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Faust Federel
   
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Faust Federel  /  Journal du posteur



Le premier roman que j'ai écrit fait à peu près 300 pages pour 5 chapitres.
Le deuxième fait un peu plus de 200 pages pour 19 chapitres.

Donc pas de règles, en effet : c'est comme tu le sens.
 
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Fabre a écrit:
Le truc du "scénario" fonctionne pour des livres typés, style fantasy, policier, aventure...mais c'est un conseil bidon si tu ne te situes pas là dedans.On écrit pas comme on filme.

Je suis bien d'accord sur le fait qu'on n'écris pas comme on filme. Surtout quand on voit tous ces films où le scénario ne tient pas la route.

Néanmoins, à moins de s'appeler Tolkien et d'être capable avec un truc qui va au hasard d'aboutir à une histoire fascinante car derrière il y a un monde, des valeurs, et tout et tout, structurer un minimum quand on veut raconter une histoire, c'est pas du luxe.

Je ne suis pas comme, par exemple, Loevenbruck, qui commence par établir un plan détaillé de son histoire et ensuite seulement commence à écrire. Celui-là, même si j'ai bien aimé ses bouquins, quand il dit, qu'à part Stephen King, la plupart des écrivains à succès détestent la partie rédaction proprement dite, hé bien il me choque!

Donc, au final, si l'histoire de Scrivalleta se tient avec des chapitre de 800 mots, et bien c'est parfait.

Je structure mes histoire car j'ai à cœur d'être cohérente, et, comme dit Webber sur son site, à ne pas laisser de porte ouverte par négligence, mais j'ai énormément plaisir à écrire.

Après, oui, à chacun de voir quelles tailles feront ses chapitres. A chacun de voir s'il écrit au fil de l'eau comme on écrit son journal, s'il écrit juste pour le plaisir des mots, ou s'il écrit pour raconter une histoire.

Personnellement, j'ai besoin de structure. Je trouve qu'on tient mieux debout avec une colonne vertébrale. Après tout, si pendant nos années d'études, les profs de français insistent sur l'importance du plan, il y a peut être une raison.
Ensuite, le contraire n'est pas bon: des règles trop strictes peuvent tuer la créativité. Mais trop de liberté aussi. Ce n'est pas un hasard si, des écrivains parmi les plus créatifs du siècle, ceux se réclament de l'Oulipo, se fixaient une contrainte forte pour trouver comment la dépasser. Exemple: Pennec avec son livre La disparition qui est écrit sans aucune utilisation de la lettre "e".
 
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Citation :
à moins de s'appeler Tolkien et d'être capable avec un truc qui va au hasard d'aboutir à une histoire fascinante car derrière il y a un monde, des valeurs, et tout et tout, structurer un minimum quand on veut raconter une histoire, c'est pas du luxe.

Tolkien aurait plutôt servi ton argumentaire: il ne laissait rien au hasard. Il a, plutôt que donné une langue a un monde, donné un monde a une langue.

Après je reste convaincu que le plan nuit à la création et pas la contrainte. Pour moi c'est tout à fait différent.
 
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Tolkien ne laissait peut être rien au hasard sur la langue elle même, par contre niveau récit, y'a absolument aucune structuration : le premier tome est longuet, souvent inintéressant ( à part pour des passionnés qui vont adorer la description dans le moindre de ses détails d'un monde complet, mais perso ça m'a assez lassé), le second n'est qu'une succession de batailles et le troisième a bien dix fins à se succéder, à croire qu'il n'a pas su choisir laquelle et les a toutes foutues à la suite !
Ceci dit, j'ai aimé sa lecture, hein... mais j'en ferais pas un exemple de structuration de récit ! Smile
 
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Relis le début du seigneur des anneaux: il ne savait pas où il allait quand il a commencé! L'éditeur lui a demandé une suite à Bilbo le hobbit. Il a écrit pour lui faire plaisir. Les choses se sont mis en place ensuite, petit à petit. Il décrivait un monde, il ne racontait pas une histoire. C'est seulement quand quand les hobbits arrivent à Bree qu'il a commencé à vraiment écrire son histoire car il l'a raccroché à ce qu'il avait écris dans le Silmarillon (qu'il avait écris par petits bouts bien avant Bilbo et le seigneur des anneaux). Ce qu'a fait Tolkien c'est créer une mythologie et des langues. Il était professeur de viel anglais, pas écrivain professionnel.

Après je le répète, un minimum de plan de nuis pas. D'ailleurs, qui est capable d'écrire un livre parfait du premier coup ? Si au moment du premier jet, tu ne sais pas toujours où tu vas, les choses se mettent en place petit à petit, et tu deviens efficace une fois que tu as ton histoire, que tu sais où tu vas. Et si tu sais où tu vas, alors tu as un plan, même s'il est léger. Après, si ton plan est trop détaillé, si tu ne laisse pas tes personnages vivre, alors là, oui, tu peux tuer ta créativité.

Mais, là encore, chacun a sa façon d'écrire, untel a besoin d'avoir un cadre stricte pour écrire, untel laisse son imagination divaguer. Machin n'écris bien que dans l'urgence, truc a besoin de temps, chose va se contenter d'une relecture, bidule récrire dix, vingt fois sa prose. Et ainsi de suite. Il y a plusieurs écoles pour l'écriture. A chacun de voir ce qui lui convient le mieux. C'est avec l’expérience que tu découvres l'art d'écrire qui te convient le mieux.

Je viens juste de voir qu'Ilham a répondu avant moi. Je suis d'accord avec lui. J'adore Tolkien, je suis admirative du monde qu'il a créé dans ses moindres détails. Après, niveau structuration de récit, surtout dans le premier livre, ben c'est pas ça. (ça m'a pas empêché de lire le seigneur des anneaux au moins une dizaine de fois :mrgreen: )




Dernière édition par Tanith le Mar 17 Juil 2012 - 10:55, édité 2 fois
 
Mha
   
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L'Oulipo n'a pas pour but de dépasser une contrainte, mais d'explorer les potentialités du langage guidées par ces contraintes.

(Un topic sur l'Oulipo serait sûrement plus intéressant que celui-ci, vu sa redondance, limite boucle temporelle tellement il réapparaît sous diverses formes à intervalles réguliers.)


Dernière édition par Mha le Mar 17 Juil 2012 - 10:52, édité 1 fois
 
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J'ai zappé la préface du seigneur des anneaux, encore plus chiante que les 100 pages sur la comté... :mrgreen:
Avec elle, Tanith Wink
Perso, je ne fais pas de plan. J'écris un peu où le vent me pousse (tout en ayant un cap, une fin qui est très claire dès le début). C'est pas sans inconvénient c'est vrai. Il me faut souvent reprendre le 1er jet en profondeur à cause de ça. Mais bon, j'ai essayé une ou deux fois de faire un plan et j'ai eu les mêmes soucis en fin de compte. Donc c'est pas la solution pour moi...
Et plan ou pas, je crois qu'on n'échappe pas de toute façon au travail de réécriture, de correction... J'ai écrit trois versions complète d'une rose pour gaza et il risque d'y avoir une 4e si vraiment je dois trop reprendre la structure... ( je trouve le roman trop long)
 
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Pour te donner un exemple de ce que j'entends par plan, pour mon roman j'utilise comme une échelle temporelle où je place les différents événements. Le reste est dans ma tête. J'ai ywritter, mais au final, je ne m'en sers qu'à posteriori pour bien vérifier la cohérence de ce que j'ai fait. Et encore, j'ai écris 13 chapitres mais je n'ai repris que les deux premiers car le 3eme doit être remanié en profondeur (car plus en adéquation avec la façon dont ont évolué les personnages). Il n’empêche quand j'écris un chapitre une scène, je sais quel est son but et où je vais. Après le chemin que je prends pour y aller est fonction de mon feeling.
 
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Aventador  /  Iphigénie in a bottle


Effectivement, chacun a sa façon de se plonger dans l'écriture.

D'ordinaire, j'écris au feeling tout en sachant assez précisément où je veux emmener mon lecteur. Je n'utilise aucun support (je n'en connaissais même pas l'existence).

Néanmoins, dans mon roman "shooting brake", arrivé au trois quart de mon oeuvre et bien que j'en connaisse le dénouement, j'ai éprouvé le besoin de cadrer les choses pour structurer la fin. J'ai donc fait une sorte de plan "chapitraire" (oui, j'invente des mots) pour calibrer le nombre de chapitres et de parties, afin d'éradiquer les digressions inutiles.

Mais c'était la première fois que ça m'arrivait...
http://raphaelcoleman.canalblog.com/
 
Scrivaletta
   
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Scrivaletta  /  Homme invisible


Je reviens juste sur ce qui est de la structure :
Vous dites que pour passer d'un chapitre à un autre, ce doit être une situation, un changement de lieu, de personne, de temps etc... Je suppose que changer au moment de l'arrivée d'un personnage correspond aussi tout à fait.

Et je fais un plan, mais je ne place que les évènements clés. Ce qu'il y a au milieu, c'est fait au feeling.

En tout cas, merci !
 
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A posteriori oui, je trouve intéressant de voir comment est fichu le roman qu'on a pondu (le synopsis peut servir à ça aussi d'ailleurs)

Sinon, ça m'est arrivé qu'une fois de vraiment faire un récapitulatif écrit des derniers chapitres, mais bon avec un genre de thriller donc un dénouement, avec plein d'évènements dont il fallait respecter la chronologie, où je ne pouvais pas en mettre un avant l'autre...

Et oui l'arrivée d'un nouveau personnage, comme au théatre, peut indiquer le début (ou la fin) d'un chapitre
 

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