Ben moi, je suis quand même de l'avis de QuillQueen...

Mais je pense que tout dépend ce que l'on recherche. Qu'il n'y a pas un parfait équilibre, chaque texte a son dosage. Mais effectivement, je pense que pour certains textes, au-delà même de la spontanéité, on perd carrément l'essence du sentiment qui nous avait agité au moment précis de l'écriture. Et que ouais, à trop retravailler, on tombe sur quelque chose qui peut perdre de sa fraîcheur, de son... électricité (woulà, je ne sais pas si quelqu'un comprend xD).

Et même à la lecture, c'est quelque chose dont j'ai plaisir : je me délecte des monologues que Ryû Murakami case dans ses bouquins, ou de ce genre de trucs complètement anarchiques et d'autant plus étonnants pour le lecteur qu'il l'a été pour l'auteur.

Après, je n'ai pas beaucoup d'expérience, et puis de toute façon, tout dépend du texte.

(Quand au rapport avec le métronome, je ne le comprends pas. Le métronome fait surtout partie de l'apprentissage, c'est un outil par la suite, mais arrivé à un certain point, tu sais jouer en mesure normalement. Dans l'écriture, c'est pareil. Arrivé à un certain point, tu peux être capable d'improviser si le coeur t'en dis.)