mdg a écrit:

Je trouve que la difficulté - du moins pour moi - avec le fantastique et le merveilleux, c'est qu'on glisse plus facilement dans le cheap et dans le "pas-convaincant-du-tout" qu'avec un genre comme le réalisme.

Moi, j'ai l'impression que c'est le contraire...

Pour convaincre, dans les univers de l'imaginaire, il suffit de bien se glisser dedans. S'en convaincre, en somme, pour en convaincre les autres. Quoi, j'exagère?
Dans les univers réalistes... C'est un sapré boulot. Il ne s'agit pas seulement d'imaginer mais de se renseigner, de rationaliser, de réfléchir si ça colle... Le moindre détail peut tout foutre par terre.

Evidemment, du fait que ça semble plus facile, on peut... Se laisser aller à la facilité.
Là, forcément = facilité + facilité, ça ne donnera rien de bon...    Mais je ne vois pas pourquoi le fait qu'il y aie une facilité de départ inciterait à faire encore plus facile...

Je vois ce que tu veux dire. En effet, si on a besoin de s'inscrire dans une vraie chronologie - comme toi avec ton nouveau roman - il faut vraiment faire attention à ne pas se planter. Mais je trouve que le fantastique/merveilleux peut faire plus facilement cheap dans la mesure où l'auteur peut justement inventer tous les problèmes, et toutes les solutions. Il fait un peu comme ça l'arrange. Et puis une chose qui lui semblera logique ne le sera pas forcément pour le lecteur. De même, quand tu inventes un univers, il faut trouver les mots, éviter les descriptions ternes, sans nouveautés, les lieux communs.. après, ce sont aussi des difficultés qu'on retrouve dans le réalisme.

Intéressant, ce topic !
Personnellement, je suis surtout attirée par les genres de l'imaginaire. Actuellement, j'écris un roman de fantasy, avec en toile de fond de la romance et un soupçon de policier. J'aime bien mélanger les genres ! Mais je n'ai pas choisi. À aucun moment je me suis dit "Ah, et si j'écrivais de la fantasy ?", c'est simplement venu comme ça. Ce que j'aime dans la fantasy, c'est la possibilité d'inventer, en plus d'une intrigue et de personnages, un monde, des peuples, des créatures, des coutumes et j'en passe. Je trouve ça passionant ! Mais je ne veux pas pour autant m'enfermer dans ce genre.

mdg =
Disons qu'il faut être très rigoureux avec soi-même
- pour que l'univers mis en place soit logique et cohérent
- pour s'assurer que l'univers n'est pas trop ésotérique et personnel et peut être compris (le plus sûr étant sans doute de se faire relire par quelqu'un d'autre)

Je pense que je préfère malgré tout le fantastique. Je trouve ça beaucoup plus convaincant que le merveilleux, et c'est un bon mélange entre réalisme et rêve. Tu peux piocher les éléments qui te semblent les plus convaincants dans les deux genres, et tu as toujours une sorte de filet de secours - le réalisme - et une marge d'invention complète - l'intervention du fantastique.

Un peu comme Orcal. Mon idée de base était fantasiste (relative a la fantasy ^^ ) donc... le reste s'est ancré autour.

Pour ma part, je n'ai pas à proprement parlé décidé d'écrire de la fantasy ou du fantastique, mais mon genre de lecture se rapporte souvent à ces deux-là, alors il est tout à fait normal que j'ai pensé à une histoire plus fantastique.  Quant à savoir le genre exactement, je laisse à l'éditeur décider lorsque le moment sera venu...

En ce qui me concerne, j'écris de la fantasy par goût du Moyen-Age. Une passion qui m'est arrivée relativement tardivement, ce qui fait que je n'en connais pas encore assez les détails, les us et coutumes, les personnages historiques. Sans quoi, je pense que j'écrirais une fiction historique, avec son lot de contexte politique du moment.

Mais comme je me sens incapable de gérer un monde qui a réellement existé (Trop d'infos que je n'ai pas encore dans ma petit tête), je préfère faire vivre un moyen âge ressemblant dans mon roman, me rendant compte que pas un seul évènement magique ne se déroule dans les 50 premières pages. Pourtant le monde créé reste bien imaginaire et quelques touches mystiques s'y greffent.

Voilà

Je suis une grande rêveuse, c’est pourquoi mon genre de prédilection tend plutôt vers l’imaginaire, dans toutes ses déclinaisons : fantasy, fantastique, etc. J’ai écrit quatre romans de fantasy, un de dystopie, et j’en ai commencé un de fantastique. Je ne sais pas si je pourrai écrire autre chose, en faite je n’ai jamais essayé, mais pourquoi pas ! Il faut savoir changer, se mettre en danger.

salut
moi je n'aie pas de style prédéfinie. J'y vais tout simplement avec l'histoire qui me viens en tête. Je peux donc passer facilement de la sf a la romance Érotique.