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| Syndrome de la fin de roman | |
| | | Invité / Invité Dim 20 Nov 2011 - 11:02 | |
| Quand on n'a pas terminé un roman, on ne peut tout simplement pas comprendre. J'ai moi-même eu affaire à ce syndrome de fin de roman. Pour mes deux premiers romans de fantasy. J'ai bâclé la fin puissance 10, sérieusement. Tellement que le premier tome faisait 330 pages et le second 180 ... Pour Choc et Effroi, ce fut à peu près pareil. Je me suis autorisé des facilités sur le dernier chapitre ; pour atterrir directement à la révélation finale, et mettre le mot "fin" pour embrayer sur le second (que j'ai mis en pause au bout d'une page). À chaque fois, c'est la même chose : l'envie de finir me pousse à bâcler. Pourtant, j'adore mes intrigues, les personnages. Sérieusement, je ne passerais pas un an et demi sur un roman que je n'aimerais pas. Après, quand on arrive au bout, quand on a accumulé 120 000 mots sur le premier roman (et encore il y en a encore au moins 100 000 qui doivent compléter le tout) et bien, on veut pouvoir arriver au bout. On n'en voit pas la fin, on veut absolument que ça se finisse le plus rapidement. Envie de mettre le mot "fin", envie de souffler, passer à autre chose.
Matrix, avant de parler de préquelles, de saga de douze tomes, répartis en quatre trilogies, penses à finir un roman déjà. Car si tu n'en as jamais bouclé un seul, mieux vaut ne pas faire de plan sur la comète. Déjà écris en un puis viens nous en parler. Parce que là, c'est aussi facile que de dire, je vais tenter les Navy SEALs sans jamais avoir fait un tour de piste. |
| | Nombre de messages : 66 Âge : 34 Date d'inscription : 17/11/2011 | Héléniâh / Clochard céleste Dim 20 Nov 2011 - 11:05 | |
| Je suis assez d'accord avec Matrix. Oui finir quelque chose est triste, mais ça apporte aussi beaucoup de satisfaction. En plus lorsqu'on finit l'écriture, il reste souvent après une réécriture, une relecture, etc. Donc c'est juste (pour moi) enfin la satisfaction d'avoir terminé, d'avoir réussi, d'avoir vu qu'on en était capable |
| | | Invité / Invité Dim 20 Nov 2011 - 11:19 | |
| - Héléniâh a écrit:
- Je suis assez d'accord avec Matrix. Oui finir quelque chose est triste, mais ça apporte aussi beaucoup de satisfaction. En plus lorsqu'on finit l'écriture, il reste souvent après une réécriture, une relecture, etc. Donc c'est juste (pour moi) enfin la satisfaction d'avoir terminé, d'avoir réussi, d'avoir vu qu'on en était capable
La réécriture et la correction sont certes indispensables pour obtenir quelque chose d'abouti. Cependant, je n’appellerais pas ça des satisfactions. Réécrire la moitié de son roman n'est jamais une partie de plaisir. Les corrections, qui doivent s'enchaîner par la suite, le sont encore moins. Longues, épuisantes. Oui, écrire un roman est un plaisir. Mais écrire un bon roman est un énorme travail, qui demande beaucoup d'efforts et une volonté de fer. Nier cette réalité de l'écriture, c'est foncer droit dans le mur. On doit certes prendre plaisir à écrire, mais il faut garder à l'esprit le travail à fournir. Finir un premier jet, c'est bien, très bien. Mais ce n'est que le début du travail. Je l'ai fini mon premier jet. Et bien, je suis en pleine réécriture. Et après, les corrections, lectures par des bêta-lecteurs vont s'enchaîner ^^ Le premier jet n'est que le sommet de l'iceberg. |
| | | Invité / Invité Dim 20 Nov 2011 - 11:25 | |
| Peux pas mieux dire que Revan ! Finir le premier jet est une satisfaction bien sur, mais à la fin, voilà, ca devient poussif à écrire car justement on a envie de le terminer ce premier jet ! après les corrections... sur un texte court, oui c'est agréable, car on a vite du résultat. Sur des centaines de milliers de signes, c'est juste épuisant. C'est meme plus une course du fond c'est de l'hyper marathon ! J'suis en train d'entamer la phase finale de la correction d'un roman (petit pourtant), ben j'vais juste dire "ouf, débarrassée !" après un an à bosser dessus par intermittence. Mais ça, c'était pas le sujet du syndrome de fin de roman ! |
| | Nombre de messages : 2774 Âge : 57 Date d'inscription : 02/11/2010 | Le_conteur / Roberto Bel-Agneau Dim 20 Nov 2011 - 11:35 | |
| Je pense qu'il faut bien différencier plusieurs étapes lors de l'écriture. Car déjà, on n'est pas tous concerner par la réécriture d'un roman, pour la plupart une simple correction fera l'affaire (de toute façon, si le texte doit être édité, la masse des corrections sera exigée par l'éditeur et bien souvant (et c'est assez curieux) ce qui est relevé sur les forums (style JE) ne sera pas le point de vue de l'éditeur, qui lui demandera des modifs sur des points qui n'ont jamais poser de problème sur aucun forum (enfin c'est un autre débat)).
Pouvoir écrire le mot 'FIN' sur la dernière page du texte est difficile mais nécessaire, afin de pouvoir passé à autre chose. Mais curieusement, cette finalité à tendance à se soustraire et par de nombreux détails s'enfuit et se reporte à plus tard (certain diront à jamais)
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| | | Invité / Invité Dim 20 Nov 2011 - 11:50 | |
| Une vraie correction, je pense, amene forcement des réécritures. Pas forcement en totalité bien sur, mais des l’instant où tu touches au fond de ton histoire, t'y es obligé. Et une correction sans toucher au fond, j'y crois moyen. D'ailleurs même l'éditeur peut demander ce genre de travail. Et sinon, ben ici, on n'est pas éditeur et on ne prétend pas l'etre C'est un métier, quand même. Normal que ce ne soient pas les mêmes points de soulevés ! |
| | Nombre de messages : 1840 Âge : 29 Pensée du jour : Le meilleur moyen de se délivrer d'une tentation est d'y céder Date d'inscription : 18/05/2007 | ecriture / Journal du posteur Dim 20 Nov 2011 - 11:54 | |
| Moi j'ai écris une partie de la fin avant d'avoir le début (en fait je n'ai qu'un chapitre du début). Parce que tout mon roman se base sur la fin, est construit autour d'elle, alors elle me tient vraiment à coeur ! Du coup quand je terminerai mon roman (ce qui risque pas d'arriver tout de suite ) je ne risque pas de bâcler la fin puisqu'elle sera déjà écrite ! Mais bâcler le milieu, ce sera autre chose Mais sinon je vous comprends, moi si j'arrivais à la fin de mon roman, j'aurais envie de l'achever rapidement, ça me rendrait trop fière et j'aurais hâte de pouvoir enfin me dire "j'ai réuss à écrire un roman" |
| | Nombre de messages : 2774 Âge : 57 Date d'inscription : 02/11/2010 | Le_conteur / Roberto Bel-Agneau Dim 20 Nov 2011 - 11:56 | |
| - Citation :
- Normal que ce ne soient pas les mêmes points de soulevés !
Allors là, je suis vraiment pas d'accord avec toi, je pense que ce débat pourrait être soulevé dans un autre post. ++ |
| | | Invité / Invité Dim 20 Nov 2011 - 11:59 | |
| Je crois que pour beaucoup, vous confondez la fin proprement dite - que perso j'ai aucun mal à écrire, j'adore meme le dernier chapitre -, et le processus qui amène à cette fin, le dénouement quoi...
conteur : un éditeur est un professionnel qui a appris son métier, qui a des objectifs précis, commerciaux pour être clairs. Quand je beta lis quelqu'un je me demande pas si ce sera vendeur ou adapté à tel type de lectorat. C'est pas mon souci. tout comme l'adéquation à sa ligne éditoriale, à la collection dans laquelle il veut intégrer le texte. Et par ailleurs, je n'ai simplement pas les compétences professionnelles d'un éditeur... |
| | | Invité / Invité Dim 20 Nov 2011 - 12:09 | |
| La réécriture est obligatoire à partir du moment où ta façon d'écrire, ton style évolue. Chez moi, c'est flagrant entre mes premiers chapitres et les derniers. Je n'écris plus de la même manière, je mets davantage de description, je suis passé en focalisation interne, des éléments de fond comme le métier d'un personnage ont changé. Bref, la réécriture est par conséquent nécessaire. Mais même sur des romans homogènes, la réécriture peut-être utile. un chapitre peut être moins bon que les autres. Donc le réécrire peut parfois être une meilleure solution qu'une correction. Certains soucis peuvent être gommés par la seule réécriture.
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| | Nombre de messages : 66 Âge : 34 Date d'inscription : 17/11/2011 | Héléniâh / Clochard céleste Dim 20 Nov 2011 - 12:10 | |
| | | Invité / Invité Dim 20 Nov 2011 - 12:19 | |
| oui, c'est ce quis 'est passé pour mon roman. en voulant l'enrichir de descriptions, accentuer le coté focalisation interne, ben pas le choix, réécriture. Quand j'ai voulu changer le coté un peu manichéen de certains passages, pareil. |
| | Nombre de messages : 1906 Âge : 49 Localisation : Roazhon (Rennes) Pensée du jour : Cthulhu is my best fiend... Date d'inscription : 24/01/2011 | Faust Federel / Journal du posteur Dim 20 Nov 2011 - 15:56 | |
| C'est marrant. En règle générale, la scène de fin est une des scènes qui me vient le plus vite, certaines fois bien avant la scène de départ. Pour la trilogie sur laquelle je suis, non seulement j'ai la scène de fin du 1er tome (que j'écris actuellement), mais également celle du deuxième et du dernier tome (alors que je n'ai pas encore les scènes de départ de ces deux derniers).
C'est plus les débuts qui me sont difficiles, bien plus que les fins...
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| | Nombre de messages : 66 Âge : 34 Date d'inscription : 17/11/2011 | Héléniâh / Clochard céleste Dim 20 Nov 2011 - 15:57 | |
| - Citation :
- Pour la trilogie sur laquelle je suis, non seulement j'ai la scène de fin du 1er tome (que j'écris actuellement), mais également celle du deuxième et du dernier tome (alors que je n'ai pas encore les scènes de départ de ces deux derniers).
je suis exactement dans la même situation ! |
| | | Invité / Invité Dim 20 Nov 2011 - 17:18 | |
| - Faust Federel a écrit:
C'est marrant. En règle générale, la scène de fin est une des scènes qui me vient le plus vite, certaines fois bien avant la scène de départ. Pour la trilogie sur laquelle je suis, non seulement j'ai la scène de fin du 1er tome (que j'écris actuellement), mais également celle du deuxième et du dernier tome (alors que je n'ai pas encore les scènes de départ de ces deux derniers).
C'est plus les débuts qui me sont difficiles, bien plus que les fins...
Mes scènes finales me viennent très facilement également, mais les coucher sur le papier, c'est une autre paire de manches Le premier chapitre est le plus compliqué, ça ne fait aucun doute. Mais on sait qu'il y a quelque chose après. Pas pour le dernier chapitre. Il y a une pression énorme en rédigeant le dernier chapitre : le lecteur qui est arrivé au bout va-t-il apprécier la fin ? Quand le mot fin apparaîtra, est-ce qu'il sera ravi, frustré ou déçu ? |
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