Bonjour Invité,
Alors voilà, j'ai un petit problème car dans mon roman il y a beaucoup de révélations à introduire et je ne sais pas comment les amener de façon à ce que ce soit varié et pas "tout d'un coup". Je pensais choisir un personnage exprès pour ça mais c'est pas génial. De plus, je n'arrive pas à bien refléter l'étonnement et la surprise de mes personnages. Ça donne toujours un truc du genre ;
-Quoi ? Je ne m'y attendais vraiment pas !
Merci d'avance !

En ce qui concerne tes personnages... tout ne passe pas uniquement par la parole.

Tu peux refléter l'étonnement de tes personnages par d'autres façons, dont le langage corporel par exemple.

Si ton personnage est surpris, montre-le selon sa personnalité !

Spontanément, j'ai tendance à conclure les révélations par une ellipse. Ce qui se traduit donc, généralement, par la fin du chapitre.

Citation :

Elle secoua la tête.
- Non, Leia. Je suis ta mère.

Et paf, fin de chapitre. Quand le suivant commence, le temps qui a passé, l'avancement de la discussion, l'endroit où se sont rendu les personnages pour poursuivre (ou pour fuir la révélation !), leur comportement... en diront long sur leur ressenti.

Et je pense que si la façon dont la chute est amenée fait que le lecteur est surpris, il ne doutera pas que les personnages le sont aussi.

Il faut pourtant bien savoir comment tes personnages réagiront, Blueshade. Pour ne pas savoir comment réagirait un français ou un américain moyen face à une révélation plus ou moins chamboulante, c'est peu fréquenter la société ou être loin de connaître la nature humaine (sans être méchant). =P
La réaction de ton personnage est plus selon sa nature que comment tu vas le décider. Stephen King écrivait dans son livre Écriture Mémoire d'un métier qu'il mettait d'abord les personnages de son œuvre dans une situation, puis qu'il regardait après comment ils agissaient et réagissaient au fil de l'histoire.
Dis-toi aussi comment tu réagirais face à la révélation en question, car Stephen King dit aussi que nos personnages ont un peu une part de nous. Ils peuvent réagir comme on le ferait, où alors l'inverse si c'est un méchant.
Je pense qu'il est toujours bien d'accentuer la gravité de tes révélations en écrivant le ressenti des personnages et ce qu'ils pensent. Ils peuvent être frappés d'étonnement avant de se ressaisir plus ou moins bien. Ça fait en tout cas moins mauvais acteur et plus naturel que "Quoi ? Je ne m'y attendais vraiment pas !".

Je suis aussi d'accord avec Tim. Si tu mets une révélation à la fin d'un chapitre, tu le clôtures de façon surprenante en laissant une grande intrigue pour le prochain si le lecteur décide de s'arrêter là. ^^

Tim a écrit:

Spontanément, j'ai tendance à conclure les révélations par une ellipse. Ce qui se traduit donc, généralement, par la fin du chapitre.

Citation :

Elle secoua la tête.
- Non, Leia. Je suis ta mère.

Et paf, fin de chapitre. Quand le suivant commence, le temps qui a passé, l'avancement de la discussion, l'endroit où se sont rendu les personnages pour poursuivre (ou pour fuir la révélation !), leur comportement... en diront long sur leur ressenti.

Et je pense que si la façon dont la chute est amenée fait que le lecteur est surpris, il ne doutera pas que les personnages le sont aussi.

Je suis moi-même très fan de cette manière de faire.

Oui, une ou deux fois c'est sympa, mais ça peut être lassant répété trop souvent et vu comme une ficelle de l'auteur...

sinon, oui l'étonnement se traduit de façon physique : le visage bien sur, mais aussi les gestes. Et là, ça dépend de la situation.
Ca n'a pas la même implication d 'etre surpris quand on est assis sur une chaise que lorsqu'on est en train de traverser un ravin, sur une corde tendue

Merci beaucoup pour tous ces conseils
Je ferais la méthode de Tim pour les premières fois alors, et en fonction des personnages aussi ^^
C'est parti !