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| [Outils] Envoyer partiellement un manuscrit à une maison d’édition : faisable ou non ? | |
| | Nombre de messages : 152 Âge : 45 Date d'inscription : 23/07/2010 | Hexo / Tycho l'homoncule Ven 11 Mai 2012 - 15:07 | |
| J’ai une question qui va peut-être ( surement ?) paraitre absurde à certains, mais bon je reste persuadé qu’il vaut mieux demander que de rester dans l’ignorance. Sur cette platitude je me lance : J’aurais voulu savoir si cela se faisait de n’envoyer à un éditeur qu’une partie d’un manuscrit (3-4 chapitres) afin d’avoir un premier retour et dans le meilleur cas un engagement pour la suite ? Je m’explique, je suis plutôt ( très) pessimiste de nature et concernant mon ouvrage, j’ai reçu des avis contradictoires (certains ont adorés, d’autres ont été mitigés, d’autres n’ont pas accrochés) d’un panel varié d’amis, de famille ou d'ici sur le forum. Mon but reste quand même d’être publié et je me demande donc ce qu'il en est. Et pour ça, quoi qu’on en dise, le seul vrais test est l’envoie du manuscrit. Bref cette incertitude a tendance à me décourager et me déprimer, ce qui fait que j’avance lentement dans mon écriture voir même que je stoppe plusieurs semaines voire plusieurs mois quand je me persuade que mon niveau n’est pas à la hauteur. Un cas typique de manque de confiance en soi saupoudré de névrose schizophrène. Bref, je me suis dit que un moyen de me motiver serait d’avoir un retour d’un éditeur (même soumis à la condition de voir l’exemplaire complet/finis). L’idée serait donc de faire un envoi en précisant bien qu’il n’y a que quelques chapitres en « preview »et que le roman est en phase d’écriture. Puis de demander si au vu des premiers chapitres, ils seraient prêt à croire au potentiel de l’histoire et à envisager une publication sous réserve que le roman complet leur plaise. Je précise que pour l’instant mon roman est prêt à un peu moins de la moitié et pourrait être fini dans un délais raisonnable (3 mois) si j’avais vraiment le mojo. Le revers de la médaille serait qu’on me dise que ce n’est pas assez bon, cependant cela aurait au moins le mérite de me dire que je perds mon temps et qu’il vaut mieux que j’essaie la clarinette. Mais je ne sais pas si ce genre d’envoi s’envisage et si ça ne serait pas au contraire le meilleur moyen de se faire griller. Qu’en pensez-vous ? PS : si c’est une question stupide, vous trouverez le panier à tomates posé juste à côté de l’estrade. Merci de ne pas viser la figure ! |
| | Nombre de messages : 983 Âge : 40 Pensée du jour : Merci à Irkan pour mon joli logo :) Date d'inscription : 29/02/2012 | bozdodor / Bile au trésor Ven 11 Mai 2012 - 15:15 | |
| C'est une question que plusieurs se posent probablement. Pour ma part je me suis aperçue que beaucoup d'éditeurs souhaitaient le texte entier pour une soumission. Il est vrai que juger sur trois chapitres ça peut faire un peu court. A mon avis le risque c'est qu'il ne le lise pas. Par contre, je sais que les éditions critics demandent uniquement les 50 premières pages et synopsis. Mais c'est les seuls. C'est pour le texte où tu te tâtais pour un super pouvoir ? Sinon pour ce qui est de ta motivation, dis-toi que tu écris d'abord pour toi avant de le faire pour les autres. Se faire plaisir à soi-même c'est le plus important. |
| | Nombre de messages : 6005 Âge : 32 Localisation : Le front collé au bureau. Pensée du jour : Il est temps que le facteur se venge et mange les escaliers en papier. Date d'inscription : 17/02/2007 | May / Admin hors sujet cachée sous la poussière Ven 11 Mai 2012 - 15:23 | |
| A éviter. Les éditeurs veulent êtres sûrs que tu as une œuvre en entier à proposer derrière.
Existence en suspension. |
| | Nombre de messages : 1906 Âge : 49 Localisation : Roazhon (Rennes) Pensée du jour : Cthulhu is my best fiend... Date d'inscription : 24/01/2011 | Faust Federel / Journal du posteur Ven 11 Mai 2012 - 15:26 | |
| La plupart du temps, les éditeurs qui sont en recherche de manuscrits précisent ce qu’ils préfèrent sur leur site. Ainsi, certains souhaiteront le début du roman (20-30 pages), d’autres, les plus nombreux, l’intégralité. Certains demanderont l’envoi d’un synopsis de 3-4 pages en plus du manuscrit, d’autres ne souhaiteront qu’un simple pitch d’une demi-page.
Le mieux est d’aller sur le site de l’éditeur qui t’intéresse : s’il précise quelque chose, suis ce qu’il demande, sinon, par défaut, je te conseille l’envoi du manuscrit intégral + un éventuel synopsis.
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| | | Invité / Invité Ven 11 Mai 2012 - 15:45 | |
| C'est un peu annihiler ses chances d'être publié. Imagines que ton manuscrit plaise au comité et qu'il en manque la moitié...peu vont venir te voir pour te dire "euh excuses moi, j'ai aimé la première partie, on peut avoir la suite?"
(et en plus ça fait un peu radin je trouve) |
| | Nombre de messages : 3865 Âge : 27 Date d'inscription : 12/07/2011 | Nywth / Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur. Ven 11 Mai 2012 - 17:05 | |
| Si tu envoies dans les maisons d'éditions, tu as peu de chance d'avoir un retour pour certaines maison (manuscrit directement à la trappe parce que incomplet), et, même dans le cas où l'on te lirai, il y aurait encore sans doute pas mal de maisons qui t'enverraient une lettre stéréotypée (Bonjour Monsieur XX, nous ne pouvons pas éditer votre manuscrit malgré de nombreuses qualités évidentes, car il ne rentre pas dans nos lignes éditoriales), soit parce que tu ne rentres effectivement pas des lignes éditoriales. Et même si tu as un retour positif, il n'est pas dit que tu aie des conseils.
Mais bon, après, rien ne peut t’empêcher d'envoyer, surtout par mail (imprimer des débuts de manuscrit, bon, c'est plus couteux qu'autre chose) et attendre. Mais tu devrais éviter.
(Un petit aperçu des lettres de refus ?) |
| | Nombre de messages : 137 Âge : 37 Localisation : Longueuil, Québec Date d'inscription : 10/04/2012 | Laska / Barge de Radetzky Ven 11 Mai 2012 - 18:02 | |
| Salut Hexo, la plupart des contrats-types d'édition que l'on peut trouver mentionnent une échéance à laquelle l'auteur doit fournir son manuscrit complet à l'éditeur, ce qui prouve bien que des contrats se signent pour des œuvres encore non terminées. (Il y a généralement une clause qui précise qu'au-delà d'un certain délai supplémentaire, si l'auteur fait défaut de remettre son manuscrit, le contrat s'annule, avec remboursement de l'éventuelle avance perçue par l'auteur.) Ceci dit, ce cas doit être rare pour des auteurs qui n'ont jamais été édités, qui n'ont jamais pour ainsi dire "fait leurs preuves". Je dirais que pour un premier roman, mieux vaut l'avoir terminé avant de l'envoyer... L'autre facteur à prendre en compte, c'est le marché. C'est un peu moche à dire, mais c'est la réalité : il y a des branches de l'édition qui sont "bouchées", parce que beaucoup de gens écrivent ce genre de choses et/ou qu'il se vend mal, tandis que d'autres sont en croissance. Pensez à un éditeur qui ouvre une nouvelle collection (correspondant à une nouvelle ligne éditoriale) parce qu'il y voit un marché à développer : voilà une brèche ouverte pour les nouveaux talents... Au début du moins, il va se retrouver en position de courtiser les auteurs, et non le contraire. (Si vous lisez l'anglais, jetez plutôt un œil à la bio de cette auteure : http://susanelizabethphillips.com/bio.html) Enfin, si je puis me permettre, j'aimerais aborder ton problème du point de vue de l'écriture, et non de l'édition. Ce que tu décris est exactement la raison pour laquelle, personnellement, je refuse de montrer mes textes non finis. Je n'ai pas besoin d'opinions, qu'elles soient positives ou négatives, qui risquent de changer ma façon d'aborder la suite de mon histoire. À mon avis, ta solution ne peut venir d'un éditeur, elle doit venir de toi-même. En effet, il faut aussi comprendre comment fonctionne un éditeur. Il n'est pas un juge objectif de qualité. Les éditeurs fonctionnent au coup de cœur, et ce qu'ils veulent, c'est un texte qui a une "voix" distincte, une personnalité. C'est rare que cela plaise à tout le monde, non ? La deuxième tâche de l'éditeur, s'il a aimé le texte, c'est de lui trouver son public. Tout cela pour dire deux choses : ce n'est pas parce qu'un éditeur n'aimera pas ton texte (après tout, c'est subjectif) qu'il est mauvais pour autant. Et deuxièmement : le genre de texte qui plaira à un éditeur n'est pas un texte dont toi-même n'as aucune idée de l'intérêt... C'est ta passion, c'est ton style, c'est ton plaisir d'écrire qui risque de séduire un éditeur, et non tes doutes et ton besoin d'être rassuré. Si tu as besoin d'être rassuré, mieux vaut aller voir maman ou chérie. |
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