, dit-il, la respiration hachée par l'effort. - La porte sud... (Marikani fut interrompue par une quinte de toux déchirante.) Si les Mérinides ont envahi la ville par l'ouest, la porte sud est le seul... - Mes appartements d'abord. [...] La septième Épée, Dave Duncan, Édition Bragelonne, édition : 2008-2009, page 313. [...] Puis ils continuèrent à marcher en silence. Le jeune homme fixa de nouveau les planches d'un air renfrogné et articula des mots silencieux. Il était clair que le quatrième serment le troublait et Wallie se sentit mal à l'aise . Il était certain d'avoir résolu la première ligne de l'énigme et il était certain qu'il devait prêter cet impossible serment avec ce jeune guerrier dégingandé. Mais que ferait-il si Nnanji refusait? Pourquoi le garçon n'était-il pas impatient de lier son destin à celui de son mentor? Il aurait dû déborder d'enthousiasme à l'idée de devenir le frère du plus grand guerrier du monde. - Cela ne me semble pas juste, mentor, dit-il enfin. Je ne suis qu'un quatrième et on dirait que ce serment est réservé à des égaux. - Il ne le précise pas. (Le jeune homme fit la moue et tira sur sa queue-de-cheval.) J'ai besoin de ton aide, Nnanji. - De mon aide, mentor? (Il éclata de rire.) Mon aide à moi? [...] Comment écrirez-vous le bout avec les parenthèses, dans le dernier extrait que j'ai mit... Comme ça: - Cela ne me semble pas juste, mentor, dit-il enfin. Je ne suis qu'un quatrième et on dirait que ce serment est réservé à des égaux. - Il ne le précise pas. Le jeune homme fit la moue et tira sur sa queue-de-cheval.- J'ai besoin de ton aide, Nnanji, continua-t-il. - De mon aide, mentor? Il éclata de rire.- Mon aide à moi? Finit-il, une fois son rire étouffé. VS- Cela ne me semble pas juste, mentor, dit-il enfin. Je ne suis qu'un quatrième et on dirait que ce serment est réservé à des égaux. - Il ne le précise pas. (Le jeune homme fit la moue et tira sur sa queue-de-cheval.) J'ai besoin de ton aide, Nnanji. - De mon aide, mentor? (Il éclata de rire.) Mon aide à moi? Ça n’aurait juste pas de sens... J'espère que ça a pu aider. |
| | | Invité / Invité Ven 17 Aoû 2012 - 18:54 | |
| Rien à faire, je déteste. C'est de la fainéantise pure et simple de la part de l'auteur pour éviter de reprendre un paragraphe entier de narration et tout simplement pour écrire car toutes ces parenthèses pourraient etre mises en incises, avec un minimum de boulot d'écriture. Ca, c'est l'équivalent de la com à deux balles de publicitaires qui savent pondre un slogan, mais surement pas écrire un texte...
Désolée, j'ai pas le temps de te répondre ( boulot, rdv dans une 1/2 heure) |
| | Nombre de messages : 3829 Âge : 112 Localisation : Haute-Garonne Pensée du jour : "Toute personne qui aime la musique ne sera jamais vraiment malheureuse"- F. Schubert Date d'inscription : 29/08/2011 | Molly / Sang-Chaud Panza Ven 17 Aoû 2012 - 19:04 | |
| Tout à fait d''accord avec Ilham. Dans les cas que tu cites, Abanem, les parenthèses me gênent énormément (je suis surprise qu'un éditeur laisse passer ça !), c'est beaucoup plus élégant de sauter à la ligne comme tu le suggères :
- Cela ne me semble pas juste, mentor, dit-il enfin. Je ne suis qu'un quatrième et on dirait que ce serment est réservé à des égaux. - Il ne le précise pas. Le jeune homme fit la moue et tira sur sa queue-de-cheval. - J'ai besoin de ton aide, Nnanji, continua-t-il. - De mon aide, mentor? Il éclata de rire. - Mon aide à moi? Finit-il, une fois son rire étouffé.
On aurait pu aussi écrire, avec des guillemets :
- Cela ne me semble pas juste, mentor, dit-il enfin. Je ne suis qu'un quatrième et on dirait que ce serment est réservé à des égaux. - Il ne le précise pas. Le jeune homme fit la moue et tira sur sa queue-de-cheval. "J'ai besoin de ton aide, Nnanji", continua-t-il. - De mon aide, mentor? Il éclata de rire. "Mon aide à moi?" finit-il, une fois son rire étouffé.
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| | | Invité / Invité Ven 17 Aoû 2012 - 19:39 | |
| Hum, c'est vrai que... Ça semble de la pure paraisse en effet. Donc, parenthèses à proscrire dans le dialogue, peut importe l’occasion, quoique, personnellement ça ne me dérange pas. Je n'aime pas l'idée des guillemets par contre, ça fait étrange. C'est probablement juste parce que j'en voie rarement. |
| | Nombre de messages : 1360 Âge : 46 Date d'inscription : 02/06/2011 | Pomcassis / Tentatrice chauve Ven 17 Aoû 2012 - 19:47 | |
| - ilham a écrit:
- Mouais. Dans Dome c'est justifié ( intervention du narrateur) Algernon aussi (m'en souviens pas) visiblement; ce qui ne m'empêche pas d'etre toujours genée dans ma lecture par ces fichus parenthèses. J'ai toujorus l'impressiond 'etre coupée, arrachée au roman. Et c'est très désagréable. Même dans dome, ça me fait ça.
Et puis pour les dialogues je trouve ça juste hideux, du j'm'enfoutisme-n'importe quoi. Dans les dialogues, il existe les incises en effet... Pas parce qu'on a le droit de créer qu'il faut faire n'importe quoi et des trucs moches au possible en plus... des trucs tellement cons qu'un lycéen qu'aura meme pas son bac est capable d'utiliser dans sa copie... Mis à part une ou deux exceptions... Dire "c'est moche, c'est hideux", ça n'engage que toi Et je n'ai pas dit qu'il fallait faire n'importe quoi, ou inventer par paresse, mais qu'on peut bien s'accorder certaines libertés et contourner les règles, à condition bien sûr de les connaître. Allez, je donne un exemple, Faulkner dans Lumière d'aout, vous avouerez que c'est pas n'importe qui ou n'importe quoi, et que sa copie est loin de celle d'un lycéen qui n'a pas son bac : (extrait d'un dialogue bien sûr, le "monologue" est long, il fait une page de poche) — (...), dit Brown, (...) En tout cas, le lendemain matin, après m'avoir avoué ça, il est venu me trouver et il m'a dit (Brown parlait vite faisant pour ainsi dire luire ses yeux et ses dents sur chacun d'eux, sur eux tous, l'un après l'autre), il m'a dit : (...) Pour moi, c'est fluide, ça évite de casser le monologue en deux, je trouve ça assez dynamique et visuel. Voilà. Après, comme je l'ai déjà dit, je conçois qu'on trouve ça moche, hideux, tout ce que vous voulez, mais de là à dire que c'est n'importe quoi et que c'est par paresse et facilité... Mais c'est comme tout autre procédé, il ne faut pas en abuser - encore que, peut-être qu'un jour, ça deviendra la règle, et les incises "comme il faut" l'exception, qui sait ? |
| | Nombre de messages : 820 Âge : 38 Localisation : La Belle Province Pensée du jour : Toujours et toujours nouvelle Date d'inscription : 14/04/2012 | isallysun / Double assassiné dans la rue Morgue Ven 17 Aoû 2012 - 19:52 | |
| Alors, voilà, hier j'ai écrit à l'Académie française pour savoir si les parenthèses étaient acceptées, tolérées ou refusées dans un dialogue. Voici donc sa réponse qui vient de rentrer: - Armand Erchadi de l'Académie française a écrit:
- Grevisse considère que les « parenthèses s’emploient surtout pour intercaler dans un texte quelque indication accessoire ». Autrement dit, tout ce qui se trouve entre parenthèses dans un texte peut être supprimé sans nuire au sens général. Or les actions des personnages ont une importance narrative certaine : il faut donc utiliser des sous-phrases incises, et non des parenthèses. Même au théâtre, les indications scéniques (qu’on appelle abusivement « didascalies ») sont rarement entre parenthèses.
Abanem (tu as écrit pendant que je le fais): les parenthèses dans tes extraits sont gênantes. Et si c'est les ajouts de continua-t-il ou autre qui te gêne, tu as la possibilité de terminer tes incises par les deux-points pour montrer que c'est la même personne qui continue de parler. Cela donnerait ainsi: - Citation :
- Cela ne me semble pas juste, mentor, dit-il enfin. Je ne suis qu'un quatrième et on dirait que ce serment est réservé à des égaux. - Il ne le précise pas. Le jeune homme fit la moue et tira sur sa queue-de-cheval. - J'ai besoin de ton aide, Nnanji. - De mon aide, mentor? Il éclata de rire: - Mon aide à moi? Et la solution de Molly est également bonne (avec des guillemets français «» au lieu d'anglais "" par contre ) si je ne m'abuse. Et oui, Anabem, la maison d'édition Bragelonne semble les éliminer, mais il arrive encore d'en croiser. @Pomcassis: On n'a pas l'extrait au complet et même ce que tu en mets, ça me fait faire ark; ça casse le rythme. Et je ne trouve pas cela fluide de couper par des parenthèses. Edit: Cependant, pour la solution de Molly avec les guillemets, j'en mettrais avant et après la phrase incise: [...]précise pas. » Le jeune homme fit la moue et tira sur sa queue-de-cheval. « J'ai besoin de ton aide, Nnanji, reprit-il. - De mon [...] » (fin complète du dialogue ou autre phrase incise. Et j'ignore si ça prend un retour à la ligne pour insérer Le jeune [...]
Dernière édition par isallysun le Ven 17 Aoû 2012 - 20:05, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 496 Âge : 36 Localisation : [Tokyo ] - Paris Pensée du jour : Blue Skies. Date d'inscription : 12/01/2010 | Sasha / Pour qui sonne Lestat Ven 17 Aoû 2012 - 20:05 | |
| Avis de passage, mais je suis d'accord avec QQ et Faust : les tirets, c'est l'équivalent de la parenthèse dans le dialogue, et c'est la seule chose qu'on peut utiliser.
A part dans quelques mauvaises fanfictions, je n'ai jamais vu de parenthèses dans un dialogue. |
| | Nombre de messages : 496 Âge : 36 Localisation : [Tokyo ] - Paris Pensée du jour : Blue Skies. Date d'inscription : 12/01/2010 | Sasha / Pour qui sonne Lestat Ven 17 Aoû 2012 - 20:13 | |
| En fait non, il y a un autre passage d'un bon libre où le personnage principal parlait à voix haute et il utilisait des parenthèses dans un monologue fou et assez sympa... l'exception qui infirme la règle. |
| | Nombre de messages : 3829 Âge : 112 Localisation : Haute-Garonne Pensée du jour : "Toute personne qui aime la musique ne sera jamais vraiment malheureuse"- F. Schubert Date d'inscription : 29/08/2011 | Molly / Sang-Chaud Panza Ven 17 Aoû 2012 - 20:37 | |
| En fait, dans l'exemple que tu donnes de Faulkner, Pomcassis, on aurait presque envie de le réécrire ainsi, avec des demi-cadratins :
— (...), dit Brown, (...) En tout cas, le lendemain matin, après m'avoir avoué ça, il est venu me trouver et il m'a dit – Brown parlait vite faisant pour ainsi dire luire ses yeux et ses dents sur chacun d'eux, sur eux tous, l'un après l'autre – il m'a dit : (...)
Bon, et puis c'est une traduction, et il y a les habitudes anglo-saxonnes, et les us et coutumes à la française. C'est comme cette histoire de guillemets en ouverture et fermeture de dialogues... Un peu du détail, pour finir... |
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