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 Trouver un éditeur en passant par un intermédiaire...

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    Masculin
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Orfeoz  /  Homme invisible


Bonjour,

Peut-être qu'un tel topic a déjà été publié, alors dans ce cas, merci de m'indiquer le lien.
Sinon je me demandais si certains d'entre vous, lassés des réponses négatives à répétition, ont déjà songé ou tenté de passer par un intermédiaire, voire y aller au culot : en abordant un auteur connu, un éditeur dans les salons du livre, etc...

Il faut dire qu'il y a des avantages... Sans doute, il y a même plus de chances d'avoir un retour par ce biais que d'envoyer à l'aveugle à une maison d'édition (grande ou moyenne) et qui fait un tri à mort.
Le plus dur, c'est évidemment oser, car il faut avoir le culot de le faire.
Qui a déjà tenté ? Des anecdotes ? Quel discours préparer ? Amener son manuscrit dans un salon et toucher un mot en quelques minutes à un auteur, alors que d'autres font la queue derrière, etc... ?

A+
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bozdodor
   
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bozdodor  /  Bile au trésor


Salut !

Je pense qu'aborder un éditeur dans un salon permettrait d'obtenir un conseil, voir même de lui laisser ton manuscrit. Et le fait de le voir peut peut-être aider.

Pour les auteurs je ne sais pas. S'ils sont sympa, peut-être accepteront-ils ? Mais pas tous. Moi j'en connais un, il n'a même pas voulu voir ce que j'avais fait. Et pourtant mes parents le connaissent bien. Je lui demandais pas grand-chose, juste un conseil.

Je te souhaite bonne chance et si tu tente d'aborder un éditeur dans un salon, donne-moi des nouvelles !

Au fait, je crois qu'il y a un éditeur sur le site, poses-lui la question pour voir ce qu'il en pense !
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monilet
   
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monilet  /  Fiancée roide


Aborder un éditeur sur un salon ? sur un petit salon peut-être ; à Paris, je crois que c'est fortement déconseillé : ils ont trop fort à faire et ton manuscrit risquerait fort de disparaître dans le fond d'un carton (poubelle).
https://claudecolson.wordpress.com/
 
Faust Federel
   
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Faust Federel  /  Journal du posteur



Faire le tour des éditeurs sur un salon n’est pas inutile. Par contre, il ne faut pas espérer leur laisser un manuscrit, ni même leur parler avec un minimum de détails de son projet. Comme le dit monilet, ils ont d’autres chats à fouetter lors de ce genre d’évènements.

Par contre, j’ai pu obtenir par ce biais des infos (ligne éditoriale qui avait changé, délai réel…) ainsi que, dans deux cas, des adresses mail perso à qui j’ai pu envoyer mon projet.

Donc, ça n’est jamais inutile. De toute façon, le crédo de l’aspirant écrivain devrait être : qui ne tente rien, n’a rien.
 
QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


Moi c'est ce que je fais. Demain je vois mon mentor, Michel Ducobu, qui me conseille dans mes démarches, et le 3avril je vais revoir Pierre Efratas afin qu'il me donne son avis sur mon roman, qui avait cru en ma plume dans ma jeunesse, et que j'ai retrouvé sur Facebook des années après par le biais... d'un de mes textes partagés ! Comme quoi !
Récemment, j'ai aussi fait la connaissance de Christian Jean, qui ne doute pas qu'un jour je serai éditée.

je suis comme ça. J'aime les poètes que je rencontre. J'aime voir qui a rempli les pages blanches. Quand je vais dans des salons, je discute, des petits salons, des petits auteurs, je me fiche de leur notoriété quand je parle avec eux, de Lucie Spède à Pierre Bottero, depuis toute petite je les aborde sans complexe, déférente, et ils apprécient. Combien de jeunes sont déjà venus discuter avec eux sur les marchés de la poésie et les salon du livre ? Ca reste rare. je le déplore. Je peux parler des heures avec eux, d'écriture oui, mais pas que de ça, de tout, parce qu'ils ont bons verbes et bonnes histoires à raconter.

Et tant que je n'aurai pas demandé, à ces gens-là, leur appui, leurs conseils, je n'enverrai rien à des éditeurs jamais croisés. Je préfère dire quelque chose de vrai à un éditeur. Qu'untel m'a conseillé de le contacter... qu'on m'a dit de lui que... plutôt que "bonjour, j'ai un roman à vous proposer, j'ai tel âge, tel adresse, tel pseudonyme".

Parce que prendre le temps d'aller voir les gens, de demander des choses de visu, c'est un signe de passion, de motivation sans faille, quand un auteur voit que je demande un rendez-vous à un café, que je lui parle à la fin d'un débat animé, que je vais le voir quand il est seul dans son stand peu visité, il sait que je suis à fond dans mon projet d'être publié, que c'est mûrement réfléchi, et que j'ai l'audace pour y arriver, sans pour autant leur mentir quand je dis qu'ils ont l'air génial. C'est humain, c'est normal !

On a beau traîner des stéréotypes des écrivains solitaires, pour se place dans ce monde si petit et intense à la fois, il faut bouger, rencontrer, échanger. Humblement. D'ailleurs, j'ai toujours eu le réflexe de les vouvoyer, par marque de grandeur.
 
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Orfeoz  /  Homme invisible


Bien, je vois que tu as de l'audace, plume_du_reve, tiens-nous au courant !

Pour revenir au débat, faut dire les choses sans langue de bois : il y a 0,2 % de chances pour qu'une grande maison ou moyenne maison d'édition publie le manuscrit d'un jeune et nouvel auteur.

Je pense que le fait d'aborder un auteur connu, un écrivain ou une célébrité, et si l'on défend bien son oeuvre, augmente considérablement déjà les chances.
Combien d'artistes, d'écrivains ont raconté dans l'une de leurs interviews des anecdotes du genre : " Oui, j'ai fait ça au culot. Un jour, j'ai décidé d'aborder telle personnalité et depuis, j'ai pu ouvrir les portes, etc... "

Actuellement, je me dis : " Pourquoi perdre autant d'énergie, d'encre noire, d'argent, bref de temps pour imprimer et envoyer aux maisons d'édition en sachant que les retours seront négatifs dans 99 % des cas, alors qu'avec le culot, en abordant directement une personnalité, en quelques minutes, on a déjà dix fois plus de chances ".

Il y a un salon du livre là. Je ne sais pas si certains jeunes écrivains ont déjà pensé à apporter leur manuscrit en même temps et à le proposer aux écrivains sur place, etc...

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Faust Federel
   
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Faust Federel  /  Journal du posteur


Prendre des contacts lors d'un salon, oui. Leur laisser un manuscrit, non. La plupart refuseront car, franchement, les salons, surtout les grands, c'est quand même un beau bordel la plupart du temps. Et l'idée de transporter un gros dossier broché en format A4 dans son sac, bof, la plupart à qui j'ai proposé ont, en tout cas, décliné l'idée.

En plus, ce genre d'évènements n'est pas propice pour discuter du fond d'un projet : c'est bruyant, il y a plein de monde (enfin, dans le dernier que j'ai fait, c'était le cas) et, en fin de journée, c'est assommant. Pour avoir tenu des stands lors de gros salons dans le cadre associatif, je sais ce que c'est...

Par contre, pour choper des contacts, oui, ça vaut vraiment le coup.
 

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