Pareil, McSley. J'aime beaucoup Lovecraft.
Je me suis un peu inspiré de lui dans ma façon de concevoir un univers aux scénarios et personnages multiples, qui ne se rencontrent pour ainsi dire jamais, mais qui sont parfois confrontés à des entités malveillantes, évoluant en marge de leur propre existence.
Bon, l'inspiration est vraiment légère, mais j'aime ces relations tentaculaires entre plusieurs écrits, nouvelles et romans, avec un petit fil conducteur qu'on ne remarque pas toujours, mais qui fait se rattacher l'ensemble à un tronc commun.

Je suis heureux de voir un auteur et lecteur potentiel de plus à rajouter à ma petite liste de JE à suivre ^^
C'était le but premier de ce topic, en fait.

et le second but, ce serait bien qu'il soit : où est la limite entre les récits d'horreur, et les thrillers/fantastiques/dramatiques autres ?

Citation :

et le second but, ce serait bien qu'il soit : où est la limite entre les récits d'horreur, et les thrillers/fantastiques/dramatiques autres ?

C'est vrai que même après plusieurs recherche sur la chose, c'est dur de délimiter une frontière...

parce qu'à vous lire, en fait, dès lors qu'on écrit DANS LE BUT de susciter l'angoisse chez le lecteur, plus qu'autre chose (ça veut pas dire qu'on en fait que ça, juste en majorité) on écrit de l'horreur ? Un même récit peut être horreur ou non, selon al démarche originelle de l'auteur ?

Hum, pour commencer, je pense que contrairement au fantastique, l'horreur n'a pas besoin de relever du surnaturel. Par exemple avec un personnage qui est simplement un meurtrier ordinaire et qui prendrait au jeu un groupe d'étudiants en pleine forêt (Cliché ? Vous avez dit cliché ?). Tandis que le fantastique lui, même s'il provoque angoisses en tous genres chez le lecteur tient sa source dans notre imaginaire (vampires, loup-garous, fantômes, ...).

Ziegelzeig a écrit:

Ah, eh bien ça valait le coup de tenter. Merci beaucoup ^^
Comme quoi, je n'aurais pas retiré que des désillusions de ce topic... car il s'avèrerait bien, qu'en fait, les écrivains d'Horreur soient des plus minoritaires sur JE. C'est dommage, je vais avoir du mal à fédérer un public, et surtout à me faire les dents sur quelques récits corrosifs, que j'aurais certainement pris beaucoup de plaisir à lire. :-D

Il me restent Ekinox et Atimo. Je compte sur vous !!

Bonjour à tous. Eh bien non, hélas pour vous je ne suis pas très friand de ce genre. J'ai bien lu quelques Stephen King : Christine, Blaze (époque Richard Bachman, 1972-73 édité récemment et classé à tort dans cette catégorie), Juste avant le crépuscule (Recueil de nouvelles d'époque variée. Si certaines sont vraiment "horrifiques" (notamment une, excellente, écrite à la fin des années 70), d'autres le sont beaucoup moins ou pas du tout). Mais ce n'est pas ma tasse de thé. Je suis peut-être trop rationnel ou terre à terre pour apprécier.

Pourtant, c'est un genre qui est à mon sens injustement boudé et décrié par la critique. Parce qu'il faut du talent pour faire faire des cauchemars à son lecteur. Pour certains de ses récits (on va dire les meilleurs), Stephen King en a, Thomas Harris aussi (il fallait oser inventer un personnage aussi glaçant, intriguant et fascinant qu'Hannibal Lecter). Mais la frontière entre les genres est très floue, d'où une classification hasardeuse (c'est quoi horreur : un thriller gore, un fantastique pseudo-démoniaque?). Classer Blaze dans ce genre n'a aucun sens. C'est parce que son auteur est catalogué dans cette catégorie qu'il l'a été. C'est tout.

Voilou. Je ne fais guère avancer le schmilblick avec tout ça...

A plus.

Je pense qu'à partir du moment où l'auteur désire générer chez son lecteur un sentiment de mal aise, d'angoisse, de frayeur, voir de terreur, et qu'il met en place un système narratif et stylistique à même de susciter ces émotions, alors on peut dire que l'on entre dans le territoire de l'écrit d'Angoisse/d'Horreur.
Bien entendu, cette vision des choses est restrictive : certains romans, qui ne sont aucunement d'horreur, peuvent avoir par moment besoin de générer ces sentiments. Ça ne les rend pas horrifiques pour autant.

Vraiment, comme tous les genres littéraires, le style horrifique n'a pas vraiment de limite, et ne peut être rangé dans des petites cases étiquetées.

On ne peut même pas lui concéder une nécessité fantastique, car j'ai déjà écris des nouvelles horrifiques où toute trace de fantastique était absente.

En fait, je suppose que c'est avant tout une question d'ambiance...

Oui mais l'étiquetage peut être trompeur...

Je ne me promène pas trop du côté de ce genre là, je suis trop trouillarde (non je ne lirais plus jamais de Stephen King seule chez moi) et je serais capable d'avoir peur de ce que j'écris ...

Personnellement, j'arrive jamais à vraiment faire dans l'angoisse, et pourtant j'écris que sur des thèmes assez effrayants/glauques. Je dévie naturellement vers un style plus parodique qu'autre chose, avec trop d'humour pour vraiment plonger le lecteur dans un climax bien flippant.

J'avais un peu zappé ton message Ziegelzeig

Citation :

Pareil, McSley. J'aime beaucoup Lovecraft.
Je me suis un peu inspiré de lui dans ma façon de concevoir un univers aux scénarios et personnages multiples, qui ne se rencontrent pour ainsi dire jamais, mais qui sont parfois confrontés à des entités malveillantes, évoluant en marge de leur propre existence.
Bon, l'inspiration est vraiment légère, mais j'aime ces relations tentaculaires entre plusieurs écrits, nouvelles et romans, avec un petit fil conducteur qu'on ne remarque pas toujours, mais qui fait se rattacher l'ensemble à un tronc commun.

Je suis totalement d'accord avec toi, je travaille de la même manière. Sur une vingtaine de textes par exemple, certains textes appartiennent au même "univers" alors que les personnages et parfois les lieux et les époques diffèrent entre chaque écrit.

Citation :

Je suis heureux de voir un auteur et lecteur potentiel de plus à rajouter à ma petite liste de JE à suivre ^^
C'était le but premier de ce topic, en fait.

Arf, en regardant les différentes nouvelles du site j'ai remarqué qu'elles étaient toutes assez courtes, j'en ai rarement vu dépasser les 1.000 mots (ou alors tout était question de hasard, je ne connais pas assez l'endroit pour généraliser), je ne sais donc pas si cela conviendrait que je poste des nouvelles plus ou moins longues. Je vais peut-être attendre un peu avant de poster, en tout cas mon but premier est donc de lire et commenter pour le moment.

Tu peux y aller sans mal, ma dernière nouvelle "Hors de la Fissure, des papillons", pèse le bon gabarit de 25 000 mots. Bon, j'ai pas eu énormément de retours dessus (mais que des retours de qualité, c'est déjà bien, même en faible nombre). J'ai remarqué que la plupart des personnes poste des nouvelles relativement courtes... je ne sais pas si la règle a été établie sur le forum et que, de ce fait, je ne la respecte pas depuis que j'ai commencé à y mettre des textes, mais en tout cas, on ne m'a jamais rien reproché officiellement jusque là.
Donc je pense que tu peux y aller sans risque ^^

Pour une novella ( grosse nouvelle)
la partie romans peut etre un choix aussi... c'est ce que je fais en tout cas dès que ça dépasse les 30 000/40 000 signes...

Pour ce qui est de délimiter les différents genres, je suis assez d'accord avec McSley.
Même si à vrai dire, le roman fantastique pour moi se limite au genre qu'a défini Todorov. http://fr.wikipedia.org/wiki/Litt%C3%A9rature_fantastique

Je ne sais pas si on peut ranger le roman sur lequel je travaille dans la catégorie « Horreur ».
De l’horreur, il y en a dans la deuxième moitié du roman, un peu au début et de plus en plus à la fin. Par contre, toute la première partie est marquée par un humour très présent, et par moment de petites touches de fantastique qui, elles aussi, vont crescendo.

Alors le ranger dans la catégorie « Horreur » me pose problème. Un amateur de ce genre peut très bien l’apprécier (je détourne à dessein des clichés « Stephen-Kingiens » et quelques clins d’œil à Lovecraft) comme buter sur le style, très éloigné de ce qui se fait habituellement dans le genre…