Ben t'as écrit ça, quand même :

Citation :

Selon moi, tu n'as pas à t'imposer ce rythme (à part bien sûr si tu vises la carrière professionnelle dans l'écriture...), tu dois surtout apprendre à diversifier tes écrits et ta manière de mettre tes pensées en mots.

sachant que l'immense majorité de sauteurs publiés ne vivent pas de leur plume et ne peuvent etre considérés comme pro de ce point de vue... et qu'il vaut mieux oublier l'idée de remplir sa gamelle grace à ce que l'on écrit sous peine de finir sous un pont... mais que si tu les écoutes, lis leur façon de travailler tous disent la même chose : écrire et encore écrire. Et lire aussi bien sur.

hum, perso, j'ai jamais tenté d'imiter qui que ce soit... Je l'ai peut-être fait de façon inconsciente. Mais si j'ai commencé à écrire, ce n'était pas pour faire la même chose que ce que je lisais ou aimais, mais au contraire pour écrire des histoires différentes de ce que je dénichais dans une bibliothèque et que j'aurais aimé trouver à lire.
Donc difficile de dire qu'il y a un processus identique pour chacun

Le rythme qui selon moi il ne doit pas s'imposer, c'est le fait d'écrire TANT de vers TOUS les jours, quitte à en être dégoûté par la suite, surtout.

Et perso, j'affirme que notre style personnel ne se forge qu'après une connaissance des autres styles, pour prendre ce qui est bon pour nous un peu partout, et en faire une écriture qui nous est propre.
Si cela n'a pas été ta démarche directe, alors ça l'a été de façon inconsciente avec toutes tes lectures, mais ça aura moins d'impact, car tu as sous-pesé moins de connaissances dans ta démarche.

Je dis ça mais......de toute façon un style peu plaire même si il n'est pas extrêmement recherché ou original, c'est aussi dans la régularité d'un style qui plait qu'on peut réussir...donc je ne dis pas que ton processus est "moins bien" que d'autres, vu qu'on ne peut pas juger aussi simplement les choses.

Merci de juger de ce que j'écris sans en avoir rien lu .
je ne me le permets pas te concernant.
Fais en autant, s'il te plait. Car je trouve tes propos d'une impolitesse et d'une incorrection frisant le manque de respect pour autrui...
Ce sera déjà une bonne base pour discuter.

Rah je ne voulais vraiment pas que tu réagisses comme ça.
Premièrement, je ne juge pas ce que tu écris, seulement ta démarche, et avec "Vu qu'on ne peut pas juger aussi simplement les choses", je pensais que tu comprendrais que je ne suis pas là pour te provoquer.

Je pense pouvoir dire ce que je pense sincèrement sur l'aboutissement d'une écriture de façon générale sans que tu le prennes pour un manque de respect, je me suis pas inséré dans ce débat pour ça...

Si tu as vu des impolitesses, je m'en excuse je me suis surement emporté dans mes phrases pour dire ce que je pensais, mais encore une fois, ce n'est pas toi que je vise...

Je dis aussi des choses, pour que même à 34 ans tu puisses aussi progresser, MÊME si je n'ai pas encore eu l'occasion de te lire, il y'a des choses que l'on peut dire et qui marchent de façon universelle. Mais ces choses que je dis, ne sont pas des impolitesses si tu les relis à ma volonté de t'apporter quelque chose, et encore moins un manque de respect.

Passons à autre chose, je sais ce que tu vas répondre, mais convainc toi du fait que si je t'ai blessé, ce n'était pas intentionnel, s'il te plait.

D'accord.
Cependant, vois tu, ça fait p'tre vieux schnok ce que je vais dire, mais ça fait vingt cinq ans que j'écris...
Ce qui ne veut pas dire que j'écris forcément mieux qu'une personne plus jeune d'ailleurs... Certains mettent des années à intégrer ce que d'autres comprennent et appliquent en clin d'oeil...
Mais juste que je ne t'ai pas attendu pour lire, ou voir comment font les auteurs que j'apprécie.
Ca fait un brin condescendant ta façon de t'exprimer là encore... on ne se connait pas, on ne s'est pas lu mutuellement, tu es lycéen ( désolée, je sais que c'est énervant, mais ça joue dans l'appréciation des propos de quelqu'un) et tu donnes des leçons. Ca passe un peu mal, même si le fond, si je fais l'effort de passer au dessus de la forme un peu désagréable, est intéressant. Car personne ici ne contredira le fait qu'il est enrichissant de lire et encore lire, je pense.
Pas moi, en tout cas !
Bref, j'ai juste souligné un point qui me déplaisait.
Y'a pas mort d'homme. On peut passer à autre chose et laisser le sujet revenir sur ses pieds...

Oui, je me suis rendu compte que les paroles d'un lycéen sonnent de façon arrogante devant quelqu'un qui a deux fois son expérience (d'autant plus que je n'ai pas encore la sagesse d'un adulte dans mes propos .

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En bilan : le rythme d'écriture est nécessaire à la progression, mais il ne faut pas s'imposer un rythme qui nous dégoûterait de l'écriture. Enfin, la curiosité est un moyen de progresser elle aussi.

Disons que c'est le fait de ne pas se connaitre, plus que l'age. J'ai appris de gens plus jeunes que moi. Une remarque intéressante est une remarque intéressante à 17 ans ou 70 ans...
Quant à la sagesse, je n'ai pas de leçon à donner

Du coup on s'est connu de façon un peu brutale, ma foi, haha !

ilham a écrit:

Mary Higgins Clark, à ses débuts, était mère de 4 ou 5 jeunes enfants, et les élevait seule, travaillait donc dans la journée pour les nourrir.
Pas les meilleures conditions pour écrire, n'est-ce pas ?
Et bien, elle se levait à 5-6 heures du matin pour pouvoir écrire...

C'est ce que je fais aussi... entre le boulot, les mômes et d'autres problèmes, je n'ai pas du tout le temps. alors, réveil à 6heures tous les jours (pas 5, j'suis pas fou non plus), même le week-end, surtout le week-end parce que c'est le seul moment où je dispose de 3 heures.

C'est très contraignant comme horaires, et à vrai dire un peu frustrant, mais le truc c'est d'en faire un avantage. Le week-end, j'écris très vite et j'avance dans la narration, sans trop me relire. Après j'imprime, et je profite des temps morts pour relire des bouts et corriger au stylo. Pendant toute la semaine, je corrige le premier jet, et le week-end d'après, j'attaque la suite. Sans trop de problèmes, parce que j'ai réfléchi mentalement à tout ce que je vais dire pendant toute la semaine.

Pour écrire, à mon avis, faut être constant. Mais il y a plus important que le nombre de caractères par jour, par semaine : réussir à trouver l'équilibre entre le recul nécessaire pour écrire un roman ou une pièce de théâtre (ce que j'écris actuellement) et un vrai rythme d'écriture, parce que des écrits laissés en plan trop longtemps, écrits trop lentement, on perd le ton, la fougue, du début. Bref : je suis assez content, finalement, de mes contraintes de temps... encore que je préfèrerais avoir deux heures plutôt qu'une chaque matin, et toute la matinée pendant le week-end... Mais bon, pas possible, tant pis.

Bizarre, je suis bizarre !
Je lis l'ensemble de vos posts et je constate que je fonctionne différemment !
Comme je l'écris ailleurs, je peux rester plusieurs années sans écrire le moindre mot puis soudain des textes, des pamphlets, un roman envahissent mon cerveau tracassé !!!!
Dès lors, je ne peux m'arrêter d'écrire, de jour comme de nuit !
Je me retrouve comme un camé en manque de poudre, comme un alcoolique face à la bouteille vide qui doit en urgence satisfaire son besoin en en trouvant une pleine !

Chacun de mes livres est écrit en quelques jours, voir quelques heures ! Ensuite, je consacre des journées entières à la relecture et la boucle est bouclée !!!
Là, je viens de finir un roman et deux pamphlets. je ne sais pas quand j’écrirai à nouveau ! Demain, dans un mois, plus jamais ??????
Impossible de le savoir, mon cerveau seul décide !
Votre dévoué négo !

Merci négo, je pensais ne pas trouver ici des personnes qui fonctionnent de la même manière que moi (à la différence ou je n'attend pas des années par contre, et où je ne fais pas de roman, haha).

Je fonctionne plutôt comme Destinée.

Destinée a écrit:

Pour ma part, j'écris à peu près tous les jours, mais pas de manière "travaillée".

je passe du temps dessus tous les jours, mais j'ai régulièrement quelques mois de vide où je n'y touche plus du tout. Et puis je le ressors au bout de 2-3 mois, je me dis que finalement ce n'est pas si mauvais et hop, je passe quelques mois dessus où j'ai envie, sans me forcer, d'y passer du temps chaque jour.

En revanche, ce que je fais quasiment tous les jours, c'est du jeu de rôle sur forum. Du coup j'écris au moins une demi page word par jour et vu que c'est sur des sujets divers et variés et que j'obtiens des réponses, ça me relance.

J'ai conscience qu'écrire ces RPs me fait "perdre" du temps sur les autres textes que je voudrais travailler et parfois je voudrais pouvoir avoir quatre paire de bras et autant de claviers pour tout écrire en même temps. Parce que la plupart du temps, je ne peux écrire que le rp et les autres passent à la trappe...
Mais bon, je me dis que ce n'est pas de l'écriture perdue... Comme vous le disiez, le cerveau est comme un muscle qu'il faut faire travailler tous les jours, et il est clair que depuis que j'écris sur forum (Plus de quatre ans maintenant), les idées viennent bien plus facilement. Les tournures de phrases aussi.

Le plus dur par contre, c'est de se lancer "en solo" après ! De garder la constance sur un texte que personne n'attend et qui n'est pas relancé par l'émulsion de groupe.

A une époque je n'écrivais plus que des rps et je me suis mise à mon roman il y a 3 ans parce que justement j'avais l'impression d'écrire "pour rien" et de perdre du temps, comme tu dis. Mais ce que j'aime bien avec les rps, c'est que c'est toujours lu relativement rapidement et que c'est finalement peu jugé. Si on fait une mauvaise répétition ou qu'un mot est un peu mal choisi on n'est pas obligé de se prendre la tête dessus des heures si on en a pas envie. Du coup, ça permet de se faire la main sans complexe et d'acquérir une spontanéité. Alors que sur mon roman c'est quand même plus laborieux vu que je sais que derrière je vais retravailler et le voir critiqué.

Je crois que le rp aide à continuer à écrire même quand on n'aurait pas le courage de vraiment "travailler" à son écriture. C'est l'équivalent pour moi de se mettre à écrire sur tout et n'importe quoi en sachant que le papier finira à la poubelle, en moins extrême parce que là on a quand même au moins un lecteur qui doit apprécier la lecture. Et puis c'est vrai que c'est agréable d'être sans cesse relancé.

Je suis totalement d'accord avec ce que tu dis ! Il y a moins de pression quand on écrit un rp ! Et puis le cadre aide beaucoup à structurer ses idées. Personnellement, dans mes autres écrits, je me sens perdu dans tout ce que je veux dire et je ne sais pas par où commencer. Le rp ayant un cadre, une histoire, des personnages qui existent déjà (surtout quand c'est un rp qui part d'un livre ou d'un film) et ça permet de ne pas se perdre avec tout cela et de ne se concentrer que sur son écriture et surtout son personnage.

Au final ce n'est vraiment pas du temps perdu hein ^^ J'aime l'idée que le rp ressemble à un genre d'écriture brouillon, qui permet de faire sortir les mots sans vraiment y réfléchir. C'est comme un dessinateur qui fait des croquis qui parfois peuvent être raté et d'autres de vrais chef d'oeuvre.

Tu écris sur quel forum ?

L'intérêt du rp aussi, c'est que ça force à se focaliser sur un personnage et à creuser ses sentiments, ses pensées... Avant de découvrir le rp, j'avais tendance à ne rien développer, à passer d'une action à l'autre pif paf pouf et en dix lignes j'avais fini l'histoire. Depuis, j'ai appris à prendre mon temps et à développer... Bref, ça me parait un très bon exercice.

(pour les forums je t'envoie un mp, pas sûre que la pub soit appréciée ^^)