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 [½ Nuit 9 Oct.] Extraits

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Mitsu a écrit:
Vous pouvez - et vous êtes même fortement encouragés à - poster ici des extraits de votre prose écrite pendant cette demi-nuit JE.

Les extraits ne doivent pas dépasser 500 mots.
Poster un extrait vous engage à commenter ceux des autres.


Pour que ce sujet reste lisible, postez vos commentaires par ici .

 
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Dernière édition par Bighit le Mer 18 Jan 2012 - 17:04, édité 4 fois
 
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Prologue

« Bonnes vacances monsieur Anderton.. »

Citation :
Le bruit d'atterrissage interpella tout le monde dans la cabine du vaisseau. La coque raclait le dock du spatioport, comme d'habitude. Le pilote arrima le vaisseau, ils étaient enfin arrivés. La population qui constituait les voyageurs était hétéroclite. Quelques natifs de la Terre, des colons, rien de bien méchant.
Alors qu'avons nous a faire ici, si il n'y a rien de « méchant », rien d'extraordinaire ? Nous nous attardons ici car notre personnage se cache dans cette foule d'humains grossiers, portant bananes et T-Shirts ridicules.
Oh non, ce n'est pas la jeune femme aux cheveux attachés, aux yeux rêveurs et amoureux. C'est encore moins cet Italien rigolard, prêt a tout pour amuser sa blonde du jour. Et je ne vous parle même pas de cet homme mystérieux, portant longs gants noirs et manteau du même colori. Non, notre personnage porte bien banane et T-Shirt ridicules. Il s'appelle John Isaac Anderton, à la vingtaine finissante et commence ces vacances avec beaucoup d'insouciances.
C'est qu'il n'a pas lu les dernières nouvelles le pépère ! Tempêtes de sable dévastatrices sur Edilon 3, des procès a ne plus rien y comprendre, des menaces d'attentats.. Finalement, il était bien en vacances !
Le jeune homme livrait des mallettes a l’accoutumée, des messages, c'était un « Coursier inter-planétaire » comme s'amusait a l’appeler son amie Olivia.
D'ailleurs, la voilà, la jeune femme, endormie, la tête posée sur l'épaule de son compagnon. C'est une petite demoiselle brune, aux yeux bleus, qui avait une petite vingtaine d'années. Elle dormait profondément, rêvant de belles vacances au bord de l'eau, de nage et de surf. Vaste programme..

« Il est 14h30 et nous venons d’atterrir sur la planète Centaurus 401. Il fais 31° et il fera beau toute la soirée. La compagnie FastSpace vous souhaite de bonnes vacances. »

Le sas ce dépressurisa dans l'instant et une brise vint caresser les mèches blondes de la jeune rêveuse suscitée, une douce odeur de vacances emplit le vaisseau spatial, autrefois protégé de l'absence d’atmosphère extérieure. Et le charme se rompu. Une horde de vacanciers, quand cela veux sortir d'un vaisseau, d'un bus ou d'un train, c'est bruyant. Bruyant et vulgaire.

Notre jeune héros, lui, restait impassible, gardant sa fiancée près de lui. Il ne faudrait pas la perdre dans tout cette cohue, non ? Pour leur part, il n'avaient pas réservés. Il savait, certes, que Centaurus 401 était une planète fortement touristique, grâce a son magnifique soleil, ses cascades d'argent et ses restaurants gastronomique du meilleur goût, mais il savaient qu'ils devrais forcement trouver un petit endroit où se loger.. Enfin, sûrement.
C'est un petit bip qui réveilla le jeune homme tout de noir vétu. Enfin, une série de petits bips. Discrets, que l'on pourrait situer sur le porte bagage aux dessus de lui. Il leva les yeux et vis ce qu'il attendait. Ce qu'il ne pouvait pas arrêter et ne pas manquer. Vous vous rappelez quand je vous parlait des menaces d'attentats ? Vous venez de comprendre ? Bien joué.

Et voila...
 
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Choc et Effroi - Chapitre XXI
Dean et Sujin ont réussi à trouver refuge dans un appartement abandonné en périphérie de Pyongyang.

Citation :
Avant qu’elle n’ait pu se lever pour regagner sa chaise, Dean se pencha vers elle. Ses lèvres effleurèrent les siennes ; ce contact, intime et si simple, provoqua un mouvement de recul chez la jeune femme. Aussitôt, il s’en voulut d’avoir cédé ainsi à ses pulsions. Son cœur se serra, tandis que son esprit trop embrumé s’était comme effacé devant l’imminence du moment. Pendant un instant, il hésita sur la marche à suivre, puis baissa la tête. Il n’osait même plus croiser le regard de Sujin, de peur d’y retrouver ces sentiments refoulés, ce mélange de crainte et de colère, qui l’avait animé lors de son échappée belle.
Il inspira pour calmer les battements frénétiques de son cœur. Une douleur naquit au creux de sa poitrine, s’étendit dans son abdomen jusqu’à s’instiller dans son bas-ventre. Les yeux fermés, il accepta cette déception, cet échec. Il redressa les épaules, et croisa le regard perplexe de la Coréenne. Dans la pénombre, une vague esquisse à la chevelure humide et emmêlée se dessinait ; ses traits disparaissaient parmi les ombres mouvantes au gré des aléas des flammes. Il parvint à distinguer sans peine les gouttelettes d’eau qui ornaient son front, résidus de leur éprouvante traversée ou simple résultat de la chaleur ambiante.
Un mince sourire étira ce visage dissimulé dans les ténèbres.
Elle fondit sur lui. Leurs lèvres fusionnèrent, leurs langues se cherchèrent. De ses mains, il caressait ses longs cheveux noirs encore humides. Il sentit ses bras se refermer autour de son cou ; leurs corps fusionnèrent. Malgré leurs vêtements collés, encore imbibés d’eau, il apprécia ce contact prolongé ; des frissons remontèrent le long de sa colonne vertébrale.
(…)
Ses mains descendirent pour la saisir à la taille ; il batailla quelques secondes puis finit par retirer la chemise de la jeune femme. Alors même que ses yeux s’attardèrent sur les formes de Sujin, deux mains s’avancèrent jusqu’à son entrejambe et entreprirent de retirer sa ceinture. Il inspira avec difficulté, son cœur tambourinait dans sa poitrine. Sa main remonta le long du dos de Sujin, ses doigts s’attardèrent sur ses omoplates, y dessinèrent des arabesques compliqués avant de rencontrèrent le tissu du soutien gorge.
Alors qu’il le dégrafait, il se pencha à nouveau pour goûter ses lèvres.


Iota Basileus - Chapitre XII
Liam a enfin pu parler avec quelqu'un après des jours d'errance, malgré la tempête qui sévissait.


Citation :
Une brise fraîche les accueillit alors qu’ils franchissaient le seuil de cette cabane. Le ciel plombé se dressait toujours au dessus d’eux, plus menaçant que jamais. Les pieds dans une flaque de boue, Dean commença à fouler l’herbe grasse, nimbée d’eau de pluie. Derrière lui, Naomi s’avança, prit garde à ne pas s’enfoncer dans la boue. Il ne lui jeta pas un regard, toute son attention concentrée par le bâtiment en ruines à une vingtaine de mètres de là.
Une fois sur la route enfoncée en maints endroits, ils purent contempler le quartier résidentiel dans lequel ils avaient passé la nuit, malgré eux. Depuis le village abandonné de Little Grove, il n’avait plus posé les pieds dans une zone urbaine. Il s’était simplement contenté de l’autoroute. Après cette froide artère bétonnée et ses découvertes macabres, le quartier se révélait trop paisible, en dehors du temps. Comme toute cette terre dévastée que les nuits n’affectaient pas, rectifia-t-il.
 
Pomcassis
   
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Un court extrait de Trafiquants d'âmes

Citation :

*

Maria-Magdalena suggéra de laisser passer une vingtaine de minutes entre nos passages entre les deux mondes. Je passai la première, non sans l'angoisse d'affronter les géants s'ils découvraient mon passager clandestin.
Sur le chemin vers la sortie, le portillon avançait d'un pas peu assuré. A mesure que je m'approchai, il ralentissait. Dans la poche, ma main serrait l'oiseau qui ne bougeait pas, ne pépiait pas, comme s'il avait compris que le silence le sauverait. Mon cœur battait plus vite que mes pas sur le gravier. Une musique brouillonne bourdonnait dans ma tête. Une goutte de sueur creusait un sillon glacial de mon front à mes lèvres tremblantes. Mes doigts se crispaient.
Alors que j'arrivai à la porte, le bras tendu pour saisir la poignée, l'oiseau poussa un cri. L'espace d'une seconde, je restai suspendu sur le fil de la panique. Au moindre coup de vent, au moindre bruit, je sentis que je perdrais l'équilibre et sombrerais dans un tourbillon d'inconscience. L'oiseau, d'un battement d'aile, me rattrapa avant ma chute. Je réalisai que je l'avais serré trop fort ; encore un peu, et je l'étouffai. Derrière le portillon, je n'entendis aucun mouvement, aucune voix. Une profonde respiration m'encouragea à l'ouvrir et sans même regarder autour de moi, je m'y engouffrai, percevant à peine les quatre silhouettes des créatures qui ne me prêtèrent aucune attention et qui me laissèrent filer le long du mur que le sable avait érodé.
Un peu plus loin, je m'assis en face du désert pour attendre Maria-Magdalena et Caleb et libérai l'oiseau qui voleta pour se dégourdir les ailes. Ensuite il se posa sur mes épaules et ses yeux pourtant décérébrés de petit volatile bleu me parurent se fondre dans les dunes et s'émerveiller de l'infini.
Une ombre fantomatique, comme un mirage, flottait au dessus de la ligne d'horizon et se détachait si loin sur le ciel clair qu'il était impossible que je puisse la voir. Pourtant, elle leva ce qui semblait être un bras et me fit un signe. Puis elle murmura son nom au vent qui le glissa dans mon oreille.
-Mitchum...
-Et l'oiseau, comment il va ? dit Maria-Magdalena qui brisa ma rêverie.

*

 
Orcal
   
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Orcal  /  Déesse du foyer à la retraite


Hmm c'était chaud hier soir mon Revan Cool

L'Envol des Cendres, chapitre VI.

Näoreen s'ennuie dans sa chambre. Son énergie mentalite parcourt distraitement les bâtiments de l'auberge, et tombe sur...

Citation :
Le Garde caressa d’une main le sein découvert de la serveuse, tandis qu’il délaçait de l’autre le dos de sa robe. Assise sur un empilement de caisses, Vinëa, brune croustillante bien en chair, soufflait savamment le chaud et le froid. Elle avait attisé le désir chez ce grand briscard aux cheveux poivre et sel dès qu’il avait mis pied à terre ; ce n’était pas tous les jours que deux centaines de beaux Gardes royaux s’arrêtaient à l’auberge. L’occasion était trop belle de prendre un peu de bon temps ; et puis qui sait, l’un d’entre eux reviendrait peut-être la chercher un jour et l’emmener hors de cette forêt infernale ?...
L’homme, prénommé Dris, n’en pouvait plus. Vinëa écarta les jambes et le soldat se plaqua contre elle dans une étreinte empressée ; son membre tendu crevait l’étoffe, son souffle court faisait naître une chaleur dangereuse au creux des reins de la verseuse. La maîtrise qu’elle avait décidé de conserver un moment encore s’envola en un soupir ; haletante, elle défit la lourde ceinture de cuir du militaire. Le pantalon vaincu s’affaissa sur les genoux du Garde.
Sous les jupons retroussés apparut la toison noire, déjà moite de désir. Vinëa arracha presque son corsage, et se cambra en arrière ; ses mamelons pointaient dru sur ses seins laiteux. Le soldat s’abattit sur elle et la renversa tout à fait sur les caisses. Sa bouche suçait avec voracité les boutons durcis. Les yeux clos et les lèvres entrouvertes, la serveuse sembla saisie d’un abandon trompeur sous l’assaut ; mais ses jambes se refermaient avec autorité sur les hanches nues de Dris, et le rivèrent à son bassin tandis que sa main s’emparait du membre palpitant et le guidait en elle.
Le premier coup de rein arracha un gémissement rauque à Vinëa.

Näoreen n’avait pas exactement cherché à espionner le couple. Mais son Rhë ne parvenait pas refluer de la remise.
 

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