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| Le Contrat de location d'ouvrage = plumage du jeune auteur | |
| | | Invité / Invité Jeu 26 Avr 2012 - 9:04 | |
| Juste un petit coup de gueule... comme on dit. Je suis absolument contre les contrats à compte d'auteurs hypocritement renommés "Contrat de location d'ouvrage". Pour ma part, je trouve que c'est prendre l'auteur pour un pigeon. Ils profitent de l'envie de publier la première œuvre; c'est une forme d'abus de faiblesse, toute proportion gardée, bien sûr. La plupart du temps, ils ont en face de jeunes auteurs qui ne roulent pas sur l'or, et c'est un sacrifice pour réunir la somme. C'est exactement la même chose lorsqu'une galerie d'art demande de l'argent à un artiste pour exposer peintures ou sculptures. Non ! C'est à la galerie ou l'éditeur de prendre le risque. Bref, comme vous l'avez compris je suis contre le plumage des jeunes auteurs qui veulent se lancer. Ascagne |
| | Nombre de messages : 983 Âge : 40 Pensée du jour : Merci à Irkan pour mon joli logo :) Date d'inscription : 29/02/2012 | bozdodor / Bile au trésor Jeu 26 Avr 2012 - 9:07 | |
| On est tous de cet avis il me semble. |
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Jeu 26 Avr 2012 - 9:24 | |
| tiens, j'avais jamais croisé ce terme... où as-tu lu cette nouvelle appellation des comptes d'auteur ? T'as un lien ? |
| | | Invité / Invité Jeu 26 Avr 2012 - 9:43 | |
| - plume_du_reve a écrit:
- tiens, j'avais jamais croisé ce terme... où as-tu lu cette nouvelle appellation des comptes d'auteur ? T'as un lien ?
Tu ne connais pas ce terme ? " à compte d'auteur..." Comme je n'ai pas le droit d’émettre des liens car je suis "trop récent" sur ce forum Voici "un copié-collé du CNL " Que signifie être édité à compte d’auteur ?Dans le cadre du contrat à compte d’auteur, il est demandé à l’auteur de participer très largement (voire intégralement) au financement de l’édition et de la diffusion de l’œuvre. Les auteurs qui voudraient choisir cette forme de contrat doivent faire preuve d’une grande vigilance. L’expérience montre en effet que les auteurs sont souvent déçus, notamment par la diffusion très restreinte de l’œuvre. Un éditeur à compte d’auteur n’est pas un éditeur stricto sensu mais un prestataire de services. L’auteur devient un client. L’éditeur à compte d’auteur n’assume pas le risque éditorial. A bon entendeur Salut ! Ascagne
Dernière édition par Ascagne le Jeu 26 Avr 2012 - 11:30, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 983 Âge : 40 Pensée du jour : Merci à Irkan pour mon joli logo :) Date d'inscription : 29/02/2012 | bozdodor / Bile au trésor Jeu 26 Avr 2012 - 9:52 | |
| Je crois que c'est plutôt le terme "contrat de location d'ouvrage" qui l'a étonnée.
Pour ma part il me semble l'avoir déjà vu dans un de ces contrats justement mais je n'arrive plus à remettre la main dessus. |
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Jeu 26 Avr 2012 - 9:52 | |
| - Ascagne a écrit:
- plume_du_reve a écrit:
- tiens, j'avais jamais croisé ce terme... où as-tu lu cette nouvelle appellation des comptes d'auteur ? T'as un lien ?
Tu ne connais pas ce terme ? " à compte d'auteur..."
Comme je n'ai pas le droit d’émettre des lien car je suis "trop récent" sur ce forum
Voici "un copié-collé du CNL "
Que signifie être édité à compte d’auteur ?
Dans le cadre du contrat à compte d’auteur, il est demandé à l’auteur de participer très largement (voire intégralement) au financement de l’édition et de la diffusion de l’œuvre.
Les auteurs qui voudraient choisir cette forme de contrat doivent faire preuve d’une grande vigilance. L’expérience montre en effet que les auteurs sont souvent déçus, notamment par la diffusion très restreinte de l’œuvre.
Un éditeur à compte d’auteur n’est pas un éditeur stricto sensu mais un prestataire de services. L’auteur devient un client. L’éditeur à compte d’auteur n’assume pas le risque éditorial.
A bon entendeur Salut.
Ascagne
Euh... as-tu bien lu ? J'ai dit "cette nouvelle appellation du compte d'auteur", je le connais, donc, le compte d'auteur ! (c'est comme si je disais "ce nouveau nom pour le vin de bordeaux", cela signifie que je connais le vin de bordeaux,non ?) Je te parle des termes "contrat de location d'ouvrage", car c'est bien de ce terme déguisé, que tu parles dans ton topic ! Des topics sur le compte d'auteur, on en a une flopée, je peux mal de rater la définition Serais-je tombé sur un schizophrène ? (non May, pas taper !) PS : le coup du schizo est une private joke JE, donc si tu comprends pas c'est normal, mais te sens pas visé. je préfère préciser. ^^' |
| | | Invité / Invité Jeu 26 Avr 2012 - 10:13 | |
| - bozdodor a écrit:
- Je crois que c'est plutôt le terme "contrat de location d'ouvrage" qui l'a étonnée.
Pour ma part il me semble l'avoir déjà vu dans un de ces contrats justement mais je n'arrive plus à remettre la main dessus. Sur la bannière qui défile en haut de ce forum, tu as par intermittence les Editions Beaurepaire qui passent. Clique dedans, et tu verras qu'ils proposent "un contrat de location d'ouvrage"... ce beau terme est là pour camoufler la réalité, à l’instar de l’appellation "technicienne de surface" pour ne pas dire "femme de ménage". Quant à Plume_de_rêve.. pas de souci .. j'ai aussi le sens de l'humour... Bref, je voulais profiter de ce post pour tenter de dissuader tous nos amis qui seraient tentés de faire leurs fonds de poche pour publier coûte que coûte un ouvrage. On voit fleurir partout sur le net, ces boîtes qui se font du fric sur le dos des jeunes auteurs. Je lutte à ma façon contre cette pratique accrocheuse : "Cherche nouveaux auteurs à éditer, cherche nouveaux talents etc.." C'est plutôt "Cherchons pigeons en mal d'écriture ". Un professionnel publie à compte d’Éditeur... et prend le risque éditorial pour lui. Ascagne |
| | | Invité / Invité Jeu 10 Mai 2012 - 11:38 | |
| Je ne me prononcerais pas sur le compte d'auteur, pour lequel je suis totalement contre pour les mêmes raisons que citées précédemment.
En revanche, je vais me prononcer sur la notion de "contrat de location d'ouvrage". La vraie expression, c'est "contrat de louage d'ouvrage", et c'est une expression juridique un peu désuète.
Le Code civil distingue plusieurs contrat de louage : - Le contrat de louage de chose : et c'est ce que l'on appelle aujourd'hui le bail - Le contrat de louage d'ouvrage : et c'est ce que l'on appelle aujourd’hui le contrat d'entreprise. Les expressions sont assez désuète car notre Code civil français date de 1804, donc il comporte des expressions utilisées autrefois. Néanmoins, utiliser l'expression "louage d'ouvrage" n'est pas fausse si on l'emploie.
Il faut entendre le mot "ouvrage" pas dans le sens de livre, mais dans le sens de construction, réparation, voir même transport. C'est bien plus large qu'un contrat d'édition. L'article 1710 du Code civil dispose que : - Citation :
- Le louage d'ouvrage est un contrat par lequel l'une des parties s'engage à faire quelque chose pour l'autre, moyennant un prix convenu entre elles.
Donc oui on peut dire qu'il y a un contrat de louage d'ouvrage au sens du Code civil dans l'édition. Il y a bien un prix (à compte d'auteur on paye tout de suite), et à compte d'éditeur ce dernier se garde une part des pourcentages de vente. Et il y a bien une partie qui s'engage à faire quelque chose pour l'autre : dans l'édition à compte d'auteur, l'entreprise s'engage à éditer ton livre ; tandis que dans l'édition à compte d'éditeur ils publient ton livre, en font la promotion, etc. Donc il y a bien une prestation.
Je n'aime pas les éditions à compte d'auteur comme je l'ai dit, et je ne cautionne pas ce qu'elle font, mais là je dois dire qu'elles ont tout à fait le droit d'utiliser ce terme. Certes, il est certainement utilisé pour "noyer" l'auteur qui n'y connait rien en droit, mais ils peuvent l'utiliser.
J'espère avoir pu vous éclairer . |
| | Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Jeu 10 Mai 2012 - 12:29 | |
| De toute façon, si c'est pas marqué clairement "Contrat d'édition" sur l'entête, ça pue le pâté. Et même si c'est ça qui est marqué, c'est pas non plus une garantie à 100% sauf que si c'en est pas un, là on tombe dans l'escroquerie pure et dure, condamnable par la justice. |
| | Nombre de messages : 137 Âge : 37 Localisation : Longueuil, Québec Date d'inscription : 10/04/2012 | Laska / Barge de Radetzky Ven 11 Mai 2012 - 18:42 | |
| À moi, au contraire, il me semble que "contrat de louage d'ouvrage" est bien plus honnête, bien moins hypocrite que "contrat d'édition à compte d'auteur" qui est un oxymore (un contrat à compte d'auteur n'est pas un contrat d'édition) et un attrape-nigaud... Vous pouvez lire à ce sujet un contrat à compte d'auteur décortiqué : Tout pour l'auteur : Yvelinédition - Citation :
- Voilà une maison qui ne se prend pas pour ce qu'elle n'est pas c'est-à-dire un éditeur.
Tout est clair, net, précis. Un contrat à compte d'auteur met l'auteur dans la même position que lorsqu'il est auto-édité. Il est un auto-entrepreneur qui contracte une entreprise pour effectuer des services qu'il ne peut réaliser seul (correction, impression, diffusion). C'est bien du louage d'ouvrage, et il n'y a rien de mal en soi là-dedans. L'arnaque, c'est lorsque ces maisons à compte d'auteur cherchent à se faire passer pour des éditeurs en écrivant "contrat d'édition" sur leurs contrats, lorsqu'en plus de vous faire payer pour l'ouvrage loué, elles demandent un pourcentage sur les exemplaires vendus, lorsqu'elles vous demandent de renoncer, même partiellement, à vos droits d'auteur, etc. Attention donc à ne pas tout confondre et à savoir précisément de quoi on parle. Je suis d'accord avec Seunna, à l'exception du fait que ce terme de "louage d'ouvrage", loin de noyer l'auteur, l'informe en réalité beaucoup mieux que d'autres termes vagues et non juridiques. |
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