| Invité / Invité Dim 23 Oct 2011 - 20:42 | |
| - Mitsu a écrit:
- Vous pouvez - et vous êtes même fortement encouragés à - poster ici des extraits de votre prose écrite pendant cette demi-nuit JE.
Les extraits ne doivent pas dépasser 500 mots. Poster un extrait vous engage à commenter ceux des autres.
Pour que ce sujet reste lisible, postez vos commentaires par ici. |
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Nombre de messages : 456 Âge : 31 Pensée du jour : Do not disturb the sleeping wolf Date d'inscription : 12/09/2011 | Gregorian / Pour qui sonne Lestat Dim 23 Oct 2011 - 22:29 | |
| Voici un extrait de cette soirée (je n'ose même pas dire nuit...) - Spoiler:
- Alors, qu’est-ce qu’on fait ? Les mains posées sur les hanches, Endlana fixait le jeune homme avec insistance. Depuis trois jours qu’ils campaient dans les bois sans avancer, elle n’avait cessé de tourner en rond en ronchonnant, rendant l’ambiance de plus en plus pesante. - Je n’en sais rien. Assis par terre, la tête dans les mains, Tarod n’avait pas bougé depuis plusieurs heures. Etre si près du but et se voir encore et toujours refuser la solution pour sauver son honneur et son peuple le rendait malade. D’un geste brusque, Endlana ramassa son sac et y fourra ses affaires. - Bon, lève-toi, on y va. - Quoi ? - Ca ne sert à rien de rester ici à te morfondre. Tu ne peux rien faire, et moi non plus. Les Wolbatas se sont mis tous seuls dans de sals draps, et si personne n’a jamais fait quelque chose pour les en empêcher, c’est qu’il doit bien y avoir une raison. De toute manière, je ne vois pas pourquoi je me démènerais, pourquoi je risquerais ma vie pour une communauté dont je connais à peine l’existence. A ces mots, Tarod se leva, hors de lui. - Alors quoi, tu veux abandonner ? Il s’agit des tiens, Endlana ! Il s’agit de tes semblables, de tes frères ! - Je n’abandonne rien du tout. Je n’ai jamais voulu tout ça. Je t’ai suivi… je ne sais même pas pourquoi ! La colère la faisait bafouiller, pourtant elle continua, déversant soudainement tous les doutes et toute la rage qu’elle avait gardée jusqu’ici. - Cette… cette quête que tu t’es donné, elle ne rime à rien ! Tu ne peux pas sauver le monde Tarod ! Personne ne le peut ! Mais tu sais quoi ? Ce qui m’étonne le plus dans toute cette histoire, c’est que tu es prêt à mourir pour un peuple qui t’a rejeté et humilié depuis ta naissance ! La remarque fit l’effet d’une gifle au jeune homme dont la volonté s’effritait déjà depuis plusieurs semaines. - Je… - Tout ça pour quoi, hein ? continua Endlana, imperturbable. Pour récupérer la place que tu n’as jamais eue ? Pour sauver un honneur qui n’existe pas ? A quoi pensais-tu ? Tu croyais qu’en renversant Daiklan, les gens allaient faire de toi leur héros ? Redescends sur terre Tarod, les Wolbatas sont heureux de leur vie actuelle, sinon une rébellion aurait éclaté depuis longtemps. - … Hetrick… les autres, ils… - Ils se terrent ! Ce sont des hors la loi, rien de plus. Ils cherchent à renverser le pouvoir en place pour leurs propres intérêts ! Es-tu à ce point aveugle – ou endoctriné ? – que tu ne te rends pas compte que la seule motivation d’Hetrick, c’est le trône ? - C’est faux… ils… je… la prophétie ! Endlana voyait clairement dans les yeux de Tarod qu’il était complètement perdu. Les convictions qui le portaient jusqu’alors et qui avaient servies à forger sa volonté n’étaient plus que des doutes amers. La preuve en était : il tentait à présent de recoller les morceaux grâce à une prophétie ridicule. - Oh oui, ce charabia si précis ! « Quand le frère tombera et que le fils succèdera, l’âge d’or verra son héritier renaître. L’homme déchu guidera l’héritier vers la puissance suprême, et l’esprit extérieur accomplira ce à quoi nul autre ne peut prétendre », récita-t-elle non sans ironie. C’est sûr, tout s’éclaire à présent, tu es l’élu ! Emportée par la colère et la déception, elle exécuta une révérence outrageuse. - Hé bien seigneur, comment allons-nous sauver le monde aujourd’hui ? C’en était trop pour le jeune homme. Sans accorder un regard de plus à Endlana, il se leva et s’éloigna en s’enfonçant entre les arbres tordus. - Tarod ! cria-t-elle néanmoins, avant de le laisser partir. S’asseyant de nouveau, sa colère s’atténuant brutalement, Endlana sembla se rendre compte de la situation. - Bien joué ma grande, vraiment, bien joué… soupira-t-elle.
Edit : désolée, j'ai pas fait attention =S
Dernière édition par Gregorian le Lun 24 Oct 2011 - 9:05, édité 1 fois |
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| Invité / Invité Lun 24 Oct 2011 - 0:38 | |
| Grégorian, ton extrait fait plus de 630 mots. C'est beaucoup trop long. La limite est de 500 ( avec une petite tolérance au dessus, mais pas autant) Pour cette fois, vu qu'on n'est pas nombreux, tant pis, mais fais attention par la suite. |
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