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| Publication, espoir ou fantasme ? Faisons le tri ! | |
| | | Invité / Invité Lun 27 Fév 2012 - 16:22 | |
| Depuis le temps que je traine ici, à goûter aux joies des critiques et des motivations mutuelles à l'écriture, j'en oublierai presque que j'ai 4 romans achevés qui ne demandent qu'à être présentés à des éditeurs papiers.
Alors je demande à ceux qui ont une première expérience -de refus le plus souvent- d'envoi à des éditeurs traditionnels s'ils seraient partants pour faire un feed-back de leurs retours perso afin de cibler ses envois. Évidemment ceux qui n'ont aucune expérience n'auraient rien à poster.. Ca va commencer léger, mais au fur et à mesure on saura si Oui ou Non, il y a un espoir d'être publié en étant inconnu du grand public
Personnellement, j'ai toujours tapé dans les grandes maisons et d'autres, aussi renommées mais plus "parisiennes" (Editions Ramsay, Ed.de la table ronde...) j'ai eu parfois un mot qui sortait des lettres types ainsi que des pistes lancées ça et là mais rien de bien concluant. A l'instar du travail accompli par Faust federel sur les maisons d'éditions spécialisées dans les nouvelles je trouverai très enrichissant d'établir un listing des maisons d'éditions avec le retour des JE les ayant approchées. Ca donnerait :
Editions tartempion
Message 1 - JE n°1 : roman envoyé le ____ , réponse le ______ depuis j'ai noté qu'ils avaient publié 5 nouveaux auteurs et lancés un concours...
Message 2 - JE n°2 je les ai tel pour savoir s'ils acceptaient les romans historiques, ils m'ont dit que le régional avait une place dans leur collection.
Ainsi on aurait un condensé ciblé sur chaque éditeur. Ca existe déjà de manière éparpillée sur ce forum mais là je ciblerai les éditeurs exclusivement papier & traditionnel, si tant est que ceux là acceptent encore de nouveaux auteurs.
Autre intérêt : avec la magie du référencement le service communication des éditeurs en question seraient susceptibles d'intervenir. C'est une chance mince mais plausible, j'en ai déjà fait l'expérience dans d'autres milieux professionnels : un message posté sur un forum ayant moins d e2 mois d'existence a fait réagir un professionnel au bout de... 15 jours. Grâce à son rayonnement sur la toile JE pourrait faire levier et pourquoi pas devenir un support commercial pour ces mêmes éditeurs.
Prenez ce forum automobile. Je m'y suis inscrit i y a près de 4 ans. Très vite j'ai été dégoûté du fait d'un racisme affirmé de ses admin. Pourtant, impossible de passer outre pour trouver des infos pertinentes, utiles voir essentielles. Depuis moins de 6 mois ce forum est partenaire de grandes enseignes, fait du mailing à tout va. Quand on sait que son créateur est un plouc inculte, que l'interface est toute pourrie on se demande comment il a réussi à obtenir un tel poids commercial. La réponse est dans google, et le nombre d'inscrits : 44 000 ! Forcément, une telle vitrine finit par être remarquée des professionnels. Avec son vivier de talents, ses admin & modos, JE peut tirer partie de son audience. Et si argent il faut mettre, je serai le premier à l'avancer.
Oui, je fantasme peut être mais c'est tout à fait dans l'air du temps que d'utiliser les plateformes communautaires pour peser auprès des "distributeurs". Pour peu que l'audience de JE intéresse l'un d'eux...
Je veux bien m'en occuper si personne n'est tenté. Qu'en pensez-vous ?
Edit après les réponses ci-dessous : j'ai proposé la chose dans la rubrique Projets
Dernière édition par David le Mar 28 Fév 2012 - 13:53, édité 2 fois |
| | | Invité / Invité Lun 27 Fév 2012 - 18:46 | |
| Euh, le travail sur les maisons d'édition publiant des nouvelles, ce n'est pas moi (je crois que c'est Faust Federel...). Cela ne va guère faire avancer ton projet, mais je n'ai plus en tête les noms de tous les éditeurs auxquels j'ai proposé mon manuscrit, mais ce que j'ai retenu, par contre, est que le format "nouvelles" est très très difficile à faire publier, qui plus est pour un premier ouvrage. Donc pour les nouvelles, oubliez les grands éditeurs, à part peut-être Flammarion, qui ne m'a pas claqué la porte au nez mais qui ne m'a toujours pas non donné de réponse après m'avoir demandé un synopsis de mon recueil. Et cela remonte à 1 an presque jour pour jour. (NB: j'effacerai ce message si tu juges qu'il n'apporte vraiment rien ) |
| | | Invité / Invité Lun 27 Fév 2012 - 18:58 | |
| Ca va pas non ? Non, je vais corriger mon post. L'idée ici est d'en débattre. Si elle enthousiasme, un sous-forum dédié sera plus approprié. |
| | Nombre de messages : 3829 Âge : 112 Localisation : Haute-Garonne Pensée du jour : "Toute personne qui aime la musique ne sera jamais vraiment malheureuse"- F. Schubert Date d'inscription : 29/08/2011 | Molly / Sang-Chaud Panza Lun 27 Fév 2012 - 21:04 | |
| Les éditeurs jeunesse/ados/jeunes adultes, ça t'intéresse aussi, David ? |
| | | Invité / Invité Lun 27 Fév 2012 - 21:30 | |
| Évidemment ! l'offre est pour tous les JE et certains -les plus vieux d'ailleurs comme Malek- se spécialisent dans cette littérature. Donc : un gros OUI |
| | Nombre de messages : 3829 Âge : 112 Localisation : Haute-Garonne Pensée du jour : "Toute personne qui aime la musique ne sera jamais vraiment malheureuse"- F. Schubert Date d'inscription : 29/08/2011 | Molly / Sang-Chaud Panza Mar 28 Fév 2012 - 11:17 | |
| J'avais envoyé (naïvement) un premier jet de "Talents volés" en tirage papier au mois de décembre 2010 aux éditeurs suivants : -Flammarion-jeunesse -Albin Michel jeunesse -Actes sud jeunesse -Rageot -Milan -Bayard -Pocket jeunnessePar fichier électronique à : -Gallimard jeunesse -CastermanJ'ai reçu des réponses développées de : - Rageot : (2 mois après environ) lettre personnalisée qui montrait qu'il avaient lu (en diagonale). - Actes sud : idem (je crois, faudrait que je vérifie) - Gallimard jeunesse : par mail. 3 mois après d'abord, me demandant de patienter, qu'ils étaient très intéressés et devaient en discuter. Puis encore 2 mois plus tard, un long mail de refus, personnalisé (signé), très positif et étayé d'arguments tout à fait intéressants, pertinents et qui prouvaient qu'ils avaient tout lu avec attention. Pour "Piège dans les ruines" (roman "ados" qui va sortir chez Kirographaires prochainement), que je n'avais envoyé que sous format électronique : Deux éditeurs m'ont répondu par de longs mails, environ 4 mois plus tard, analysant toute l'histoire avec intelligence (mais l'ont refusé ) : - Gallimard jeunesse (encore eux ! ils sont vraiment sérieux) - Casterman (remarques très pertinentes qui m'ont aidée à retravailler le texte) Et deux éditeurs l'ont accepté : Le Manuscrit (mais ça compte pas^^) et Kirographaires. Comme quoi certains gros éditeurs lisent vraiment les manuscrits et répondent aux auteurs de façon sérieuse et développée, même quand il s'agit d'un refus. |
| | | Invité / Invité Mar 28 Fév 2012 - 11:47 | |
| Voilà exactement le genre d'infos que j'attendais : merci beaucoup Molly ! |
| | Nombre de messages : 5732 Âge : 35 Localisation : Oxfordshire Pensée du jour : Oui, je connais cette théorie. Date d'inscription : 23/12/2007 | Tim / Morceau de musique survitaminé Mar 28 Fév 2012 - 13:22 | |
| Quelques informations dont je me souviens qui pourraient servir :
- Hachette : Suite à l'envoi (ô combien naïf, comme au-dessus) d'un roman, j'ai eu droit à une réponse-type dactylographiée, mais aussi à un mot manuscrit d'encouragements sur un petit carton.
- La Dragonne : Maison d'édition de Nancy, assez locale, mais qui a notamment quelques livres de Philippe Claudel dans sa collection. Réponse personnalisée, avec encouragement (en l'occurrence, j'avais envoyé un recueil de nouvelles, dont on ne m'a pas reproché l'écriture mais le manque d'unité).
- Edition Serpenoise : Locale ici aussi, mais de Metz cette fois. J'ai aussi le souvenir d'avoir été satisfait par leur réponse, mais je ne me souviens plus du contenu, il faudrait que je le retrouve.
- Editions Bénévent : Compte d'auteur spotted \o/ |
| | | Invité / Invité Mar 28 Fév 2012 - 13:35 | |
| merci Tim,
puisque certains d'entre nous ont bien cette expérience, je propose aux admin de créer un sous forum dédié aux éditeurs traditionnels, même petits. Chacun créerait un sujet nommé du nom de l'éditeur avec son retour. Ces topics présenteront les éditeurs (coordonnées, ligne éditoriale, retours sur envois...) + expérience.
je propose le projet dans "vos suggestions voir ce qu'en pensent les admin. N'hésitez pas à l'enrichir de vos expériences |
| | | Invité / Invité Mar 28 Fév 2012 - 19:43 | |
| Bon, vu que j'ai oublié (inconsciemment ou non ) ceux qui ont refusé mon manuscrit et/ou ne m'ont pas répondu près d'un an après l'envoi du manuscrit, comme Flammarion, je ne peux que vous faire part des propositions qui m'ont été faites, à compte d'éditeurs bien sûr. - Kirographaires (CLIC): Petite structure, réponse "relativement" rapide. Dans mon cas, une première réponse m'a été adressée un peu moins d'un mois après l'envoi du manuscrit (par courriel) pour me dire qu'ils étaient intéressés mais que le fichier ayant été égaré, ils n'étaient pas en mesure de se prononcer. Je leur ai renvoyé en précisant qu'il me fallait une réponse rapide car d'une, j'avais une autre proposition, et de deux, je rentrai à l'hôpital une dizaine de jours plus tard. La réponse (positive, donc, puisque j'ai signé chez eux) avec proposition de contrat m'est parvenu 4 ou 5 jours plus tard. Le courriel est un message "bateau", sans doute envoyé à tous les auteurs de manuscrits acceptés, qui explique ce qu'ils proposent, leur manière de travailler, etc, mais avec cependant un paragraphe plus personnel sur ce qui les a intéressé dans le(s) texte(s), paragraphe qui laisse supposer que sans être lus d'un bout à l'autre, les textes le sont au moins en diagonale (ou le début et la fin). Editeur misant sur la quantité de ses parutions pour "rentrer dans son chiffre" -Editions Meunier Bernadette (CLIC): Réponse reçue sous une grosse quinzaine de jours après l'envoi du manuscrit (par courriel). Bémols (à mes yeux): - contrat très succin; non pas qu'il soit incorrect, mais quelques points non abordés, ou pas assez précis, pouvant être source de litiges (ou de malentendus) par la suite; - politique éditoriale très "dirigiste": dans mon cas, le format du livre (qui ne me convenait pas) m'était imposé, ainsi que leur "souhait" de séparer mon recueil en trois ouvrages, chacun contenant une nouvelle. Ce choix s'expliquait par le caractère très violent, donc pouvant choqué certains publics, de la troisième nouvelle, qui à leurs yeux ne pouvait figurer dans le même ouvrage que les deux autres. Tout cela dans l'optique de faciliter les ventes. Cela laisse supposer que les textes ont été lus (en diagonale?), mais que l'auteur n'aura que peu d'influence sur le travail fini. A noter que quand j'ai annoncé avoir signé avec un autre éditeur, je me suis vu proposer des conditions plus souples. Editeur éditant peu, misant visiblement sur la promotion de ses auteurs (mais je n'ai aucun retour personnel là-dessus) |
| | | Invité / Invité Mar 28 Fév 2012 - 21:05 | |
| Pour ma part, mes expériences datent vraiment. Je ne sais pas si elles aideront qui que ce soit mais je les rapporte, pour la petite histoire. Chronologiquement, à mon souvenir :
2010 - Divers concours de nouvelles nationaux et internationaux : aucun retour.
2008 - la directrice d'une petite maison d’Éditions -les Editions Guérigny- que je connaissais intimement a balayé mes 2 romans ("le carillon des névrosés" et "sors de moi...") d'un "c'est une œuvre de jeunesse, ça". Je lui avais envoyé les premiers chapitres de chaque.
Ca m'a assommé pendant un bon bout de temps, je n'ai plus rien proposé à qui que ce soit depuis. Etant donné les retours obtenus depuis j'en retiens qu'un seul avis, même d'une professionnelle -quoique son métier de base est avocate et qu'elle a créé cette maison d'éditions en fin de vie- ne suffit pas.
2004 : ayant eu comme cliente la mère de Jean-Marc Roberts -DG des éditions Stock : j'ai eu droit à une lettre de refus décevante du style "malgré ses qualités indéniables, je ne me sens pas assez proche de votre livre pour le publier..." suis persuadé qu'il l'avait même pas lu.
2001 - Les Editions de la Table Ronde (PAris VI- place de l'Odéon) remis en main propre au comité, un recueil de nouvelles, je devais avoir 23 ans, extrait : " Les Editions de La Table Ronde ne peuvent malheureusement pas retenir votre manuscrit Ils marchent côte à côte sans se regarder... pour une publication.
Certains de nos lecteurs lui ont reconnu des qualités. Malheureusement La Table Ronde a recentré sa ligne éditoriale, et ce texte ne saurait trouver place dans nos collections actuelles.
encouragements la même année de Alain-Gilles Minella, écrivain et historien, qui avait lancé le premier site d'édition en ligne "Olympio" mort né.
En tout j'ai donné en mains propres mes 2 romans et recueil de nouvelles à plus de 10 grands éditeurs (Flammarion, Albin Michel, Stock, Grasset...) chaque fois en version reliée sans synopsis ni présentation. Les réponses ont pris entre 4 et 6 mois avec des lettres de refus type que vous devez connaitre.
Je dois avouer que ces romans ne se présentaient pas originellement dans une forme que je jugerai aujourd’hui acceptable mais leur trame n'a pas changé. J'en déduis : 1/ les grandes maisons ne lisent pas les manuscrits 2/ ca ne sert à rien d'envoyer au siège d'un grand éditeur, mieux vaut s'informer de leur ligne éditoriale, des périodes à laquelle ils sont "open" et la constitution de leurs comités de lecture 3/ certaines personnes influentes des maisons d'éditions organisent des rencontres informelles dans des pubs parisiens qu'il est bon de fréquenter.
je serai en mesure bientôt de donner un retour précis quand j'aurai envoyé mes manuscrits revus et mieux cibler les éditeurs |
| | Nombre de messages : 3829 Âge : 112 Localisation : Haute-Garonne Pensée du jour : "Toute personne qui aime la musique ne sera jamais vraiment malheureuse"- F. Schubert Date d'inscription : 29/08/2011 | Molly / Sang-Chaud Panza Mar 28 Fév 2012 - 21:43 | |
| - Citation :
- les grandes maisons ne lisent pas les manuscrits
Eh bien, je pense au contraire que les grandes maisons ont les moyens de payer un comité de lecture, et donc, de lire les manuscrits qui retiennent leur attention. Il y a bien sûr une pré-sélection, réalisée sans doute par des stagiaires. De ce fait beaucoup de manuscrits passent directement à la poubelle. Mais ceux qui franchissent cette première étape sont lus, au moins partiellement. Évidemment, je ne peux parler que des éditeurs/jeunesse, les seuls auxquels je me sois adressée. J'ai entendu dire aussi qu'il était souhaitable de connaître une personne en particulier au sein des maisons d'édition (au moins de nom), à qui adresser son manuscrit. (on peut appeler ça du piston) (Pour ma part, j'connais personne... ) |
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