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 Suis-je un écrivain mort ?

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bozdodor
   
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   Pensée du jour  :  Merci à Irkan pour mon joli logo :)
   Date d'inscription  :  29/02/2012
    
                         
bozdodor  /  Bile au trésor


mariedanj a écrit:
À 34 ans, je trouve qu'il avait raison. De plus, passé la vingtaine, on n'a plus l'émerveillement de la découverte du monde qu'on avait adolescent. Tout ce qui était nouveau est maintenant répétitif, déjà vu, redondant.



Je ne suis pas d'accord, pour moi, chaque jour est un nouvel émerveillement. Parfois je me dis que je suis encore une gamine, un rien me parait nouveau et je peux en parler et en rire pendant des heures.
http://www.editions-bozdodor.com
 
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Invité  /  Invité


ce que voulais signifier Auf der truc c'est que ce qu'on appelle le style, c'est à dire un parti pris dans la parole, UN ENGAGEMENT, recèle d'une profondeur
il y a cette idée fausse trop répandue hélas que le style est une jolie boite dans laquelle on glisse des choses
tandis qu'il est le chemin, le seul l'unique, pour arriver à ces choses
comme le langage est le seul chemin pour parvenir à la pensée
comme une traduction trahit forcément son texte d'origine
comme deux styles différents ne peuvent pas dire la même chose

il faut à l'unicité de l'experience individuelle, un parler unique


 
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Invité  /  Invité


Bon, je ne voulais pas dire qu'une fois adulte on devient complètement désilusionné, terne et blasé. Désolée d'avoir trop résumé ce que ce prof avait dit (ça fait quand même plus de 15 ans). En fait, il était passionné par son métier et nous transmettait sa flamme. Ce qu'il voulait dire c'est de ne pas croire qu'à vingt ans, on a rien à dire soit disant parce qu'on aurait rien vécu. Ça résume mieux ses propos.

Je suis toujours émerveillée par le monde non pas parce qu'il s'offre à moi de façon nouvelle, mais parce que je découvre des profondeurs beaucoup plus savoureuses et nuancées. À l'adolescence, ma découverte du monde était plus intense alors que maintenant, elle est toute subtile et en douceur. Je ne suis pas émue par les mêmes choses, disont. Je peux visionner un film sur une histoire de famille et avant je m'identifiais au jeune (bien sûr) mais maintenant je comprend mieux les personnages des parents. N'étant pas mère moi-même, ça me surprend!
 

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