Après le jeune diplômé qui s'était mis en vente sur eBay, je viens de tomber là-dessus : http://www.booknapping.com/

Je vous laisse découvrir le site par vous-même. La personne qui a monté cette petite campagne originale est aussi très présente sur Twitter, biais par lequel j'ai d'ailleurs découvert son initiative.

Que pensez-vous de ce genre de méthode presque marketing pour se faire éditer ? Malin, désespéré ? Pensez-vous qu'un éditeur pourrait être séduit par cette mise en scène ?

Personnellement, ça m'a fait sourire - dans le bon sens du terme, je trouve l'idée vraiment amusante - et, si j'avais un ami éditeur, il se pourrait bien que je lui en parle. Il ne demandera pas forcément à lire le tapuscrit, mais ce serait toujours un pied dans la maison pour l'auteur.

Bah ça marche sûrement mieux que d'abandonner un tapuscrit (préalablement protégé) dans les salles d'attente des médecins des fois qu'un éditeur passe par là.

Je crois que c'est une méthode qui marche de temps en temps, mais ça m'étonnerait que ce soit dans la majorité des cas. Et je ne parle pas que pour les livres.

Mais bon ça fait sourire, ça interpelle, et ça, bah c'est de la com.

Ça ne coûte rien, et en plus c'est amusant.

Ca me fait juste l'effet d'une pub amusante pour son nouveau bouquin.

Personnellement, je trouve qu'il y a plus de chances que ça attire l'oeil des lecteurs potentiels et que ça les intrigue plutôt que de séduire un éditeur. Il en faut quand même plus que ça pour s'intéresser à un manuscrit. C'est un concept mis en place, pas une lettre explicative de la démarche et des atouts du bouquin.

Maintenant, ce que je salue, c'est la façon d'envisager sa promo. L'harmattan n'en fait pas beaucoup... Elle a donc dû se casser la tête comme moi. Pour ma part, passer par la case "pub bête et méchante" me donne l'impression d'être un marchand de poissons le jour du marché quand il pleut. Un livre, ça vit et ça doit se défendre comme tel. Par de la com originale, artistique et dont la stratégie en elle-même est révélatrice du bouquin. Faut organiser des hapenning et des mises en abîmes.

Pour le moment, je lance le roman-feuilleton par mail de notre Jean-Mi, pris dans une nouvelle quête fantasy ... pour évoquer les projets mégalos des politiciens de la région (suppression du financement d'initiatives culturelles locales pour mettre sur pied la capitale de la culture 2015, démolission programmée d'une gare en bon état pour faire un truc à plusieurs centaines de miliers d'euros alors que les HLM s'effondrent l'un après l'autre.)

Voilà !

A chaque histoire sa forme de diffusion et son concept. L'imagination au pouvoir, dans le livre et à l'extérieur !

J'avoue que j'observe tout ce qui se fait en auto-édition et en techniques de promo avec un oeil circonspect.

Et que, pour moi, un type qui est en auto-édition et qui fait sa promo partout, sauf génie (ce qui doit représenter 1/1 000 000), c'est surtout un type qui n'a pas trouvé d'éditeur et qui perd son temps.

Perso je trouve ça marrant. Fallait y penser ! Et ça va faire parler de lui. Bon après, est-ce qu'un éditeur va vouloir le lire/ le contacter par se biais là...

(A noter que le prix "Nouvelle George Sand" dont il est question, il y a de fortes chances pour que ça provienne du concours que je fais régulièrement qui m'a permis d'être "édité" dans un recueil à 4 reprises. C'est classe, mais dit comme ça on a l'impression qu'elle a remporté une distinction internationale.)

Bonjour,

C'est au fil de mes navigations sur internet que je suis tombée sur cette page. Un peu tard, je tenais juste à vous remercier de vos remarques sur booknapping.com.
Effectivement, c'est pas facile de trouver un éditeur. Le concours de la Nouvelle George Sand m'a permis d'être éditée chez L'Harmattan qui - même si l'équipe est adorable - ne fait pas vraiment de publicité pour ses romans...

Je continue donc mes recherches pour "À Diableries Équivalentes" et souhaite bon courage à ceux qui cherchent un éditeur !...

Bise à tous,

Perrine de l'équipe Booknapping