J'avoue; je suis un homme, et comme tel je ne me targue pas d'être ni très élégant ni très à jour niveau mode.

Cependant, le héros de mon roman est une héroïne, et (excusez cette remarque empreinte de sexisme), depuis longtemps j'ai constaté que le rapport des nanas avec leurs fringues c'était toute une histoire.

Donc voilà, mon personnage principal a eu deux vies. Dans un premier temps, une adolescence difficile passée à zoner et l'addiction à l'héro, et par la suite elle a épousé un médecin et a adopté son train de vie et son standing.

Quand elle va voir sa vieille copine, la seule qu'elle ait gardé, elle change en quelque sorte de peau.

Je me suis dit: bon en souvenir du vieux temps, elle s'habille plus confortable, moins 'femme de médecin', pour ne pas gèner sa copine qui elle n'a pas un rond. A tel point qu'il est dur pour ses relations habituelles de la reconnaitre une fois qu'elle s'est changée.

Ma femme m'a fait remarquer que s'habiller en Jean T-Shirt Ballerines, ça n'empêchait pas de s'habiller chez Repetto quand même. Du coup je suis ennuyé.

1) Si l'héroïne déteste les tailleurs BCBG, rien au monde ne peut l'empêcher de s'habiller chic quand même et sans trahir son sens de la mode.

2) En plus je ne vois personne conserver des vêtements moches en souvenir du (moche) vieux temps.

Mais si je veux un contraste entre le personnage de tous les jours et celle qui fait le mur pour aller voir discrètement son amie fauchée, il va falloir que je creuse cette question de fringues.

Please help ! 

Citation :

Cependant, le héros de mon roman est une héroïne, et (excusez cette remarque empreinte de sexisme), depuis longtemps j'ai constaté que le rapport des nanas avec leurs fringues c'était toute une histoire.

ça commence mal. Si,si. Pure cliché que cette idée là, je connais des nanas absolument pas préoccupée par ce genre de choses , à des années lumières même de ce genre de préoccupations et en parallèle des hommes très fashion, ou pour qui l'apparence et le style des vêtements méritent un roman.

Quand au problème que tu soulèves, l'idée de changer de peau je comprends pas d'autant plus si c'est une vieille amie: c'est ceux avec qui on peut le plus être soi même, sans s'embarrasser de détails superflus.

Je trouve le tout cichouille, mais comme le but c'est de t'aider, quand même, je te dirais d'adapter son rapport au matériel donc fringue à sa personnalité, et ça viendra tout seul, sans se prendre la tête.

Totalement d'accord avec Hel.

Sinon, je pense que tu te prends trop la tête. Quand je croise une copine, je ne me demande pas quelle est la marque de ses vêtements. Un jean, un tee-shirt ou un sweet, pour paraître moins coincée, OK. Mais son amie sait qu'elle est femme de médecin, non ? Elle ne lui reprochera donc pas de ne pas s'habiller chez Tati. Son amie pourrait même trouver fortement condescendant qu'elle s'habille pauvrement pour aller la voir.

(Et puis, médecin super riche, ce n'est pas un peu cliché, sinon ?)

EDIT : tu as maintenant 3 avis concordants !

Effectivement le mari de la dame est lourd avec les questions d'apparence et elle elle s'en fout. Je ne cherche pas à mettre en scène un médecin loin des clichés, mais un homme antipathique et psychorigide. Dans certains milieux l'apparence compte, et tant pis si c'est cliché, c'est un fait !

Ceci dit vos remarques me montrent bien que cette histoire fringuesque est plutôt pauvre en fait. Je vais faire l'impasse dessus, ou juste une allusion en passant.
ce n'est pas un roman sur une fashion-victim...

(edit)
Et merci pour vos avis ! 

Pour ma part j'avais bien compris que le propos n'était pas de dresser le portrait d'un fashion victime, ce que je trouvais cliché c'est le reste (sans vouloir en remettre une couche), après c'est juste une impression à la lecture de ta mise en situation, on ne peut juger du traitement que tu vas en faire, mais les deux copines potes de galère, et le prince charmant qui en sauve une (moi je lis ça) ect... Voilà. Après l'idée d'un même début de parcours avec des aboutissements différents et ce que ça génère de troubles et d'incompréhension dans le relationnel, ça peut-être intéressant.

Hel a écrit:

Après l'idée d'un même début de parcours avec des aboutissements différents et ce que ça génère de troubles et d'incompréhension dans le relationnel, ça peut-être intéressant.

C'est effectivement une des sous-intrigues... pas le thème central du roman, juste un élément de profondeur des personnages. Bon quand j'aurai 60 posts, je pourrai poster un synopsis de ce travail en cours.

Citation :

Bon quand j'aurai 60 posts, je pourrai poster un synopsis de ce travail en cours

Les 60 posts c'est pour la pub, uniquement.
Je ne sais pas trop quelle partie te conseiller pour présenter ton roman, peut-être journal de bord, ou roman tout court d'ailleurs.

Ta femme a raison : on peut porter des jeans de marque, des tee-shirts de luxe et des ballerines (je porte des Repetto : je confirme, tu n'as rien à moins de 100 euros chez eux).
La ballerine n'est pas une chaussure pour pauvres ou pour riches. C'est un style particulier... tout comme porter de très hauts talons. Il y en a à tous les prix.
Bon, ta femme de médecin ne va pas porter des Louboutin à 500 euros la paire et à talons hauts pour aller voir sa copine... Comme tout le monde ici, je me demande bien pourquoi elle irait se déguiser pour ne pas mettre en embarras l'autre !