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| Différence légende, mythe, conte ? | |
| | Nombre de messages : 745 Âge : 35 Localisation : Gard Date d'inscription : 25/11/2010 | Matrix / Blanchisseur de campagnes Mer 14 Sep 2011 - 16:20 | |
| Bonjour,
j'aimerais savoir si quelqu'un pouvez m'expliquer clairement les nuances entre ces trois sortes d'histoire:
légende, mythe, conte ?
Quel nuance les distingues?
Merci. |
| | | Invité / Invité Mer 14 Sep 2011 - 16:32 | |
| mythe: - Spoiler:
A. Récit relatant des faits imaginaires non consignés par l'histoire, transmis par la tradition et mettant en scène des êtres représentant symboliquement des forces physiques, des généralités d'ordre philosophique, métaphysique ou social. Mythe solaire; mythe de Prométhée. Les mythes grecs, parents des mythes sanscrits, n'exprimaient à l'origine que le jeu des forces naturelles (TAINE, Philos. art, t.2, 1865, p.203). Orphée est condamné à ne jamais revoir Eurydice, parce qu'il l'a regardée. Ce vieux mythe exprime bien la loi du rythme, qui ramène ainsi et entraîne de belles images du fond des abîmes, mais toujours derrière lui, et sans s'arrêter jamais (ALAIN, Beaux-arts, 1920, p.93):
1. N'est-ce pas assez que, par ce mythe d'Adam, ce mythe de Caïn, ce mythe de la race de Caïn et de la race de Seth, et par tout ce qui suit, il [Moïse] nous ait appris véritablement en quoi consiste la vie, en quoi consiste le bien et le mal! P. LEROUX, Humanité, 1840, p.623. En partic. Expression allégorique d'une idée abstraite; exposition d'une théorie, d'une doctrine sous une forme imagée. Mythe de la caverne de Platon. C'est une vieille histoire, cette dualité... Vous vous souvenez de Platon, du mythe de l'«attelage»?... L'un tire à hue, et l'autre à dia... Toute la vie, on se sent écartelé (MARTIN DU G., Souv. autobiogr., 1955, p.XCI):
2. Prétendre est la seule faute; mais je ne crois pas que l'on puisse apprendre cela ailleurs que dans Platon. Le lecteur sérieux croit que Platon se moque. Au vrai sa manière de parler par mythe est une précaution suivie contre le sérieux. Les appliqués sont bornés. ALAIN, Propos, 1932, p.1059. B. P. ext. 1. Évocation légendaire relatant des faits ou mentionnant des personnages ayant une réalité historique, mais transformés par la légende. Mythe napoléonien; mythe de Don Juan; le mythe de Pétain. Nana tourne au mythe, sans cesser d'être réelle. Cette création est babylonienne (FLAUB., Corresp., 1880, p.388):
3. ... ce fut surtout le vieux quartier qui, bientôt, leur fit fête, ce quartier dont le petit peuple, touché dans son instinct, sentit la grâce de légende, le mythe profond du couple, la belle jeune fille soutenant le maître royal et reverdissant. On y adorait le docteur pour sa bonté, sa compagne fut vite populaire... ZOLA, Dr Pascal, 1893, p.184. 2. Représentation traditionnelle, idéalisée et parfois fausse, concernant un fait, un homme, une idée, et à laquelle des individus isolés ou des groupes conforment leur manière de penser, leur comportement. Mythe du chef, du héros; mythe de l'argent, du confort, de la minceur, de la vitesse; mythe de la galanterie française; mythe de la grève générale. Il entendait l'énumération de ses propres vertus: ... Un guerrier de race... de ceux qui brodent sur nos drapeaux l'or impérissable des victoires... Son tour était venu dans le cérémonial d'être transcendé par le mythe du bon général, ami de ses hommes, du grand général infatigable au combat comme aux travaux de paix (DRUON, Gdes fam., t.1, 1948, p.164):
4. Tous ensemble, ils ont ébauché le livre de la servitude et de la grandeur sportives. C'est en vain que Pierre Hamp essaye de lui opposer l'honneur du travail ouvrier, Chamson, l'honneur de la vertu paysanne, et Guéhenno, l'honneur de Caliban. Tous ces mythes sont des spéculations de l'esprit. Au contraire le sport répond à un désir organique. J.-R. BLOCH, Dest. du S., 1931, p.130. C. P. anal. 1. Construction de l'esprit, fruit de l'imagination, n'ayant aucun lien avec la réalité, mais qui donne confiance et incite à l'action. La paix entre la France et l'Allemagne allait être signée le 11 novembre et les prisonniers libérés aussitôt après. Cette rumeur démente fut de toutes celle qui prit le plus de corps, et joua pendant une quinzaine à Beckersbruch le rôle d'un mythe véritable (AMBRIÈRE, Gdes vac., 1946, p.69):
5. ... l'économie sans rareté et (...) la société sans contrainte. Ces deux mythes exaltent la pensée et l'action de l'Occident. Notre expérience historique a été et demeure telle que ces mythes sont accueillis par les esprits lucides, réfléchis et probes à la condition seulement qu'ils prennent la mesure de leur vérité historique, dans une action éprouvée et une connaissance vérifiée par les luttes sociales. PERROUX, Écon. XXe s., 1964, p.463. 2. Fam. Chose rare, ou si rarement rencontrée, qu'on pourrait supposer qu'elle n'existe pas. Je redeviens un littérateur pur et simple. Mon oeuvre n'est plus un mythe. (Un volume de contes, rêvé. Un volume de poésie, entrevu et fredonné. Un volume de critique...) (MALLARMÉ, Corresp. 1871, p.342):
6. Il leur offrit une foule de choses qui jusques-là étaient restées pour eux complétement inédites. Ce fut à compter de ce dîner que le homard cessa d'être un mythe pour Schaunard... MURGER, Scènes vie boh., 1851, p.186. 3. Aspiration fondamentale de l'homme, besoin métaphysique. Mussolini, Franco, le peuple de Rome et celui de Barcelone sont joués ici au naturel. Ô mythe du progrès! Voilà l'homme tel qu'il est, la foule telle qu'elle est (MAURIAC, Journal 2, 1937, p.200). Lui qui ne veut pas de régime populaire, lui qui respecte le mythe de la puissance, il a bien aussi son régime préféré (BRASILLACH, Corneille, 1938, p.294):
7. De ces quelques hommes dont je parlais, les uns m'apparaissent au XIIe et au XIIIe siècles. D'autres ont produit l'ardeur et la splendeur de la Renaissance. Les derniers, qui sont nés dans le XVIIIe siècle, s'éteignent avec les dernières espérances d'une certaine civilisation principalement fondée sur le Mythe de la Beauté, et sur celui de la Connaissance, l'un et l'autre, créatures ou inventions des anciens Grecs. VALÉRY, Variété IV, 1938, p.95. Modèle parfait, type idéal représentant des symboles inhérents à l'homme ou des aspirations collectives.
conte: - Spoiler:
Vieilli. Action de rapporter à quelqu'un un fait réel. Faire le conte de; faire le conte d'une aventure :
1. ... la prêcheuse impitoyable lui refaisait tout le conte de leurs amours et de leur égarement, celui aussi de son propre retour à la vertu. GUÉHENNO, Jean-Jacques, Roman et vérité, 1950, p. 173. B. Récit d'aventures imaginaires destiné à distraire, à instruire en amusant. Conte de fées :
2. Il savait aussi toutes sortes de contes, des contes venus des temps anciens, d'une saveur agreste et sauvage, où l'esprit de la race avait accumulé des trésors d'observation, où revivait un peu le terroir lorrain,... MOSELLY, Terres lorraines, 1907, p. 141. C. P. ext. Récit, propos invraisemblables auxquels il n'est pas raisonnable de croire. Conte bleu, conte à dormir debout. Ah! Il peut, en pleines assises, répéter ce conte, il n'arrivera pas à soulever le scandale cherché!... (ZOLA, La Bête humaine, 1890, p. 272) :
3. Pourquoi? Je suppose que vous n'aurez pas l'idée de me faire des contes. Vous devez bien supposer que je ne puis rien donner à ceux qui viennent ici chercher des plaisanteries. CAMUS, Le Malentendu, 1944, I, 5, p. 35. Projet utopique, réalisation extravagante
légende - Spoiler:
. Récit à caractère merveilleux, ayant parfois pour thème des faits et des événements plus ou moins historiques mais dont la réalité a été déformée et amplifiée par l'imagination populaire ou littéraire. Anton. histoire. La légende d'Hercule et d'Omphale envahit brusquement son imagination (MALRAUX, Cond. hum., 1933, p. 343) :
2. Une des légendes les plus répandues en Bretagne est celle d'une prétendue ville d'Is, qui, à une époque inconnue, aurait été engloutie par la mer. On montre, à divers endroits de la côte, l'emplacement de cette cité fabuleuse... RENAN, Souv. enf., 1883, p. 1. SYNT. Légende populaire; légendes des temps anciens, du Moyen Âge; contes et légendes; la légende du cheval de Troie, du Juif errant, de Faust, de Roland; légendes de la Table ronde; enfance bercée de légendes; imaginer, inventer une légende; conter, narrer, raconter, interpréter une légende; si l'on en croit la légende. Loc. adj. De légende. Qui appartient à la légende ou qui a le caractère des légendes. Synon. légendaire. Héros, pays de légende; atmosphère de légende. Le sourire d'un guerrier de légende, son épée enchantée à la main (BARRÈS, Colline insp., 1913, p. 156). Testevel apparaît dès maintenant dans une lumière de légende. Il était fort, il était bon, il était doux (DUHAMEL, Maîtres, 1937, p. 191).
définitions provenant du TLFI (notre ami à tous) http://atilf.atilf.fr/ |
| | Nombre de messages : 745 Âge : 35 Localisation : Gard Date d'inscription : 25/11/2010 | Matrix / Blanchisseur de campagnes Mer 14 Sep 2011 - 16:52 | |
| Heureusement que j'avais dis clairement :p
j'ai déjà regarder les définitions, ce n'est pas ce que je demande ici.
Formule la différence avec tes mots. |
| | Nombre de messages : 2977 Âge : 34 Localisation : Tokyo Pensée du jour : Oden. Date d'inscription : 15/11/2009 | Mitsu / Powerpuff girl Mer 14 Sep 2011 - 18:34 | |
| - Citation :
- LE MYTHE :
Le mot mythe au sens étymologique ( recherche des mots ) veut dire parole ; il précède la légende et le conte, il est un récit et il est sacré. Le mythe met en scène des personnages le plus souvent surhumains qui ont des pouvoirs surnaturels mais qui ont aussi des comportements humains. Le mythe sert d'explication du monde, comment les choses ont commencé et pourquoi les hommes en sont là aujourd'hui.
LA LÉGENDE :
La légende est un récit traditionnel où le réel est déformé et embelli. Contrairement aux contes qui se déroulent dans le monde de l'imaginaire, les légendes ont un caractère vraisemblable et font le récit d'évènements qui ont eu lieu ou qui auraient pu avoir lieu. Elle contient des éléments du merveilleux et repose dans certains cas sur des faits historiques qui ont été transformés par des croyances et l'imagination populaire ou par l'invention poétique.
LE CONTE :
Le conte nous introduit dans un univers enchanté dont la magie fascine notre imagination. Le conte est un récit court ; il appartient à l'univers de la poésie. Avant le 19e siècle il fait partie du registre du merveilleux, mais à partir du 19e siècle il a été sous le registre du fantastique. Le conte nous transmet un savoir, une initiation au monde, un espoir d'avenir meilleur car son dénouement est presque toujours heureux. Clique. |
| | Nombre de messages : 3844 Âge : 31 Localisation : JE depuis 2007 Date d'inscription : 20/08/2009 | Rask' / ChériJE® de Mitsu Mer 14 Sep 2011 - 19:27 | |
| Mitsu a toujours réponse à tout ! En fait, il faudrait que chacun est une Mitsu de poche en cas de doute ou de problème ^^
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| | Nombre de messages : 2774 Âge : 57 Date d'inscription : 02/11/2010 | Le_conteur / Roberto Bel-Agneau Mer 14 Sep 2011 - 19:30 | |
| Bravo Mitsu, belle synthèse qui mettra tout le monde d'accord (je pense qu'on peut ajouter: fable, saga, ...) |
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Mer 14 Sep 2011 - 20:44 | |
| il faut ajouter que le conte n'est jamais situé ni dans l'espace ni dans le temps. Un conte PEUT FINIR MAL contrairement à ce qu'on croit. Ex : "la petite sirène" d'Andersen.
Il existe des mythes modernes. Frankenstein en un exemple. Le titre exact de l'oeuvre de Shelley montre d'ailleurs le lien fait avec le mythe de Promethée.
par définition, la légende doit toujours reposer sur un fait historique, même s'il n'est lié qu'à une histoire locale parfois.
j'aurais pu en dire beaucoup plus si seulement mon cours de littérature supérieur ne remontait pas aussi loin. |
| | Nombre de messages : 745 Âge : 35 Localisation : Gard Date d'inscription : 25/11/2010 | Matrix / Blanchisseur de campagnes Mer 14 Sep 2011 - 22:26 | |
| Es-ce qu'on peut aussi voir une sorte de rapport de force?
Dans le prologue du film le seigneur des anneaux par exemple, il y font référence en disant un truc du genre :
"l'histoire devint une légende, la légende devint un mythe, et certaines chose qui n'aurait pas du être oublier furent perdu".
Es-ce qu'il y a donc ce schéma : histoire < légende < mythe < existe t-il plus "lointain"?
merci pour vos explications. |
| | Nombre de messages : 2922 Âge : 33 Localisation : Corbeille Pensée du jour : Curb your enthusiasm. Date d'inscription : 21/02/2011 | Mha / Chose simple Mer 14 Sep 2011 - 22:37 | |
| La Bible peut-être, à part ça je ne vois pas... |
| | Nombre de messages : 2977 Âge : 34 Localisation : Tokyo Pensée du jour : Oden. Date d'inscription : 15/11/2009 | Mitsu / Powerpuff girl Mer 14 Sep 2011 - 23:01 | |
| Ce n’est pas un rapport de force, c’est un rapport de proximité avec la réalité. L’histoire, c’est le récit des faits rapportés tels qu’ils se sont déroulés. La légende, c’est le récit de ces évènements avec une amplification, une exagération (une bataille entre deux armées de tailles différentes devient une bataille de trois hommes contre mille, une coïncidence heureuse est expliquée par l’utilisation d’un objet magique ou l’intervention d’un ange gardien, un tyran devient un mage noir). Le mythe, c’est une histoire complètement inventée, transmise au cours des siècles, qui a souvent pour but d’expliquer ce qui était auparavant inexplicable (la mort, les catastrophes climatiques…). À chaque élément sur lequel l’homme n’a que peu ou pas de pouvoir, son dieu et son mythe rassurant. Le conte a d'ailleurs cette même vertu pédagogique, mais il est plus récent, et il n’a pas l’aspect universel qu’a le mythe de par son ancienneté et son absence d’auteur désignable. Ce que veut dire Tolkien, c’est que l'histoire de l'anneau a été tant et tant racontée qu’elle n’a plus eu d’auteur et que l’on n'était même plus certain de sa réalité. L'histoire réelle est devenue un mythe auquel plus personne ne croyait. Jusqu'a ce que... |
| | Nombre de messages : 2027 Âge : 53 Localisation : Séville, Espagne Pensée du jour : Le rêve de la raison engendre des monstres (Goya) Date d'inscription : 13/09/2010 | Charivari / Crime et boniment Mer 14 Sep 2011 - 23:23 | |
| "Le conte est un mythe en miniature." Claude Levi-Strauss, qui avait oublié d'être con. |
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Jeu 15 Sep 2011 - 10:40 | |
| - Mitsu a écrit:
- Ce n’est pas un rapport de force, c’est un rapport de proximité avec la réalité.
L’histoire, c’est le récit des faits rapportés tels qu’ils se sont déroulés.
La légende, c’est le récit de ces évènements avec une amplification, une exagération (une bataille entre deux armées de tailles différentes devient une bataille de trois hommes contre mille, une coïncidence heureuse est expliquée par l’utilisation d’un objet magique ou l’intervention d’un ange gardien, un tyran devient un mage noir).
Le mythe, c’est une histoire complètement inventée, transmise au cours des siècles, qui a souvent pour but d’expliquer ce qui était auparavant inexplicable (la mort, les catastrophes climatiques…). À chaque élément sur lequel l’homme n’a que peu ou pas de pouvoir, son dieu et son mythe rassurant. Le conte a d'ailleurs cette même vertu pédagogique, mais il est plus récent, et il n’a pas l’aspect universel qu’a le mythe de par son ancienneté et son absence d’auteur désignable.
Ce que veut dire Tolkien, c’est que l'histoire de l'anneau a été tant et tant racontée qu’elle n’a plus eu d’auteur et que l’on n'était même plus certain de sa réalité. L'histoire réelle est devenue un mythe auquel plus personne ne croyait. Jusqu'a ce que... en effet, la phrase m'a inspirée la même analyse. Tout est question de réalités devenues des symboles, tellement encrés dans notre quotidien que l'histoire n'a plus son "originalité" de base, mais devient universelle. |
| | Nombre de messages : 4379 Âge : 30 Pensée du jour : SUR JE DEPUIS 10 ANS C'EST LA FÊTE Date d'inscription : 03/12/2007 | Kid / Un talent FOU Jeu 6 Oct 2011 - 21:06 | |
| Les cours de philo aident bien aussi: tandis qu'en philo on va définir, réfléchir sur des concepts, les mythes les introduisent, se basent entièrement dessus (c'est pour ça que X-Men, Harry Potter et cie sont plus ou moins des mythes modernes avec tous leurs thèmes "fondamentaux")... |
| | Nombre de messages : 3111 Âge : 36 Localisation : Le cul entre deux chaises. Pensée du jour : Les petites boites toutes, toutes pareilles. Date d'inscription : 12/05/2008 | Faro / Sainte Eau de Javel Jeu 6 Oct 2011 - 21:29 | |
| A noter également que la légende tente d'expliquer un fait réel ancré dans la culture d'une région : l'emplacement d'une montagne bien particulière, un folklore, etc...
Mais les légendes peuvent également se fonder sur des mythes.
C'est vicieux, tout ça. |
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